Confession et premier desir

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J'étais au meilleur de moi même, je vivais ma meilleure vie. Moi, avec Farès à une distance équivalente à zéro de moi. J'étais toujours dans ses bras et je ressentais toujours son souffle sur mon cou. Nous restâmes dans cette positions un bon moment jusqu'à ce qu'on entendîmes sa soeur faire du bruit. Il me prend la main et m'emmena sur son lit.

On était assis et personne ne parlait jusqu'à ce que Fares casse ce silence:
- Donc t'es gay?
J'étais tellement bien avec lui et puis j'avais cette sensation d'être à sa merci alors sans réfléchir je lui répondis viscéralement:
- Ouais
- Pourquoi t'as pas voulu me le dire? Tu me fais pas confiance?
- Je te faisais pas confiance, maintenant je pourrais.
- Je pourrais te faire confiance moi?
- Oui bien sûr
- J'ai un doute, car je sais que toi et tes copines les petites cruches vous vous dites tout. Et puis il y a ce petit con de Wallace.
- Parle pas de mes amis comme ça!
- Tais toi! Me parle pas comme ça, je t'aime bien mais ne m'énerve pas, me dit il d'un air autoritaire. Je t'ai posé une question: je peux te faire confiance ou pas?
- Oui je sais faire la part des choses. Abuse pas.
- Ok, je vais te dire un secret.
Sans le perturber une seule fois, je laissai Farès parler.
- J'ai du déménagé car j'ai fait du mal a quelqu'un que j'aimais. Avant j'habitais pas ici. C'était l'année dernière, je me suis attaché à une personne mais je l'ai aimé d'une certaine manière. Mais j'aimais tellement cette personne que mon amour est devenu trop passionnel, au point que je devenais violent par peur de la perdre. Aujourd'hui tout est fini et j'aimerai reprendre un nouveau départ.

Beaucoup de choses défilèrent dans ma tête mais je finis par sortir:
- C'etait une fille?
- Non, un garçon. J'aime les garçons et j'aime les dominer, c'est sûrement pourquoi je les aime plus que les filles. Je ne sais pas pourquoi j'aime ça, c'est en moi. Mais je suis pas bizarre, je suis comme tout le monde, il a juste ce petit détail.
Il prit ma main et fini son discours avec ces dernières paroles:
- Typh dès que je t'ai vu j'ai commencé à bien t'aimer. J'ai senti cette chose et toi et je pense que tu l'as senti aussi, je promet pas de changer de comportement suite à ma dernière relation mais j'aimerais essayer avec toi.

J'étais mal à l'aise, j'avais peur, très peur et je me demandais ce qu'il serait capable de faire si je décidais de lui dire qu'il ne se passera rien entre nous tout comme je me demandais ce qu'il pourrait me faire si j'acceptais. Pour une fois j'arrêtai de penser par mon cerveau mais mon coeur, et mon corps qui me disaient apprécier la personne face moi. Je ne savais pas s'il s'agissait d'amour et si même je pouvais tomber amoureux si vite mais une chose était sur: il me plaisait.

Une paralysie pris place en moi et je ne pu rien dire, rien faire, je n'osais même pas le regarder ni même bouger. Mais Farès me réanima en reprenant ma main. Il me demanda (ou plutôt m'ordonna) de le regarder. Ses yeux! Si profonds me contrôlèrent, il avait repris le contrôle de mon corps et sans que je ne puisse réagir il approcha ses lèvre, me pris par le col de mon t-shirt, le tira vers lui et la, nos lèvres s'entrechoquèrent. Il m'embrassa en effleurant ses lèvres des miennes puis petit à petit les baisers furent plus profond, plus passionnel, plus savage. Je ne savais pas ce qui se passait ni ce qui allait se passer mais après tout, je m'en fichais. Comme je l'avais dis, je vivais ma meilleure vie, c'était mon moment, le l'avait mériter alors je comptais bien en profiter.

Farès prit le dessus et me coucha sur le dos tout en me bloquant avec ses deux bras sur chaque extrémité de mon corps....

Relation BrutaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant