Relation Brutale

Le noir et le rose

Je marchais dans la rue vide. Non ce n'était pas la rue qui était vide mais moi, je rentrais du lycee après avoir passé une très mauvaise journée. Tout d'abord à cause de mon absence la veille à 8h j'avais manqué un test ce qui m'à valu un zéro. Suite à ça je me suis disputé avec mes « amis ». Zara est une petasse et Kriss était toujours là pour la soutenir même quand Zara était dans ses pires états et ça me rendais fou, puis savoir que Laura, qui elle est mon amie de plus longue date, mon duo de ce quatuor, ne me soutenait encore pas sous prétexte qu'elle voulait comme d'habitude pas prendre parti était encore plus énervant. C'était pas de ma faute si j'avais pas pu venir à 8h et c'était assez difficile comme ça de commencer l'année avec un zéro mais entendre Zara dire « Bah dis donc, tu commences bien l'année toi! Sèche, zéro... manquerait plus que tu te drogue et que tu finisses alcoolique! » mais ta gueule pétasse! En bref j'étais remonté et quand je suis remonté à ce point je ne sais plus faire la part des choses, j'en veux à tous mes amis, ce qui m'amène après à faire des petites erreurs.

Le dernier cours s'était terminé il y a quelques minutes. Je marchais sans même savoir vers où car je n'allais pas dans ma direction habituelle. Au bout d'un certain temps à force de marcher je fus épuisé et je m'installai sur des marches d'escalier devant une entrée d'immeuble ou de maison, je ne savais pas trop. Je ne pense pas avoir forcer le destin ce jour là et ce qui se produisit fut dingue.

Alors que je baissais la tête, les mains sur mes yeux, quelqu'un me toucha soudainement la tête et qui voyais-je en relevant la tête tout en ouvrant les yeux? Monsieur Defeuillet!

Une indescriptible sensation de bonheur me remplit le cœur! Je me sentais seul et je n'avais pas envie de voir qui que ce soit mais Farès, malgré le mal qui m'avait fait la veille, j'étais content (sur le coup) de le voir. Ce qui s'était passé était en grande partie de sa faute et que ce soit lui qui me réconforte pouvait être le meilleur des remèdes.

- Ca va?
- Oui t'inquiètes pas, dis je en essuyant mes dernières larmes.
- Monte
Il avait pas perdu de temps pour reprendre son air de mauvais garçon.
- Comment ca? Où on est?
- T'es devant ma porte là idiot, répondit il en souriant.
- Ah...
Il ne me laissa pas le temps de répondre. Il me souleva, prit ma main et me ramena jusqu'à chez lui.

Chez lui. C'était cool! C'était grand, il habitait dans un duplex. C'était tellement grand que je n'avait même pas pu croiser sa soeur qui était apparement présente. Ses parents était divorcés et il vivait avec son père. Il m'avait confié que son grand père gagne bien sa vie et qu'au divorce sa mère a décidé après avoir extirpé une grosse somme d'argent à sa belle famille de prendre des vacances avec ses amies. Bref, nous marchâmes jusqu'à sa chambre et arrivés au point, tout bascula.

Farès claqua la porte après m'avoir fait rentrer et la, il me gifla! J'étais abasourdi! Que se passait-il?! Mais je n'eus pas le temps de réfléchir car deux seconde plus tard il me pris dans ses bras mais en me chuchotant dans l'oreille:
- Ne me quitte plus comme tu l'as fait hier d'accord.
Son souffle chaud traversa l'entièreté de mon corps. Il venait de provoquer en moi une sensation que je n'avais jamais connu auparavant, j'avais la chair de poule mais en même temps j'avais tellement chaud que tous les pores de mon corps étaient ouverts. J'avais lâché prise, je ne me contrôlais plus et Farès avait du le voir car son sourire témoigna d'une satisfaction de sa part...