Chapitre trois : attention Minuit

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Je m'avançais tout doucement dans la chambre.
La lumière était toujours éteinte.
Je ramassais un à un les morceaux de ma poupée.

Quel gâchis...

« Je venais de la recevoir... elle était si jolie et neuve... Peut être est-ce facilement réparable avec un petit peu de colle forte... ? »

Par chance, les morceaux était assez gros pour les rassembler.

« Joanne ?? Tout va bien là haut ?! »

Oh celle-ci !

Rien de tout ça serait arrivé si tu savais être plus adroite.... Parfois, j'ai juste envie que tu disparaisses.

J'ouvrais mon tiroirs et en sortais mon tube de colle forte.

Ça ne sert à rien...

Mais je voulais essayer quand même.

Moi qui étais douée au puzzle, je ne devrais pas avoir trop de mal.

Après quelque heures de galère ainsi que d'activités cérébrales intensives, j'avais finalement réussi à recoller tout les morceaux.

Ce n'est pas très fameux

Mais c'était déjà mieux que rien.

Je regardais l'heure :

23h30

Je reposais la poupée sur l'étagère. Soudainement un autre vent glaciale me traversait la poitrine.
Comme si une épée de glace était venu me transpercé...
durant quelque secondes j'étais tétanisée puis, après que ma paralysie partielle s'eu calmée, je m'étais brusquement retournée...

C'est bien ce que je me disais. La fenêtre était grande ouverte.

Pourtant elle ne l'était pas lorsque j'ai débarqué dans ma chambre tout à l'heure...

Enfin je crois.

Et ce froid qui me transperçait pour la seconde fois de la soirée...

« Je devrais m'habiller plus chaudement, une grippe est si vite attrapée ! »

Tout en cherchant un pull dans mon placard, je repensais à ce colis...
la poupée...
et puis ce petit mot que je me met à rechercher dans le paquet.

Refermez le cercueil avec sa poupée avant minuit pour se réveiller serein à trois heures du matin.

Et c'était seulement à ce moment là que je m'étais rendu compte que ce mot avait une suite, et que la feuille était pliée en quatre.

Comment ne m'en étais je pas aperçu avant ?

« Joanne, tu risques d'avoir bac +18 mention débilos si tu fais pas plus attention... »

Sur le reste de papier je lisais :

Tu as seize ans et viens de recevoir cette poupée.
Tu ne sais pas d'où elle vient ni de qui.
C'est normal.
Je l'ai moi même apporté.
Je suis resté devant ta porte pour vérifier que tu ai pris le colis.

Le jour où tu transgresseras la règle primordiale, elle ne te quittera plus.

c'était tellement absurde et angoissant à la fois. Une chose était sur, ce colis a dû être envoyé soit par un ami qui aime me taquiner, ou alors un dangereux psychopathe qui essaie de me faire peur.

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