Reject

"Mettez un putain de titre"

Nous sommes samedi : la semaine est passée vite.

Mon appart' est du genre plutôt vide et bordélique : quelques mangas sur le sol et mes cahiers sur la table de ma petite cuisine. Le seul point positif de cet appart' ; c'est qu'il est face à la mer, du coup je profite des meilleurs coucher de soleil. Enfin bon, je viens de finir mes pâtes ; pas de dessert cette fois, je pense que je prendrai une glace tout à l'heure.

Merde il est 13h50, j'avais oublié que Ibara doit venir. Je dois tout lui expliquer, ah mais quel con, en plus c'est le bordel. RHAA ! Faut que je range mes mangas, que je fasse mon lit... Et j'ai que dix minutes pour ça ! En plus, c'est pas comme si elle était du genre à être en retard. Oh ! Tant pis aller vite, vite ! C'est bon, j'ai rangé les mangas ; on voit le sol de ma chambre. Maintenant le plus dur ; mon lit, je prends le drap, le rabats et merde ! Ça sonne, bon tant pis. J'arrive vers la porte, deux coups se font sentir. Je prends mes clefs, déverrouille la porte puis l'ouvre. Elle est là 5 minutes à l'avance comme d'habitude *hum* j'aurais dû m'en douter. Le sourire sur ces douces lèvres et son doux visage contraste fortement avec la cage d'escalier sombre qui l'entoure.

"Euh je peux rentrer ? me demande t-elle. 

- Oh, désolé, bien sûr. " lui dis-je en m'écartant pour la laisser passer tout en me grattant la tête d'un air gêné. Quand elle rentre dans le 3 pièces, je ferme la porte.

"-Alors, c'est là que t'habites. me dit t-elle après avoir examiné mon appartement toujours en bordel. De ta part je m'attendais à un truc plus en bordel." Je m'approche d'elle et elle n'eut pour seule réponse qu'un baiser. Quand mes lèvres se décollent des siennes je lui dit :

"-Salut, bienvenue chez moi. Tu veux quelque chose à boire ? Je peux faire du thé si tu veux.

-Je veux bien." me dit-elle. Elle s'assoit sur une des chaises de la cuisine puis regarde par la porte entrouverte de ma chambre et se lève pour aller voir:

"-Ça, c'est le Kyo que je connais !" dit-elle en voyant le bordel monstre dans chambre.

Elle regarde deux, trois choses puis sens un courant d'air parcourir ses cheveux et va sur mon balcon car j'avais oublié de fermer la baie vitrée. Je la rejoins sur le balcon deux tasses de thé à la main. Je lui donne la sienne (la moins ringarde que je pouvais trouver).

"Comment tu vas ? lui dis-je.

-Kyo, tu sais très bien que je ne suis pas venue ici pour rien, n'empêche que tu as une belle vue sur la plage.

- Et encore t'as pas vu le coucher de soleil ! Enfin, c'est l'un des seul points positifs et encore quand je suis arrivé la plage était dégueulasse et pleine de déchets mais il y a quelques temps deux types enfin, surtout un, était entrain de la nettoyer. 

-*Ha* Kyo allez explique moi tout, d'ailleurs il n'y a qu'une seule chambre ici. Où sont tes parents ?

-Justement en fait c'est de ça dont-il faut que je te parle. Mes parents étaient des héros.

-Pourquoi étaient ?

-Par ce que. dis -je alors que les larmes me monte aux yeux . Ils sont morts en mission et ils ont été clair sur un point pour eux je ne peux devenir un héros digne des plus grands si je n'est pas quelque chose à vendre.

-Mais si ils sont morts, comment tu arrives à vivre comme tu ne travailles pas.

-Parce qu'ils avaient une bonne assurance vie.

-Ah ! me répondit-elle gênée "

Elle vit que des larmes coulaient sur le coin de ma joue. Elle l'essuie puis  prends ma tête entre ses mains si douces ( certainement devait-elle avoir un complexe avec ses cheveux piquants pour que toutes les autres parties de sont corps soient douces comme la soie) elle me fixa dans les yeux puis me dit :

"-Ne t'inquiètes pas, tu n'es pas seul maintenant je suis là."
Puis elle rapprocha son visage du mien puis m'embrassa langoureusement et longuement. Nous passons l'après midi ensemble à marcher et jouer sur la plage on a même prit une glace. À la fin de la journée, son père et venu la chercher puis je suis rentré. J'étais claqué, les vacances faisaient du bien. Tant pis si je ne vois pas Ibara la semaine prochaine ; pendant qu'elle est au camp d'été de la filière héroïque.