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J'ouvre les yeux.
Et tout les souvenirs de la veille me reviennent en tête.
Je regarde alors mon environnement, me rappelant que je me suis évanouie au pied d'un arbre.
Je suis dans une chambre turquoise.
Dans un lit.
Je tourne la tête et me redresse.
Une fenêtre à gauche.
Une porte, en face, à côté une armoire, et une autre porte.
Je soulève la couette, et soupire de soulagement en voyant mes vêtements.
Je me lève et m'étire.
Alors, je refais le compte des pouvoirs que j'ai retrouvés.
En espèrent ne pas les avoir perdus à nouveau.
J'essaye de tester mes pouvoirs, mais rien ne ressort à part ma vitesse et ma force.
Génial. Non vraiment, super.
C'est bien le moment, franchement.
J'inspire un coup pour me calmer.
J'inspire, j'expire.
Calme toi.
Lorsque je rouvre les yeux, une tornade finit de se dissiper.
Mon cerveau réfléchit.
Personellement, j'en suis incapable.
Attends... Et si...Je pouvais utiliser seulement les pouvoirs que j'avais avant ?
Genre, je mange du feu, et je peux l'utiliser ?
Les ombres, la lumière, le vent, l'eau ?
À tester, je ne tiens pas à crever.
En parlant de ça...Je me pince le bras.
Toujours rien.
Ouaaaaiiiiis.
Me reprenant, je me rappelle que je suis en terrain  inconnu.
J'essaye de ne pas faire de bruits en me déplaçant et essaye d'ouvrir la porte en face de moi.
Verrouillée.
L'autre donne sur une salle de bain.
Et en la voyant, je me rends compte de quelque chose.
Quelque chose de très important.
Extrèmement important.
Je me retourne, observe plus attentivement ma chambre, additionne la taille du jardin, le manoir.
CES GARS SONT B*RDELS DE RICHES.
Ça ne va pas trop m'aider, mais c'est bon à savoir.
Je marche donc vers la fenêtre et l'ouvre.
Je me rends compte que je suis à la moitié de mon ancien immeuble.
C'est à dire très haut.
Mais alors très très haut.
Je referme prudemment la fenêtre.
Et une idée très intelligente me vient.
Les boules.
J'en crée quelques une de feu.
Et essaye de les lancer par terre.
Sans résultats.
Je la mange.
Et mon corps s'embrase.
Je règle rapidement la température et m'assoids sur le lit, vidée.
Ça prend beaucoup d'énergie.
Après un moment, je vais dans la salle de bain et enclenche l'eau.
En mettant mes mains dessous, j'arrive à créer facilement quelques bulles sans trop me fatiguer.
Avec celles de feu, elles flottent autour de moi.
Tant mieux...Pensais je en rouvrant la fenêtre.
J'inspire à nouveau et lorsque je souffle, de nouvelles bulles apariassent.
Enfin un point positif.
Mais alors que je ma rasseyais sur mon lit, elles disparaissent.
Je soupire.
Et elles raparaissent.
Je ne cherche même pas à comprendre.
Elles tournent et viennent se poser en ceinture autour de ma taille.
Et si...Je réfléchis à nouveau.
Je me se que si les vampires s'emparent d'une de mes boules, il pourra contrôler mes éléments, enfin je suppose.
Je peux manger directement les éléments ? De toute façon, manger me convient parfaitement.
Bon. On va faire avec, hein ?

Je marche vers la porte fermée et m'enfonce d'un coup de pied.
Je m'avance rapidement et lève immédiatement la tête.
Avec un sourire, je saute sur les poutres grâce à mon pouvoir de saut.
Yes.
Je regarde au sol, maintenant 20 mètres me séparent du sol.
Avec un plafond aussi haut, tu m'étonnes qu'ils sont riches.
Je marche tranquillement sur la poutre, vu qu'elle est assez large.
Je m'arrête et m'accroupiis, voyant deux vampires en bas, en pleine discussion.
Je n'ai rien compris, j'étais trop haute, mais à mon avis, ils ont entendu la porte tomber peu après que je l'ai enfoncée.
Eh, je l'avais dit que toutes les portes auxquelles je m'attaquaient étaient vaincus !
Je secoue la tête, reprend ma marche.
Un cri hystérique retentit dans une chambre un peu plus loin.
<<- AYATO ! Oh j'y crois pas vous existez vraiment !>>
PAF.
Je comprends à ce bruit que Lise s'est évanouie.
Le vortex l'a privée de ses capacités mentales, c'est triste.
Je me retiens de rire en voyant le vampire aux chevux rouges sortirent de la pièce, se tenant les oreilles.
Identification : Ayato.
Ayato= Cheveux rouges.
Validé.
Je réfléchis rapidement.
Est ce que ça avait le coup que je me transforme en neko ?
Sous ma forme de demi chat, je serais encore plus discrète.
Mais j'aurais de plus l'instinc, l'ouïe fine, les odeurs, la vue...
Convaincue, je me redresse sur la poutre et me concentre.
N'ayant jamais ait cette transformation, j'essaye de l'effectif comme avec celle du démon.
<<- Euhm...Neko Soul ! Chuchotais je en plaçant mes bras le long du corps.
J'attends une minute, puis deux.
Au bout de la troisième, j'abandonne.
Je soupire et me rassoit sur la poutre.
Sans grande conviction, je m'accroupis.
Ayant vraiment besoin de changer ma vision, je mets une main sur mes yeux.
Bah ouais, si on se transforme, autant que ce soit stylé !
<<- Euhm...Réessayais je, regardant en bas par mes doigts écartés. Mode neko ?>>
À mon grand étonnement, mes oreilles se rétractèrent pour repousser sur ma tête, alors qu'une queue poussait dans mon dos.
Étonnée, je regarde cette dernière, qui descend jusqu'à mes cheville, lorsque je me rends compte que...
<<- Oh non ! Elle m'a fait un trou dans mon seul jean !>>
M'exclamais je doucement en ratant ma queue.
Je tâte ensuite mes oreilles.
Elles sont toute douces.
Maintenant que je les aient, j'arrive clairement à entendre des sortes de courant d'air en dessous de moi.
Les vampires qui se déplacent à grande vitesse, devinais je tout de suite.
Je me relève et saute le poing en l'air, heureuse d'avoir réussi ma transformation sans aide.
Je pose ma tête sur ma main, songeant à un petit détail.
Je prends une mèche de cheveux.
Marron. Rien n'a changé.
Pour mes yeux, je ne sais pas.
J'hausse les épaules et continue un peu mon chemin avant de remarquer une grande fenêtre.
J'écoute attentivement, guettant le coup de vent caractéristique aux vampires qui courent.
N'entendait rien, je saute aisément de ma cachette et artères avec souplesse, sans un bruits, sur le sol.
Je me félicite mentalement de m'être transformée en Neko.
Mais au moment exacte où j'aurais la fenêtre, tout comme le démon, ma transformation disparue.
Ouais, il faudra que je m'entraîne... Soupirais je.
Je vérifie distraitement mon pantalon qui s'est réparé comme par miracle.
Et je me penche sur la rambarde.
C'est haut.
Très haut.
Je soupire et me met debout sur le morceau de fer.
J'avale une bille d'eau et m'étonne lorsque la sensation agréable de froid descend le long de ma gorge.
C'est pas désagréable.
<<- Ou, Chichinashi !>>
Je me tourne. Encore lui ?
Sans le quitter des yeux, je le dévisage.
Ouais, j'en viendrais presque à comprendre les fantasmes de mes amies.
Il est plutôt canon.
Mais j'en ai rien à faire d'être en couple, ça se fera pas de sitôt !
Sortant de ma bulle, je soupire.
Et je fais un pas en arrière, tombant dos au sol.
J'écarte les bras, appréciant le contact du vent.
Ce n'est pas désagréable, ça non plus.
<<- J'adore sauter des fenêtres.>> Remarquais je.
Woh, je suis atteinte aussi.
En attendant, je me retourne sur le ventre, et constate que le son se rapproche très rapidement.
Je tourne la main et de l'eau sourire se nulle part crée une bulle où je m'enfonce profondément, à cause de ma vitesse.
Je ne laisse pas le temps à mes branchies de se créer et la fait éclater.
Je me retrouve accroupie, avec mon physique de sirène.
Je soupire et ramène en arrière mes cheveux trempés.
Je me relève et m'étire.
<<- Je pensais que j'allais ressentir un choc, vu la hauteur...M'étonnais Je en mettant mes mains derrière ma tête.
Une goutte d'eau coule le long de mon cou.
<<- Ah oui, Me rapellais je, si je tête mouillée, je vais tomber malade.
Il ne vaudrait mieux pas...>>
J'attrape un bille de feu et l'avale.
Cette fois, c'est comme si j'avais mangé une boule d'épices.
Ou trop de moutarde.
La sensation remonte et pique mon nez, et enfin ça se calme.
Pendant deux secondes.
Après mon corps prend à nouveau feu.
Je règle la température mentalement sur moyen, donc pour que ça ne brûle pas mes vêtements, car je ne tiens pas à me retrouver à poil non plus, merci.
Je marche ensuite d'un pas tranquille vers le grillage, toujours enroulée d'un doux feu bleu qui me tendit peu à peu mon apparence véritable.
Lorsque que mes cheveux flottent autour de ma tête à cause de la chaleur, sans vérifier, je sais qu'ils ont retrouvés leur couleur marron.
Je tente dans un geste vain de les plaquer contre ma nuque, mais l'air les gonflent et ils se renvolent.
<<- Rachelle !>> M'appelle une voix à la fenêtre.
Je lève la tête et la tourne légèrement, avant de reconnaître la voix de Lise et de scruter en vain les fenêtres pour voir son visage.
Là, deuxième étage.
Lise me fait des grands signes de bras.
<<- Qu'est ce que je fais là ? Me crie t-elle. Et toi ? Tu me laisses ?
- Attends j'arrive !>>
Lui criais je en retour.
Je saute un peu sur moi même, prend une meilleure position, et pars à toute vitesse pour prendre plus de hauteur.
Je saute de toutes mes forces et atteris un peu au dessus de la fenêtre de mon amie.
Je me raccroche à un renforcement du mur, visualise la fenêtre, et me laisse glisser dans la chambre de mon amie.
Je roule plusieurs fois sur moi même avant de me prends en tête de lit et de retomber sur le dos en étoile de mer.
<<- Rachelle la moquette ! S'indigne Lise, les poings sur les hanches.
Mon feu s'étend de lui même et je ferme les yeux.
<<- J'ai la tête qui tourne...>>Gémis je en lui tirant la langue.
La porte s'ouvre en claquant contre le mur.
<<- Elle est là ! Pas bouger, bitch-san !>>
Je lève la tète et gromelle.
<<- P*tain pas lui ! Criais je.
Je prends une boule de feu sans me relever et la mange.
Alors qu'il approchait, je lui lance un regard noir.
<<- Pas bouger, bitch boy. Le menaçait je.
Il s'arrêta, troublé, avant de rire.
<<- Nfu~ Tu es drôle, cocotte.
Reiji apparut à ses côtés.
<<- Ah, tu es là. Ce n'est pas très poli de t'enfuir comme ça.
Je le fixe, et il me fixe.
À un moment, sans détourer le regard, il fait un pas vers moi.
Je ferme les yeux et m'enflamme, colorant mon feu froid d'un beau rouge orange.
Je rouvre mes paupières et me lève paresseusement et m'étire.
<<- Bon bah à plus Lise. Souris je depuis le bord de la fenêtre.
- Bye Rachelle. Répondis distraitement l'hybride en regardant d'un oeil inquiet le vampire roux à chapeau.
Je grimpe sur le rebord et mange une bille de vent, éteignant mon feu alors que je sautais.
Provoquant une forte tempête qui plaque mes vêtements contre moi, je regarde d'un mauvais oeil le roux avant de sourire sadiquement.
<<- Ah, tu as retrouvé ton chapeau...Articulais je en le dévisageant.
Il croisa ses bras sur sa poitrine.
Je mets mes mains en coupe autour de ma bouche et souffle.
Le chapeau s'envole par la porte ouverte.
Alors que le vampire disparaît, je rigole et raterris au sol.
Mangeant une énième boule de feu, je me balade dans le jardin, les mains derrière la tête.

RachelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant