Chapitre 6

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Je marchai dans les couloirs du QG de central. Tout était sombre, les lumières ne fonctionnait plus. Seul mes pas se faisait entendre. Voulant vérifier quelque chose, j'ouvris une porte, celle du colonel et là, tout s'arrêta. Le lieutenant, assis sur sa chaise, Breda et Havoc allongé cote à cote. Et les autres... Tous baignant dans une mare de sang. J'ouvrit une autre porte et ce fit un océan de liquide rouge qui l'engloutis. Je sentais quelque gouttes glissaient à l'intérieur de sa gorge. Tous était mort...
Je nageais un instant, pris de haut de coeur, et là, je vis le corps d'Alphonse flottait. Ses cheveux était devenu rouge, c'est habits étaient imbibé du liquide. Et là, il tourna la tête vers moi.

- Tu n'as rien fais pour me protéger. Tu m'as juste regardé.  Pourquoi Ed-ward ?  Pourquoi ?  Si nous sommes mort aujourd'hui, c'est à cause de toi. A cause toi.

Non... Non... Non... NON .... NON .... NON ! NON !

Je fus réveillé par des personnes qui me secouait l'épaule. J'ourvis un oeil et vit une femme au cheveux noir et a la blouse blanche parlait avec le colonel et le lieutenant. Mon frère, lui, me regardait fixement.

- Nii-san...

Non.... Alphonse... Non.... Ne dis rien... Je sais que c'est de ma faute... Je sais... Je sais...

- Je sais....

Sans m'en rendre compte, je venais de parler à voix haute. La femme, qui devait sûrement être un médecin, s'approcha de moi et prit ma température.

- Quarante trois de fièvre. C'est assez grave. Je ne crains qu'il ne faille qu'il reste ici quelque temps.

- Mais ... Nii-san ?

Je ne le regardai plus. Je n'avais envie de voir la haine se reflétait dans ses yeux. C'était de ma faute. De ma faute. Je me rallongeai et referma les yeux. Je répétais, sa voix haute, tel une litanie :

- Ma faute, ma faute, ma faute...

- Nii-san !

- Ma faute, ma faute, ma faute....

- Fullmetal, repose toi.

Et là porte se referma. J'entendis la fenêtre s'ouvrir et quelqu'un rentrait. Mais je continuai, ne prêtant attention à ce qui m'entourais.

- Arrete, mon ange. Sinon , ils t'enverront croupir dans un asile. Et tu n'es pas fou ! Hei, mon ange ?

- Ma faute, ma faute, ma faute...

- Si tu veux que je te donne un question,  arrete d'écouter les autres. Ne suis que ma voix.  Tu te sentiras bien mieux. Et un jour, je te liberais. Tu te sentira bien mieux. Mais pour l'instant, sache que si dans le futur tout le monde est mort, c'est parce que tu as été pathétique et lâche.

- Lâche... Lâche... Lâche...

- Oui, c'est cela... Maintenant adieu min ange. Je reviendrai te voir plus tard... Mais rappelle toi ta réelle nature : la lâcheté !

Et il partit, me laissant seul, me sentant pitoyable. Je n'avais plus aucune envie de m'endormir et décida de me lever. Je m'approcha de la fenêtre ouverte et regarda la lune. Bientôt, oui bientôt, je serai libre. Mais pour cela, il fallait que j'aille tuer les homunculus. Je mis mes deux paumes de main sur le rebord et laissa pendre mes jambes dans le vide.

Quelle étrange sensation. Je me sentai immédiatement mieux. Je savais que le vent pouvait me faire tomber, je savais que je risquai ma vie... Mais quelle importance ?  Quelle importance ? Je devais être au cinquième étage. Assez pour ce casser une jambe. Pas assez pour se tuer. Je voulus essayer. Pour tester mes limites. Pour voir. Pour apprendre. Mais une voix m'en empêcha. Un mot me bloqua. Des mains m'empêcher de tomber.

- Fullmetal !









Ne meurs pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant