𝐉𝐎𝐋𝐈𝐄 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄 𝐂𝐑𝐄𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄 [𝟒] ─ teen wolf

[08]

Trouble in paradise.

Beacon Hills, Californie.
Mercredi 11 Septembre 2013.

« -Tiens, tiens, tiens, intervins-je, sortant de ma cachette pour me révéler, un sourire au visage. Qui est le monstre maintenant ? »

Stiles me regarda, surpris et déçu. Ses yeux larmoyaient déjà de terreur face à l'impasse devant laquelle il se tenait.

« -Qui aurait cru que le petit génie de la bande aurait un jour basculé du côté obscur ?

-Tu ne sais pas de quoi tu parles, pesta-t-il.

-Oh, donc tu n'as pas tué Donovan ? »

Theo me regarda du coin de l'œil, mitraillé par les beaux yeux caramel de son camarade qui priait pour qu'il ne dise pas un mot de plus.

« -Est-ce que c'était après ou avant que tu me traites de monstre ? Demandais-je. »

Le jeune homme ne préférait pas répondre et son cœur le trahissait toujours plus. Un rire jaune s'évada de mes lèvres, devinant parfaitement la raison de ce silence assourdissant.

« -Je sais ce qui est arrivé à Donovan, intervint Theo, faussement désolé. Je sais tout. »

Stiles paniqua et se jeta sur le jeune loup. Il l'attrapa par le col pour le bousculer contre le grillage voisin.

« -Tu ne sais rien, soupira-t-il, à bout de souffle. »

Theo l'attrapa à son tour par le col de son pull pour le tourner brusquement et le bloquer contre les clôtures.

« -J'étais là ! J'étais à la bibliothèque. Quand Malia a trouvé le livre, elle nous envoyait des messages pour savoir où tu étais. Elle disait t'avoir laissé à la bibliothèque. Je lui ai dit que je n'étais pas loin donc quand je suis arrivé, j'ai entendu l'échafaudage tomber !

-Tu l'as vu ?

-Seulement le cadavre. »

Je rôdais autour, écoutant attentivement en m'attachant fermement au rictus qui parcourait mes lèvres. Stiles lâcha le vêtement de Theo, hésitant sur sa sincérité.

« -Je t'ai regardé sortir. J'allais t'interpeller mais j'ai vu la voiture de police. »

Mes bras se croisèrent sur ma poitrine, attendant plus d'information juteuse sur le sujet.

« -Le corps avait disparu, avoua Theo. Ecoute, je ne sais pas qui l'a pris. J'ai seulement vu ce que tu as vu. Je n'ai rien dit parce que tu n'as rien dit. »

Les mimiques faciales de Stiles ne voulait dire qu'une chose : s'il le pouvait, il aurait enfoncé son poing dans le visage de Theo car il savait, mieux que quiconque, que la raison de son silence était bien plus importante et dangereuse qu'il ne le laissait penser.