<<- Rachelle, pourquoi tu as aidé le serpent ? S'interroge Lise en retournant avec moi en classe.
- Il est mieux dehors que dans une cage.
Je m'entoure de mes bras.
- Moi aussi je déteste être enfermée.
- En même temps, tu as passé ta vie dehors...
- Oui, tu as raison.>>
Je regagné la classe, à présent calme.
<<- Rachelle, tu as quoi sur la main ? Demande Nagisa, qui m'a regardé rentrer.
Je regarde ma paume.
- Bah rien. Héistais je lui montrant.
- Non, sur le dos...>> Précise t-il.
Une marque rouge restait là où se tenait le serpent, et un symbole argenté reposait là où il avait posé sa tête.
Je l'approchais de mon visage pour mieux voir.
Il était très beau, mais impossible de savoir ce que ça représentait.
Je hausse les épaules à l'attention de Nagisa, les autres tirant sur le professeur qui s'étouffait à cause de mon sandwich et qui était arrivé pendant que je contemplais ma marque.
Lise me regarda à son tour entre deux fusillades et baissa son regard vers ma main.
Je prends à mon tour mon pistolet, et tire sur le prof qui reprenait peu à peu sa respiration.
*****C'est la pause déjeuner, et je suis assise sur un arbre en lisière de la forêt, en compagnie de Lise qui est adossée au tronc.
<<- Ta marque, elle me fait penser à quelque chose...Songea t-elle, dans les nuages, mangeant son sandwich.
Je croque dans ma pomme en regardant le ciel.
<<- Il va pleuvoir. Remarquais je en avisant les nuages noirs et bas. Il faudra que je rentre vite après les cours.
- Tu ne veux vraiment pas te faire héberger ? Demanda Lise, toujours en réfléchissant.
- Non. Je n'en ai pas besoin. Répondis je, faisant passer le fruit d'une main à l'autre.
- Je sais !>> S'exclama t-elle soudainement, frappant sa paume de son poing en me faisant sursauter.
Elle atrrape ma main, m'obligeant à me pencher en avant dans une position inconfortable.
Elle examina la marque, puis me lacha.
Je me redresse en grimaçant.
<<- C'est la marque de la fiancée. M'apprit-elle.
- Oui évidemment. Me moquais je en souriant. Lise, c'est impossible, je fais seulement une réaction allergique, ça va passer. La rassurais je.
- Mais non ! Écoute moi. Qu'est ce qui fait la différence entre le Japon et notre Pays ? Me raisonne t-elle.
- Les takoyakis ? Tentais je.
Elle se frappa le front.
- Les di-vi-ni-tés. Épella t-elle.
- Ah ouiiiiii. Dis je en m'en foutant complètement.
- Les divinités ont des familiers. Des démons, quoi. Reprit-elle.
- Abrège. Dis je en finissant ma pomme et la faisant tourner par la tige.
- Tu n'as aucun respect. S'agaça t-elle. En gros, les familiers déposent cette marque qui varie selon ceux qui la déposent sur les personnes qui "leur appartiennent". Expliqua t-elle.
- Je ne vois pas comment je pourrais me marier avec un serpent. Je réfute ton hypothèse.
Elle se prit la tête dans les mains.
- Je change de méthode. Le serpent que tu as sauvé va venir te chercher.
- Eh bien il va pas réussir. La rassurais je, fixant le ciel soucieuse.
Je finis par tomber en chauve souris.
- Rachelle. M'appela mon amie.
- Oui. Me manifestais je.
- Reste toujours avec quelqun.
- Ok, je vais te coller.>> Capitulais je en me balançant, dépitée.La cloche sonne à ce moment.
Je laisse tomber ma pomme.
<<- Quoi ? C'est biodégradable. Me défendis je devant le regard impassible de Lise qui avait déjà récupéré les sacs.
- Allez viens.
- Tsss.>>
Je me réceptionne et récupére mon sac, entrant dans la classe avec Lise au moment où il se mettait à pleuvoir.
<<- Gagné.>> Glissais je à Lise en m'asseyant à ma place.
Elle s'assoids à son tour sans répondre.
Je m'étale sur ma table, m'apprêtant mentalement à supporter Lise et les cours jusqu'à aujourd'hui 17heures.***
<<- Raaaachelle...Me réveille la voix chantante de Karma à mon oreille.
- Quoi ? Baillais je, fatiguée.
- Tu as une heure de colle après les cours. >>
Je lève paresseusement la tête vers la prof d'anglais, mme. Pouffe comme l'appelle les élèves.
<<- En même temps vos cours sont chiant*. Relativisais je.
La blonde devint rouge de colère, ou de frustration.
Elle braqua un pistolet sur moi.
- Répéte ! Me provoqua t-elle.
- Ah oui, faut le dire en anglais... Soupirais je. Alors... Your classes are boring.
- Rachelle, deux heures de colle après les cours. Dit-elle maintenant d'un calme froid en reposant le pistolet, reprenant sa craie qu'elle cassa accidentellement, apparemment vraiment énervée.
Je referme les yeux, me rendormant pendant que Lise se lamentait sur son pupitre.
*
<<- Rachelle... Me réveilla une voix.
- J'ai encore des heures de colle ? Demandais je sans bouger.
- Justement, elles commencent.
Je reconnus la voix de Lise.
- Je vais rester ave toi, mais pas jusqu'au bout. Juste le temps de remplir les problèmes d'anglais à rendre pour demain.>>
Je n'écoute pas et me rendors encore.
Au moins, j'aurais de l'énergie pour cette nuit. Et puis à forces, mon pupitre devient confortable.
*
Lorsque je me réveille, je trouve Lise endormie sur le pupitre à côté de moi, sa feuille bien remplie attendant sagement au bout de la table.
Je me redresse et m'étire, prenant son devoir.
Autant aller la reposer, je reviendrais après la réveiller.
Elle est mignonne comme ça.
J'ouvre la porte de la classe silencieusement.
Il est 19heures, c'est normal que plus personne ne soit là, mais ils auraient plus engager un surveillant pour les heures de colles.
Feignant.
Je rentre sans aucune gêne dans la salle des profs et essaye de glisser la copie de Lise dans le casier. Étant trop petite, je me hisse sur la pointe des pieds, au vu de ma maudite taille.
Ayant échoué, je scrute la salle à la recherche d'une chaise, mais toutes avaient disparues.
Je recommence en m'aidant des casiers, m'appuyant dessus pour aller plus haut.
Je maudis ceux qui ont installés des casiers aussi hauts.
Je saute au final et alors que j'allais abandonner, quelqun me prend la feuille des mains et la met pour moi.
Je descends de mes pointes et me retourne vers la personne qui m'a aidée.
C'était un garçon, plus grand que moi.
Il avait les cheveux blancs et les yeux bleus clairs, un air tranquille sur le visage.
<<- Merci...Le remerciais je en le dévisageant.
Il faut avouer qu'il était très beau.
En même temps, je ne croise que des garçons très beaux.
Hum.
Sortant de mes pensées, je me rends compte qu'on est trop près l'un de l'autre.
Je tente de reculer, me cognant contre les casiers.
Lui fait un sourire tranquille.
<<- Bonjour.
- Bon...Bonjour ? Hésitais je en reculant le plus possible, me collant aux casiers.
- Merci de m'avoir aidé, Rachelle. Dit le garçon alors que je le dévisage.
- Tu..Tu...Balbutiais je en reculant encore. Attends, tu n'es pas un serpent ? N'est ce pas ?>> Vérifiais je angoissée par son sourire. Il est bizarre, mais pas de la même façon que moi.
- Non, je suis un humain en ce moment. Répondit-il, étonné. Ça ne se voit pas ?>>
J'écarquille les yeux.
Ok, Lise n'est pas folle.
Alors que j'étais dans mes pensées, je ne l'ai pas vu s'approcher.
Je lève les yeux vers lui.
<<- Pourquoi tu es là ?
- Je suis venu te voir, car tu es ma fiancée.
- Que...JE NE SUIS PAS TA FIANCÉE ! M'indignais je en m'acccroupissant, passant entre ses jambes rapidement et me relevant derrier lui, lui feulant dessus.
- Mais...Ta marque agit comme une alliance. M'informa t-il en me montrant du doigt.
- D'où tu me marques sans raison ?
- Mais j'avais une raison !
- Tu aurais pu me demander !
- Je n'y ai pas pensé...
- Rachelle ?
Je tourne la tête vers Lise, qui se tient dans l'encadrement de la porte, se frottant les yeux.
- Il y a vraiment quelqun qui est venu ! M'écriais je en me recroquevillant derrière elle, espérant être cachée.
- Neh, tu es mignonne Rachelle. Rigola le garçon.
- Je ne connais même pas ton nom ! Lui rapellais je.
- J'avais oublié ! Je suis Tsubaki.
- Tu ne peux pas l'emmener sans l'accord de ta divinité. Intervient Lise.
- Mon maître a disparu, et m'a libéré. Donc, je peux tout à fait m'occuper de Rachelle. Rétorqua t-il.
- Je ne suis pas un animal de compagnie ! Soufflais je de ma cachette.
- Je ne pense pas qu'elle t'appreciera si tu la kidnappe. Lui fit remarquer Lise.
- Je me fiche de son avis, elle finira bien par m'aimer si elle reste à mes côtés pour l'éternité. Dit-il, presque menaçant.
Et puis, je l'ai marquée ! S'exclama t-il gaiement.
- Déjà, vous pourriez commencer par être amis. Envisagea l'hybride, la tête dans le menton. Tu ne connais pas Rachelle si tu crois qu'elle va gentiment se laisser faire.
- Je ne veux pas que les autres garçons la regardent. Fit-il dédaigneux.
- Tu es bien possessif pour quelqun qui l'a vue un quart d'heure dans sa vie. Se moque la louve.
- Elle m'a caressé la tête !>> Se défend alors le serpent.
Pendant qu'ils se disputaient, je marche lentement en dehors du bâtiment.
Absorbés par leurs raisons, ils ne me remarquèrent pas.
Je passe alors en mode neko le plus discrètement possible, et file sous la pluie jusqu'à la forêt, que je n'atteins pas à cause de la rébellion d'une pierre.
Je me prends effectivement le pied dedans et tombe au sol, me coupant la joue au passage sur un caillou plus pointu que les autres.
Je ne me relève pas, la motivation ayant quitté mon corps.
Si on m'avait dit un jour qu'un serpent voudrait l'épouser, que je deviendrais amie avec un ordinateur, que je serais une survivante, princesse de tous les peuples, et que je voyagerais dans ses mangas, nul doute que j'aurais appelé la police pour faire incarcéré celui qui m'avait débuté de telles âneries.
Je me caresse, accroupie et sous la pluie, enfouissant ma tête dans mes mains.
J'en ai marre de ma vie, c'est trop le bazar pour moi.
Je ne pouvais pas juste rester dans mon pays natal, a fugué et voler ce qu'il me fallait pour me refaire virer de ma famille d'accueil, recommencant ce cycle à chaque fois ?
Je lève la tête, remarquant que je ne sentais plus la pluie.
Normal, il y a un parapluie au dessus de ma tête.
Je la penche alors en arrière, trouvant le garçon derrière moi.
<<- Ça va ? S'inquiète t-il.
- Tu ne peux pas juste me laisser tranquille ? Ça va trop vite. Je jure de ne plus jamais toucher aux serpents blancs bizarres !
- Tu es coupée. Remarqua t-il en ignorant ma phrase.
Il passa le pouce dessus, mais j'attrape sa main et l'éloigne.
<<- Je vais bien. Affirmais je. Alors, tu vas_ Atchou ! Me coupais je avant de finir ma phrase.
Je passe mes mains sur mon visage afin de chasser l'eau et me lève.
Le garçon me regarde, songeur.
<<- D'accord, je te laisse pour aujourd'hui. Capitule t-il en partant justement vers MA forêt.
<<- Et Lise ? Demandais je en m'apercevant de son absence.
- Disons juste qu'elle faut un petit somme.>> M'apprit-il en tournant à pein la tête, parlant avec un ton amusé.
Je retourne en classe en marchant.
Je suis déjà trempée, un peu plus ou un peu moins...
Ah oui, Lise est endormie par terre dans le couloir.
Je soupire et la soulève pour la mettre plus confortablement...Sur son pupitre.
Elle est sèche, la chance.
Je fais de même en déplaçant le mien devant Ritsu qui s'allume lorsque je touche son écran.
<<- Rachelle ? Et Nomida-Chan ? Mais, il est 20h 45min et 67secondes, pourquoi vous n'êtes pas chez vous ?
- Je t'ai promis de t'expliquer, non ? Lui rapellais. Je tiens toujours les promesses faites à mes amies.
Je vis son visage s'éclairer.
- Ritsu, mais si tu dis quoi que ce soit, je te transforme en tas de ferailles, vu ? La menaçais.
Elle me sourit en se mettant au garde à vous.
- Oui chef !
- Ok. Je ne le dirais qu'une fois, alors écoute bien, je la préviens; je travaillais à une bibliothèque qui me servait de logements, la vieille qui s'en occupait ne pouvait en faite pas l'embauche, je me suis faites virée, je dors ici puisqu'il pleut et sinon je dors sur le toit des immeubles. Voilà.
- Tu as une vie étrange.
- Je suis la première au courant.
- Tu es blessée au visage.
- C'est rien, ça va vite arrêter de saigner.
Elle sortit néanmoins un pansement avec son bras articulé, qu'elle s'est procuré on ne sait où.
Je ne tente même pas de résister et le place sur ma coupure, puisque ça lui fait plaisir.
On parle ainsi jusqu'à tard dans la nuit, elle doit être aussi contente que moi d'avoir de la compagnie.
Lorsque je commence à somnoler, il est 1h25.
Je ne sais pas à quelle heure je m'endors, mais je sais quand je me réveille, alertée par le bruit d'un feutre que l'on ouvre.
Je me redresse lentement, avant d'ouvrir les yeux et voir Nakamura et Akabane avec différents feutres indélébiles de plusieurs couleurs, sur le point de me dessiner dessus.
<<- Karma Akabane, Rio Nakamura, vous allez mourir. Dis je calmement, alors que les deux complices reculaient pour aller chacun se trouver un bouclier humain.
En les suivant, je vois que toute la classe est arrivée, sauf le poulpe.
<<- Karma, je t'aurais quand tu reviendras à ta place. Me moquais je en faisant un signe vers le pupitre à côté du mien.
- Pas si je change de place ! Rétorque t-il en posant ses affaires à l'opposé de moi.
On commence tous les deux à se lancer des insultes, puis carrément les feutres, débouchés bien sûr.
J'arrive facilement à les esquiver, mais Karma à moins de chances et s'en reçoit un en plein dans le front, qui lui trace un trait rouge voyant.
Je rigole en le pointant du doigt.
<<- Karma se reconvertir en panneau de signalisation !
- Alors toi...>>
On se jette l'un sur l'autre avec nos feutres, lui vert et moi rouge.
Il n'arrive même pas à me toucher, alors que je lui ai tellement vadrouille le visage et les mains qu'on pourrait le prendre pour un panneau stop.
Alors qu'il allait réussir, je saute sur un pupitre.
<<- Fais pas cette tête, tu es assorti à des cheveux comme ça ! Me moquais je.
- Tu ne perd rien pour attendre.
- Veuillez rétablir le calme, on Achille un nouvel élève aujourd'hui. Intervient le monsieur aux cheveux noirs, le prof de sport je crois ( Je ne suis jamais allée à ce cours ).
Il me regarde debout sur le pupitre d'un garçon interloqué, puis Karma couvert de rouge. Il reste impassible.
- Karma, va te nettoyer le visage. Ordonne t-il cependant.
- C'est indélébile monsieur. Refuse t-il en se posant sur la chause de tout à l'heure, à mon exact opposé.
Toujours debout sur le pupitre, je débouche mon feutre et mime avec un pistolet avec lequel je lui tire dessus, en soufflant bien sûr après la fumée.
<<- Appelez moi la reine des feutres indélébiles. Me pavanais je.
- Et Rachelle descends de là. Soupire le prof de sport.
- Rabat joie. L'insultais je avant de sauter de la table et de regagner ma place, lançant au passage le feutre à la blonde qui me félicite d'avoir battue Karma à l'aide de son pouce levé.
<<- Bon, vous allez acceuillir un nouvel élève aujourd'hui, merci de bien le traiter. Commença Karasuma alors que je venais de m'asseoir.
Je pose lourdement mon cartable au sol, puis regarde la tête du nouveau.
<<- Tsubaki ?! Mais qu'est ce que tu fais là ?! M'exclamais je, surprise.
- Je viens étudier ?>> Suppose t-il en me souriant.
Je m'écroule sur mon pupitre.
<<- Alors tu vas te mettre...Réfléchis le prof.
- Là bas. Le coupa Tsubaki en montrant la place à côté de la mienne du doigt.
Je sursaute et lui fait une croix avec les bras.
- Non ! C'est mort ! Refusais je alors qu'il n'attendait même pas de réponse pour marcher entre les rangs.
Voyant qu'il s'approchait, je tire le pupitre à moi et pose mon sac dessus.
Il s'arrête à côté de son pupitre et se tourne vers moi pour me regarder.
Je lui feule dessus.
Il rigole avant d'enlever mon sac qu'il pose à côté du sien, de son côté donc LOIN DE MOI.
Il s'assoids ensuite, bien que j'ai rapproche nos pupitres.
<<- C'est gentil d'avoir rapprochés nos pupitres.
Je rougis.
- C'est pas ça du tout ! M'indignais je.
C'est la premier fois que je rougis, je crois.
Je lui pousse ensuite l'épaule.
- Allez psssh ! Ouste ! Va t-en ou au moins décale un peu ton bureau !
- Je vous laisse, votre professeur ne devrait plus tarder à rentrer d'Amérique. Nous arrête t-il avant de sortir.
En un instant, toute la classe se retourne vers nous, et nous nous regardons avec Tsubaki, lui avec son air calme éternel, et moi avec des flammes dans les yeux.
Je recommence à le pousser.
- Mais laisse moi tranquille ! Retentais je sans succès.
Je décale alors mon propre pupitre au maximum vers la fenêtre, creusant un espace de dix centimètres.
C'est mieux que rien.
Alors que j'étais affairée, plusieurs filles de la classe se sont approchées de mon voisin.
Je n'avais pas remarqué, mais Karma nous regardait avec un regard meurtrier.
Qui va à la chasse perd sa place.
<<- Tu t'appelles Tsubaki ? C'est joli ! Le compliments numéro 3.
- Tu as quel âge ? Papillona numéro 2.
- Tu as une copine ? Demanda numéro 1.
- Oui, c'est Rachelle. Répondit-il gaiement.
- HEIN ?! M'écriais je en me jetant sur lui pour plaquer mes mains sur sa bouche. Qu'est ce que tu racontes ? Arrête de mentir !!! M'exclamais je encore plus rouge qu'avant.
- Eh bah alors Rachelle, on est deux à être rouge maintenant. Me charrie justement Karma.
Je le fusille du regard alors que Rio, fille numéro 3, sort un marqueur bleu de sa poche et me le tend.
<<- Je vais te rajouter quelques couleurs, Akabane. Le menaçais je en ricanant, débouchant mon feutre.
Il avala sa salive.
- Essaye un peu. Me defit-il néanmoins.
Tout le monde autour se dégagea, craignant pour sa vie.
Ignorant complètement Tsubaki qui était surpris de ce brusque changement d'attitude, je marche vers Karma en faisant tourner mon feutre entre mes doigts pendant qu'il s'en procurait un.
- Prêt à perdre ?
- Prête à perdre ? Dit-on en même temps.
On se toise avant de commencer le combat en criant.
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Rachelle
ParanormalSalut tout le monde ! Je précise que cette histoire contiendra des fautes d'orthographe ;^; Gomen Rachelle est une jeune fille orpheline. Migrant de famille d'accueil en famille d'accueil, son seul plaisir dans la vie et de défier chaque personne q...