Les temps changent Les gens changent Mais je m'ennuie vite j'aie le changement.

28 4 2
                                    

Je marche vers l'hôpital. Mon pas et rapide sans être joyeux j'ai juste hâte d'être à son chevet. Bien que en la voyant ainsi je risque d'être peiné et cela risque d'alimenter ma rage; un comble pour une personne comme moi qui essai de contrôler ses émotions au maximum. Je passe devant l'accueil je demande le numéro de la chambre d'Ibara tout en relevant mon identité. Je monte tant le couloir cette hôpital est blanc comme tout les précédent et ceux qui le précéderont. Ce blanc omniprésent me donne l'impression d'être mort ,au paradis. J'ai toujours cru à la mort que je me réveillait dans ces lieux, seul, sans personne à mon chevet. On m'y avait mis pour troubles psychologique grave quand mes parents était morts.

J'arrive devant la porte de sa chambre, intérieurement je prie intensément pour qu'elle sois éveillée en train de regarder par la fenêtre les oiseau et toutes les autres petites formes de vie. Je pousse la porte. Elle est inconsciente, son rythme cardiaque est régulier si j'en crois la courbe qui s'affiche sur cet écran. Je ne sais pas à quoi corresponde les deux autres graphiques. Son corps gisait dans son lit d'hôpital. Elle baignait dans la lumière j'est l'impression d'être le prince dans "La Belle au Bois Dormant" en effet sa chambre est recouverte de ses cheveux de ronces. J'en plains les infirmières les pauvres doivent marcher et slalomer entre les ronces piquantes. Sans avoir vaincu le dragon je m'avance vers la princesse endormie dans son château de ronces. Je me penche sur son corps inerte et dépose un baiser sur ses lèvres en espérant naïvement qu'elle se réveille. 

Malheureusement nous ne vivons pas dans un conte et elle resta inconsciente alors je reste là assis sur une chaise à attendre qu'elle se réveille. Je contemple son visage elle a l'air si sereine. Le temps défile sans vraiment que je m'en rende compte, je suis perdus dans mes pensés . J'évite de broyer du noir et envisage toutes les possibilités qui s'étalent sous mes yeux. Et de fil en aiguilles; d'idée en idée la nuit commence déjà à tomber mais je ne la remarque pas. Le temps n'as plus d'importance il faut que je protège ceux (ou du moins celle) que j'aime.  Un frémissement me sort de mes pensés. Le mouvement furtif provient de son doigt. Son index qui se rétracte puis se tend. Sa main se mets à bouger puis le mouvement se transmets à son avant-bras puis son coude. Son bras entier s'anime et le mouvement commence à s'étendre partout dans son corps comme une traînée de poudre au quelle on aurait mit le feu. Et au bout de quelques minutes elle ouvre ses yeux surprise certainement à cause de la voûte blanche au dessus de sa tête. Elle léve doucement sa tête tout en regardant son environnement elle réalise avec désastre l'état de sa chambre puis elle m'apperçois avant même que j'ai pu dire un mot elle me prend dans ses bras tout en rétractant ses cheveux.
"Kyo j'ai eu si peur. me dit-elle les yeux en larmes.
-Ne t'inquiètes pas je suis là maintenant. Il faut que je te dise une chose
-Qu'est ce qu'il y a.
-J'y est réfléchis longuement j'y est pesé le pour et le contre, mais j'ai fait mon choix.
-Kyo tu sais très bien que je déteste quand tu introduit un suspens dans une discussion que tu veux sérieuse. Ça me fait peur.
-Ne t'inquiètes pas ça n'as rien à voir avec notre couple quoi que."
Je me tais prends mon inspiration et me lance :"
- Je veux devenir un héros.
-Vraiment ! Ne me fais pas de mauvaise blague vil gredin.
-Non vraiment je suis sérieux. Je le veux pour pouvoir te protéger et ne pas rester impuissant comme pour ce qu'il c'est passé au camp d'été."
Je n'est pas le temps de me justifier plus longtemps qu'elle prends mon visage entre ses douces mains. Et m'embrasse, notre baiser est soudainement interrompu par une infirmière qui rentre dans la chambre  prête à esquiver les ronces qui jonchaient le sol de la chambre. Voyant qu'Ibara est réveillé elle appelle le docteur pour lui faire passer des examens. J'en profite pour m'en aller furtivement.

RejectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant