J'entrouvre mes yeux.
J'étais allongé sur le canapé du salon couverte avec ma robe de chambre et tête sur un petit oreiller.Je me lève et consulte l'horloge de la cuisine.
11h20
« Déjà ???!!! »
Aujourd'hui il n'y avait pas cour heureusement, mais tout de même...
Je retourne m'assoir sur le canapé.
Comment ai-je pu me réveiller ici et non pas dans ma chambre ?...
ça y est, ça me reviens.
Je me remémore l'affreuse soirée d'hier...
Le bruit
La fille
Le chat...
Ma chambre...Hier je n'osais même plus y retourner.
C'est pour cela que je m'étais retrouvée ici...J'ai dormis au salon parce que j'avais peur.
Pourtant, en cherchant bien, il n'y avait pas de quoi avoir peur.
Je n'étais pas responsable de cet incident. Tout ce que j'ai fait, c'est me débarrasser des dégâts. Après tout, je ne voulais pas garder un cadavre de chat dans ma chambre toute ma vie...De plus, les voisins n'ont toujours signalé aucune alerte et à cet heure ci, les éboueurs sont normalement déjà passé et ont emporté avec eux le cadavre...
soudainement je me relève du canapé.
Je dois voir papa aujourd'hui !
Je me dirige vers les escaliers pour monter dans ma chambre, mais à peine arrivé devant la première marche, j'étais devenu soudainement paralysée. Mes jambes ne voulaient plus avancer, elles tremblaient. Quelque instant après je m'étais sentie obligée de m'appuyer contre le mur pour pouvoir tenir debout.
Pourquoi cette réaction si étrange ? Ce n'est que ma chambre après tout.
Mais les derniers évènements qui sont passés ont été suffisamment choquant pour me mettre dans tout mes état.
Je ne suis qu'un petit-être fragile...
Je renonce donc à monter à l'étage et décide de partir au sous-sol à la buanderie pour prendre des vêtements dans panier à "linges propres" et me changer dans la salle de bain.
Ce n'est vraiment pas ce que je prévoyais de mettre, mais ça fait l'affaire.
mon téléphone s'était mis à vibrer.
Un message...
Numéro Inconnue
Ah non ! Je supprime de suite la notification.
Ce n'était vraiment pas le moment de m'attirer plus de problèmes en ce moment.Il fallait que j'envoie un message à mon père pour lui donner rendez-vous.
"Coucou papa !...."
Non.
"Père, il faut que... "
Non...
"Papa stp tu peux venir au parc près de la piscine j'ai un truc à dire..."
Non !C'était incroyable. J'avais du mal à envoyer un message à mon propre père.
Pourtant nous avions discuté de choses bien plus intimes et bien plus folles que ça.
Depuis que son mariage m'a été annoncé, je ne le vois plus du même œil. Moi qui pensais que nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre... il ne m'a même pas parler de ça.Quel traître...
Non... tout de même c'est un mot un peu fort. Tout à coup j'avais composé le numéro pour l'appeler.
S'il faut lui dire quelque chose, autant le faire de vive voix.
Ça sonnait, mais j'étais tout de même tombé sur la messagerie.
Bingo !
En temps normal, le fait qu'on ne me réponde pas m'agace, mais là, ça ne pouvais pas mieux tomber. Je n'avais qu'à lui laisser un message vocal, sans avoir peur d'être interrompu, et espéré qu'il l'écoute le plus tôt possible.
« Allô papa ? C'est moi, Joanne, tu sais ta fille... ( enfin je crois.)... est-ce que tu pourrais venir dans le parc près de la piscine ? Je dois te voir et c'est urgent... ne me pose pas un lapin s'il te plaît. A plus. »
Je raccroche.
Écoute vite mon message s'il te plaît.
Je remonte au salon. Par la fenêtre, le ciel paraissait dégagé, sur internet, la météo affichait des températures plutôt bonne pour la saison.
En bref, c'était l'occasion ou jamais de sortir pour se vider un peu l'esprit.Je m'empresse d'enfiler la première paire de baskets qui me tombait sous la main, et de sortir en la maison.
En pensant à fermer la porte à clé bien sûre !
Pas d'écharpe ni de veste. Je voulais sentir le vent dans le cou, et le laisser soulever ma courte chevelure brune.
Ça fait du bien.
Je marche,
Saute,
Parfois je me mettait à courir.Les rues étaient désertes,
Normal, aujourd'hui est un jour férié.J'avais l'impression que la ville m'appartenais.
Je marchais encore et toujours. Je ne consultais pas ma montre.
Je ne voulais pas rentrer avant que mon esprit ne soit complètement vide.J'avais marché tellement longtemps que j'étais arrivé au centre ville qui lui aussi était pratiquement désert.
Rien de surprenant comme c'est fériée.
Je m'amusais à examiner les vitrines des magasins fermé, avec leur mannequin déshabillées...
On dirait que les boutiques sont des prisons et qu'eux sont les pénitenciers.
Voilà, c'était comme cela que je les voyais.
Le temps passait tout de même.
Toujours pas de réponse de papa...
Espérons qu'il ne l'a pas écouté et qu'il compte me répondre au moins.
Je continue ma promenade.
Elle n'était pas déplaisante.
Les rues désertes me procuraient une sensation de tranquillité.Personne pour te voir
Te juger,
T'agacer,
Te parler,
T'enquiquiner...Alors que je continuais à déambuler dans la rue, une ruelle que je n'avais jamais remarqué auparavant attira mon regard.
C'était l'occasion ou jamais d'aller dans cette ruelle déserte.
VOUS LISEZ
Tu veux jouer ? [En correction]
Mystery / ThrillerLe jour de son anniversaire, Joanne reçois un mystérieux colis dont-elle ne connaît ni l'expéditeur, ni sa provenance.... « Et si ce cadeau était un cadeau du diable ? Cela expliquerait tout...»