Différences

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Pdv: Rachelle

J'avais atteri devant une sorte de lac, avec derrière un immense chateau.
Je fus tout de suite sur mes gardes; à part la forêt environnante, je ne me sentais absolument pas à ma place ici. Je scrutais le paysage à la recherche d'un piège.
Une main se posa sur mon épaule et sans réfléchir je la pris en la retournant, ce qui mis Fahil à terre.
Je soufle, soulagée.

<<- Ne me fais plus jamais peur. Je te préviens.>>
Sur ce je lui lâche la main et me téléporte de l'autre côté du lac en prenant bien garde à ne pas l'emmener avec moi.
Il me rejoint trop vite à mon goût.
On avançait dans une grande allée remplie de buissons taillés en forme d'animaux.
<<- Je crois que je ne vais pas rester...Dis je en observant mal à l'aise une sculpture sur buisson représentant un éléphant ballerine.
- Bonjour Rachelle.
Je sursaute en entendant mon prénom avant de me tourner vers un homme marchant vers moi.
- T'es qui toi encore ? Demandais je sur la défensive.
- Quelle manière ! S'exclama l'homme avec un grand sourire. Je suis le directeur de cet établissement. Tu es ici chez toi.
Je contemple les buissons, le chateau blanc et rose et le sentier.
- Euh...
- Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une couverture. L'intérieur est un collège normal où tu vas apprendre à contrôler tes pouvoirs. M'expliqua l'homme.
- Ouais mais non.
Il soupira, tentant de cacher sa colère dans une fausse lassitude avant de reprendre.
- Essaye au moins quelques jours. Et puis je ne veux pas t'inquiéter mais tu ne peux pas sortir d'ici sans mon autorisation à cause d'un champ de force. Et nos agents sont entraînés, donc ne fais pas trop de bêtises.
- Entraînés comme Fahil ?
- Oui.>>
Je sourit. Dans ce cas je n'avais aucuns soucis à me faire. Mais je ne le dirai pas tout de suite au "directeur". Ça pourrait me servir.
<<- Bon, je te laisse la journée pour t'intégrer. Demain tu prendras les cours normalement. Je laissa Fahil te surveiller le temps de tom adaptation.
- Mais...Soupira le concerné.
- Fahil.>>
Sa voix était dure. L'interessé baissa la tête honteux.
<<- Bien, tu logeras chambre 206.>>
Je souris avant de me téléporter à l'intérieur du collège. Je risquais fort de m'amuser.

*****
<<- RACHELLE !>>
Entendis je crier Fahil.
Je rigole intérieurement. Cela faisait deux heures que j'étais dans ce collège et je le faisait déjà tourner en bourrique. Je sortis de ma cachette en lui faisant un doigt et me téléporte à l'étage du dessus. Je l'entendis me chercher dans l'étage du bas. Je n'aimerais pas me surveiller !
Alors qu'il cherchait encore, je partis en courant vers le toit en regardant si il n'arrivait pas par derrière lorsque je  vis un attroupement dans les couloirs. Curieuse, je m'approche, espèrant une bagarre, mais hélas ! Ce n'était qu'un garçon entourée d'admiratrice. J'essaye de me frayer un passage, d'ailleurs aparament le garçon aussi, vers la porte.
Soupirant, je me dis que ce n'était pas gagner avec toutes les filles bloquant la porte !
Je fis un sourire et crie m'enflammant:
<<- Je crame toutes celles qui ne me laissent pas passer !>>
Aussitôt tout le monde me regarde en s'éloignant, mais une fille pas assez rapide se brula et pleura.
Je soupire en lui envoyant une boule dorée qui la soigne et arrête mon feu. Elle a arrêté de pleurer et me regarde avec des yeux ronds. Je lui fais une grimace et ouvre la porte enfin libre.
Je monte les escaliers et une fois sur le toit, je me sens mieux.
Le vent était tiède et tournait autour de moi, m'invitant à jouer avec lui.
Je souris et vola légèrement avant de me faire emporter délicatement.
Un petit chat se forma avec le vent tiède et il me réclama des carresses.
Ce devait être amusant de me regarder en ce moment, pensais je. Une fille qui vole assise avec un chat constitué de vent. Je suis bizarre.
Je me repose lentement sur le toit du collège et m'assoit les pieds dans le vide. Ce chat me rapelle tellement Satan...
Tout d'un coup, le chat devient à la place de vent, eau, plante, électricité et feu et c'est dans cette forme là qu'il s'étendit sur mes épaules comme une écharpe.
J'étais pour la première fois sereine lorsque je remarqua une silhouette qui s'avançait. "Les ennuis arrivent" me dis je en levant les yeux au ciel. Mon chat sauta de mes épaules et de transforma en tigre.
Le garçon de tout à l'heure s'avança néanmoins avant de me regarder droit dans les yeux.
<<- Qu'est ce que tu veux ? Dis je en mode blasée.
- Tu es nouvelle ?
Je lève les yeux au ciel.
- Bravo Sherlock.
- Tu ne veux pas me parler ?
- J'aime pas les crétins.
- Comment tu t'apelles ?
- Personne. Répondis je avec dans les yeux une lueur de défi.
Il allait ajouter quelque chose, mais Fahil déboula en trombe sur le toit.
- RACHELLE ! JE T'AI ENFIN TROUVÉ !>>.
Crie t il en se dirigeant vers moi en courant. juste avant qu'il ne puisse m'attraper, je lui tirais la langue et me téléportais.
Je suis devant la porte de ma chambre. Ma chambre... C'est si superficielle en y pensant...
Je pris la clé donnée à l'accueuil et l'insérait dans la serrure avant de reffermer derrière moi.
C'était basique.
Un lit, une armoire qui etait pleine de vetements à mon grand étonnement, un bureau, une lampe, un pouf, un tapis et une commode.
Néanmoins je trouvais que quelque chose manquait...
Bien sur, où était les douches ?
Je me téléporte à côté de Fahil et demande:
- Où sont les douches ?
Trop surpris pour réagir il me répond qu'elles sont au bout du couloir où il y a ma chambre et qu'elles sont communes.
- Ok merci !
- Attends !!!
Trop tard. J'étais déjà dans ma chambre. À peine arrivée je tombe sur mon lit car je croule sous la fatigue. J'ai trop utilisé mes pouvoirs aujourd'hui on dirait... Je me doucherais demain, maintenant que je sais où elles sont. Je regarde par la fenêtre le soleil se coucher et une fois disparut, je fis de même.
Le lendemain matin, je me réveille à 4h. Je ne suis pas une lève tard, mais parfois je me surprend.
Je prends un jean noir et un T-shirt blanc.
En sortant de ma chambre, je contate que je suis la seule debout de tout l'étage. Je me dirige vers les douches.
Un fois sortie, j'attache mes cheveux en queue de cheval. Je retourne dans ma chambre, prends une veste en cuir de la même couleur que mon pantalon, mon sac de cours et sort explorer le batiment.
Je me trouve au 3ème étage, celui juste sous le toit. Il n'y a rien à part des chambres, donc je vais au 2ème. Le premier étant réservé au cours, c'est celui là qui peut reserver des surprises.
J'ouvre toutes les portes qui ne sont pas vérouillées.
Au final, j'ai découvert une sorte de salle de cinéma, un piscine( ce qui est bizarre car on est au deuxième étage ), un laboratoire et une salle d'entrainement immense.
Je rentre dans la dernière les yeux grands ouverts. Des cordes pendaient du plafond, des sacs de frappe et des tapis étaient partout. Au fond, il y avait des murs d'escalade et de l'autre côté des vestiaires.
Je marche vers le coin combat et vérifie que la porte est bien fermée.
Je suis devant un sac de frappe. Il me restait à présent 4h avant le début des cours. Je ferme les yeux et visualise toute la colère renfermée en moi et elle sortit.
Sous le coup, mon corp s'enflamma.
Et je frappe le sac de toutes mes forces. Ce dernier se déchira un peu,
Mais je reccommence. Pendant 3h, j'ai frappé ce sac, car ça me détendait. Mais je dus m'arrêter car ce dernier était en lambeaux. J'espère que personne ne viendra ici aujourd'hui.
Je soupire de frustation. Je ne voulais pas abimer un autre sac, alors je grimpe aux cordes et aux murs d'escalades.
La cloche sonne.
Je me laisse tomber en bas du mur avec souplesse, prends mon sac et me téléporte devant ma porte avant de rentrer.
J'étais arrivée pile à temps et j'entrais en même temps que la professeure.
Au final, on avait maths.
Je m'ennuyais tellement que je me mis à somnoler, mais je reçus une boule de papier sur la tête. Agacée, je la pris et la fit cramer, ce qui me valut le regard terrifié de mon voisin de classe.
J'étais située au fond de la salle. Il y avait surtout des filles qui gloussaient en regardant un gars qui essayait de se concentrer malgré les commentaires, celui de l'autre fois. Il était habillé de noir. À côté de lui se tenait un gars qui me regardait d'un air dégouté.
Lorsqu'il remarqua que je le fixais, il me fit un sourire.
Je fis semblant de me concentrer sur ma feuille, tachée de rouge.
Mer**, ça venait d'où ça encore ?
Je regarde mes mains et constate à mon grand étonnement que mes jointures sont en sang. Aussitôt deux boules lumineuses sortent de ma poitrine pour aller se poser sur chaqu'une d'elle. Je cicatrise immédiatement en soupirant d'aise.
J'y étais allée un peu fort sur les sacs ce matin, on dirait...

RachelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant