Cheese

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Il sourit depuis tout à l'heure, il sourit et il n'arrête pas de sourire en débitant ces horreurs. Et même si au début je n'éprouvais que de petits doutes par rapports à la cohérence de son histoires tant elle me semblait improbable. Mais à l'un manière d'un marin d'eau douce subissant pour la première fois la houle déchaînée de l'océan j'espère de chaque vague de ces propos horrifiques que celle-ci sera la dernière. Mais il repart montant et descendant dans la teneur de ses propos et comme si j'avais le mal de mer, je vomis, tout par dessus bord. Il tombe et coule chaud sur le sol et son long manteau noir. Vaseux je vois la paume de sa main s'abattre à toute vitesse sur mon visage. Mais celle-ci s'arrête à un cheveux de ma tête. Son visage rouge de rage et ses yeux lançant des éclairs se calment et reviennent à la normale pour contenir sa colère explosive. "J'allais oublier. il se tait quelques secondes. Nous y sommes insensible tout les deux" dit-il laissant son regard trahir sa frustration et déception. " Non! reprends-il. J'ai plus douloureux et moins risqué. Kūki lame d'air s'il te plait." Alors ce dernier, le mastodonte rejoint le bout de ses doigts entre eux et ses muscles de la main et des bras se contractent s'étirant difficilement  et modelant une sorte de couteau. Le spectacle est pour le moins ridicule de mon point de vue et j'en rirais dans une autre situation, voir les tronc d'arbres qu'il a tremblé comme ceux d'une grand mère cherchant désespérément à ouvrir un pot de confiture donne un contraste pour le moins surprenant. Quand il a fini sa main droite est serrée, dans son creux il y a un objet, une lame, indétectable. "

Tant moi le manche. lui dit mon horrible ravisseur. " Le dénommé  Kūki dont l'obscurité ne dévoile que ses cheveux cours, presque rasés  et la silhouette de son corps musculeux, tant vers son "Boss" l'objet en question. "Voici. dit mon horrible frère. Ce que ce cher  Kūki appelle une lame d'air. Son alter lui permet de modifier l'air à sa guise pour en faire toutes sortes de choses il a bien entendu fabriqué tes entraves petit frère." dit-il me tournant autour et insistant sur ces derniers mots. " Et je vois,rajoute-il, que ton éducation est a revoir. il désigne la bas de son manteau du regard. Voici donc ta punition jeune imbécile."

 A cette instant toute la colère qu'il avais précédemment enfoui surgit d'un coup et  tendant la lame invisible dans ma direction il avance d'un coup sec et la plante avec puissance et rage dans mon ventre. Je lâche un cris de douleur tel qu'il aurait pu être entendu des kilomètres à la ronde. "Te te te!  mime t-il en balayant son regard de mes yeux a sa mains la lame est toujours là, enfoncée dans ma chair. Au moindre autre bruit je risque malencontreusement de faire un faux mouvement . Je suis si maladroit ."  Alors il retira dans des secondes qui me parurent des années de souffrances cette lame et au moindre de mes gémissement étouffé il agiter un peut cette lame dans ma plaie ouverte lacérant ma chemise et ma chaire. Quand cette lame fut entièrement retirée il me tourna le dos et avançant vers la lumière il me dit "Voilà ce qui arrive lorsque l'on ME CONTRARIE" Et il lança avec brutalité sa lame dans ma direction m'effleurant et griffant le visage et venant, au bruit qu'elle fit, se planter dans le mur derrière moi. M'arrachant au passage une douleur étouffée dans un long râle. Le petit à la voix nasillarde ,Nemuri , laissa passer un ricanement aigu qui eu l'air d'énerver  Kūki. La porte se referma me laissant seul dans l'obscurité et une odeur flottante de sang.

 La plaie me faisais mal a la moindre inspiration et expiration et j'avais l'impression que la chemise blanche de mon uniforme commencé à se maculer de sang, à le boire goulûment à la manière d'un vampire quitte à laisser tomber quelques gouttes dans un ploc  répétitif.  A un moment le sang s'arrêta de couler laissant la mélodie devenir silence et le sang coulant sur mon visage devenir une pâte visqueuse et collante dont je ne pouvais me débarrasser. Nous sommes revenus au calme plat, celui juste avant d'essuyer une nouvelle tempête et le marin d'eau douce l'a compris, car là ou sa bouche est la houle et ses yeux les éclairs. Son sourire reste et me traumatise, comme si un de mes amis à bord était passé par dessus. Oui il reste en tête. Il ne bouge pas et est constamment là. Car pendant tout notre petit entretient à une rare exception il était toujours là son sourire. Prolongé par sa balafre tel un demi Kuchisake-onna. Il me hante ce sourire. Et je sens que je n'aurais pas finis de le revoir ce sourire. 

RejectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant