Une histoire d'amour à l'eau de rose.

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C'est elle, Ibara, avec ses cheveux de ronces. Chaque fois que je la vois, mon cœur accélère et j'ai beau essayer de le calmer, c'est chose impossible.
C'est comme si on disait a un enfant de se calmer devant un magasin remplit de jouets et de bonbons ;  tout bonnement impossible.
Je m'avance vers elle, et elle vers moi. Quand mes lèvres arrivent à portée des siennes elle (ou je, si ce n'est nous) m'embrasse langoureusement et passionnément. Nous nous connaissons depuis le collège et ça fait maintenant trois ans que l'on sort ensemble. D'ailleurs, c'est à cause d'elle que je suis à Yuei, plutôt que dans un autre lycée pas forcément spécialisé dans les activités héroïques : on ne pouvait tout simplement être séparés.
Elle décolle sa bouche de la mienne, mettant fin à notre baisé, et enroule ses bras autour de mon cou puis me regarde dans les yeux avant de prendre la parole :
"- Alors, comment ça c'est passé ce Weekend ?
-Pas si mal mais tu sais que ça aurait pu être mieux.
- Ah, et comment ? me répond-elle.
- Si tu avais étais là, tout aurait été pour le mieux."
Elle me regarde et me sourit gentiment, elle prend ma main droite et la pause sur son visage. Du bout des doigts je touche ses cheveux piquants et utilise mon alter pour transformer les miens en ronces ; comme les siens. Je prends la parole pour lui dire : "Tu n'est plus unique maintenant." Elle me frappe doucement en riant.
"-Et toi, quand est-ce que tu intègres la filière héroïque ?
- Ibara, je ne veux pas devenir un héros.
-Pourtant, tu as tout pour devenir un bon héros ; tu as un alter puissant, un don pour le combat et un excellent sens de la justice. Pourquoi tu ne veux pas devenir un héros ?
- Parce que le monde n'a pas besoin que de héros." dis je en relâchant mon étreinte sur elle.
J'enlève mes mains de son visage et contemple mon majeur droit. Ce dernier a une phalange en moins. Quand j'étais petit j'avais changé cette phalange en eau mais elle a coulée et s'est détachée de mon doigt ; ça fait comme si elle avait été coupée net. Je sors de mon souvenir, tiré par le bruit de la grille s'ouvrant. J'embrasse rapidement Ibara sur la joue en lui souhaitant une bonne journée et me mets en route pour aller dans le lycée. Je rentre en classe et *soupir* : il est déjà là, ces cernes rivalisant encore avec les miennes. Franchement, ce cher Hitoshi devrait stopper le surmenage : ça ne lui réussi pas.

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