Chapitre 4 : une rencontre mysterieuse

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Pour la troisième fois, j'éteignais mon affreux réveille qui n'arrêtait pas de sonner depuis une bonne demie heure.
Je ne voulais pas quitter mon lit.
Je ne voulais pas retourner en cours.

Je ne veux rien faire.

Avoir cour samedi quel abomination.

Malheureusement, j'étais bien obligé d'y aller. Je n'avais aucune envie que mon lycée contact ma mère pour signaler mon absence, j'estime en avoir assez.

Je sortais ( très difficilement ) de mon lit et sortais de ma chambre à pas lents toujours vêtu de mon pyjama.

« Maman ? Tu peux me préparer mon bol de céréales s'il te plaît ? Je vais être en retard... »

Tiens il n'y a personne...

Ma mère ne travaillais jamais les samedis. Mais le plus étrange, c'est qu'il n'y avait pas non plus de post-it sur le frigo pour expliquer son absence...

Bon tant pis...

J'ouvrais le frigo, et saisissais la bouteille de lait.

AUROEDJFJFBDNDBNFFNNFNFNFNFNFNFKNFNDPRPRFKOLPEOEKEKPRR.

Qu'est-ce que c'était que tout ce raffut là haut ?

Maman devait être encore dans sa chambre alors...

« Maman ? Est-ce que tu es encore tombé de ton lit ? »

Aucune réponse.

Elle devait sûrement encore dormir.

Je donnerais tout pour être à sa place...
la nuit dernière était là plus affreuse de toute mon existence assez courte...
ces cauchemars et ces bruits...

Ce message qui m'a rendu assez paranoïaque aussi.

7h30.

Plus le temps pour les céréales.
J'étais remonté en courant dans ma chambre.
J'enfilais mon pantalon, avais pris un sweat-shirt au hasard de mon armoire et enfile mes baskets.

C'est après m'être regardé dans la glace que j'avais constaté à quel point ma tenue était atroce.

« Tant pis, nous sommes samedi, c'est assez pour justifier ce manque de coordination vestimentaire. »

Je mettais mon sac sur le dos.

« J'y vais maman à ce soir ! »

M'avait elle  entendu ? Aucune idée.

Je refermais la porte à clé et courais vers l'arrêt de bus du mieux que je pouvais.

Oh non.
« Shit. »

Devant l'arrêt il y avait la bande à Max.
Une bande dans laquelle se réunissait des gens stupides et faibles d'esprits. Encore plus faible que moi alors que je ne suis pas une lumière.
Ensemble ils aimaient faire des choses encore plus stupides, mais comme c'est stupides, tout le monde aime.

Je suis stupide mais on ne m'aime pas pour autant, après ce n'est qu'un simple détail.

Je passais devant eux sans rien dire, en espérant qu'ils m'épargneraient leur stupidité pour une fois.

« Eh ! Joanne ! Incline toi devant Max La Menace ! »

Raté.
« Double shit »

Je saisissait  mes écouteur et mon mp3 de ma poche, et mettais le son à fond.

C'était la seule initiative que je pouvais prendre pour m'échapper.

Je n'entendais plus rien autour de moi.
Seulement ma musique.

Soudain on m'arrachait l'écouteur de mon oreille.

« Tu m'écoutes quand je te parle ?... alors c'est pour quand ce que tu m'a promis ?
-Je ne t'ai jamais rien promis du tout.
-petite menteuse ! Hey Carlito ! Viens par là ! ».

J'avais du mal à croire que ce fameux Carlito avait notre âge.

Il faisait quatre mètres de haut, tandis que mois j'étais à quatre mètres de bas.

Il était là debout devant moi.

« Si je n'obtiens pas ce que je veux, c'est lui qui s'occupera de ton cas... tu as compris ? ».

Je ne voyais absolument pas de quel promesse il parlait.
Je me remémorais toute les paroles que je lui avait dites alors que je ne lui avait jamais parlé.

Tant pis

Ils étaient comme ça la bande à Max, comme toutes les bandes de stupides aimée, ils aimaient parler pour ne rien dire et faire des promesses en l'air. D'ailleurs ils sont tellement stupides qu'ils les oublient au bout de deux jours.

Le bus arrivait.
Enfin.

Je me précipitais à l'intérieur.

Le bus était bondé de lycéens surexcités et de collégiens qui jouissaient de ce grand chahut.
« Vivement le permis. »

J'essayais de me trouver une place...

Comme si elle m'était destiné, il y en avait une que j'étais apparement la seule à avoir remarqué.

« Aïe ! » avait hurler quelqu'un alors que je m'apprêtais à m'assoir.

Oups.

« Désolé je ne t'ai pas vu, je n'ai pas voulu t'écraser, ça va ? »

J'étais ultra-confuse.

La personne ne m'avait pas répondu.

C'était une fille aux cheveux mi-long.
Peau blanche,
Cheveux noir,
Un pantalon militaire et un pull trasher noir.

Je ne l'avais jamais vu prendre le bus.

« Tu es nouvelle ? » lui avais-je demandé.
Elle ne m'avait pas répondu.

Elle regardait seulement par la fenêtre.
Dans ses mains, elle avait un carnet noir.
Ses mains étaient toutes griffées et mutilées.

« Si si je vous le jure ! Tiens même qu'elle est là-bas cette pétasse ! »

Hurlait Max.

Sa bande ainsi que quelque filles aussi stupides que lui se retournaient vers moi, puis ricanaient.

Les pauvres, elles sont stupides, ce n'est pas de leur fautes.

Si elles l'étaient moins, elles auraient compris que ce mec n'avait rien de drôle.

« Dit moi tu es en quel classe ? »

Avais-je demandé à la personne que j'avais faillit écrasé tout à l'heure pour engager la conversation. Qui sait, peut-être aurais-je trouvé enfin quelqu'un de censé dans cette cacophonie humaine.

Mais une fois que je m'étais tourné, personne.

Elle avait disparu.

Se serait-elle levé sans que je ne la remarque ?
Sûrement même si je me demandais comment est-ce qu'elle avait pu traverser tout ces corps sans que je ne m'en aperçoive...

C'était un fantôme sûrement.

Je riais

J'ai une imagination super débordante.
Presque stupide.

Tu veux jouer ? [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant