Partie 5

130 6 0
                                    


Hello! Bonne lecture.

Booba Idrissa

Non mais je rêve ou quoi ? Je n'ai pas commandé une femme suicidaire moi ! Lorsque l'on m'a appelé (plutôt déranger) pour me dire que mon épouse a essayé de se tuer, je me suis dit que c'est un canular, mais quand je l'ai vu aux infos, j'ai vue rouge. Elle a tout ce qu'il lui faut, y compris mon amour. Je l'aime sincèrement. Mais vraiment, elle a déconer. Et elle ose me mentir. Le pire, elle a enlevé sa perfusion. Sérieusement ? Heureusement que le médecin était à coter. Mais ce qui m'a fait vraiment peur : il m'a dit que Salimata était indemne. Je pensais qu'elle était retombée dans le coma. Mais il m'a clairement dit que quelque seconde sans la perfusion n'allait pas la tuer. Il dit que c'était juste dans son subconscients et tralala.

Médecin : Cependant, il faudra qu'elle consulte un psychologue, parce que, du jour au lendemain, vouloir se suicider.

Moi : C'est louche.

Médecin : Exactement.

Plus tard, ses amies sont venues.

Rokhaya (en larmes) : Ma meilleure amie ! Dans un coma ! Non !

Moi : Elle dort juste tout va bien

Mamie : Mais, on l'a renversé et elle n'a rien ?

Adja : Ne voit pas le mal partout.

Rokhaya : Elle a raison.

Moi : Le plus important c'est qu'elle s'en est sortie.

Mamie : Bref, il faut que j'aille prendre des médicaments pour moi je ne me sens pas bien.

Adja : Ah bon ? Tu ne restes pas avec tes amies ? Si tu ne le fais pas pour nous, fais le pour Sali.

Mamie : Parce que maintenant on peut contrôler sa santé ?

Rokhaya (tout bas) : Fausse amie

Mamie : Merci. De toute façon ce n'est pas loin. Je peux marcher.

Qui peux croire que ce sont des meilleures amies ? On dirait que c'est Sali qui maintient l'union.

Je décide de faire des douas pour elle. Je refuse de croire qu'elle est dépressive ou je ne sais quoi. Ça doit être des êtres qui l'on attraper.

Mamie

Ils ont bien fait de construire une pharmacie à coter de l'hôpital. Je marche quelques minutes et reprend une autre boite de Doliprane. Si les douleurs persistent, je vais aller à la clinique. Malgré les médicaments, rien ne s'estompe. J'ai l'impression que rien ne change. Je commence à avoir peur. Mais je compte bien continuer mon enquête. Déjà, cette histoire d'accident n'est pas très claire. Si j'ai bien compris :

-Elle a laisser sa voiture TRES CHERE au travaille

-Elle a égarer sur sa route son sac PREFERE DE LUXE.

-Elle n'a pas regarder la route avant de traverser

-Elle n'a eu AUCUNE égratignures

En lisant ça à voix haute, je remarque l'incohérence de ce charabia. Il faut que je lui fasse un interrogatoire, en toute discrétion bien sûr. Quand j'arrive dans la chambre de la concerner, j'entant Idrissa reciter le Coran. C'est tellement apaisant. Et Salimata avait l'air de dormir comme un bebe. Et deviner quoi, les filles sont sorties bien loin de la chambre en train de snaper. Comment j'ai pu être aussi aveugle face à cette hypocrisie. Lorsqu'elle m'on vue, elles ont vites ranger leurs téléphones pour faire la place à des larmes de crocodiles. D'ailleurs, j'ai voulu aider Adja en l'inscrivant dans un centre pour qu'elle puisse travailler. Mais après l'incident du restaurant, elle a déserté de là-bas. C'est le directeur qui m'a demandé de ces nouvelles. J'étais plus surprise que lui.

Après le récital de Idrissa, Salimata ouvre doucement ses yeux. D'ailleurs, je préfère l'appeler Idrissa. Booba...je n'aime pas trop.

Rokhaya (actrice) : Salimata ! Tu es réveillée ! J'ai eu tellement...

Salimata : Tu peux arrêter de parler s'il te plait j'ai mal à la tête.

Niaw

Salimata : Pourquoi je suis là ?

Un autre élément a ajouté sur la liste.

Idrissa : Tu as essayé de te suicider

Attendez une seconde. Je n'étais pas au courant de ça !

Idrissa me regarde et remarque sa gaffe. Les autres n'avait pas l'air surprise. Mais qu'est-ce qu'on me cache encore.

Salimata : Soubhan'Allah ! Moi ! J'ai toujours été pieuse !

Idrissa : Pourtant tu as fait deux tenta....

Il est con ou il est con ? Il a oublié ma présence ou quoi. Trop bête.

Mais j'ai un autre élément sur ma liste.

Salimata (larmes aux yeux) : Ce n'est pas vrai. Je vais prier.

Rokhaya, elle, continuait à faire son cinéma. Adja aussi commençait à la suivre. Mais je ne peux rien dire. C'est la meilleure amie de mon amie.

Rokhaya : Je peux te parler ?

Elle parle à qui elle ?

Rokhaya : Arrête de tourner la tête.

Eh bien, elle a vite séché ces larmes.

Je la suis. Bien sûr, chihuahua Adja reste derrière elle.

Rokhaya : Déjà, sale vipère (ça commence bien) je te conseille de t'éloigner de nous. Tu te prends pour qui toi hein ? Tu es malade toi enfaite. Danga dof, beu parer fouy ak sa kanam bou melni fasse tchimm. Bou yabo deh nga guene sama life wala safara ngueye dondou. Mengue dem (Tu es folle et énervante avec ta face de cheval la tchimm. Tu as intérêt à sortir de ma life sinon c'est l'enfer que tu vivras. Tu peux t'en aller.)

Moi : Thanks.

Pendant son récit, chihuahua n'arrêtait pas de hocher la tête pour dire oui. C'est qu'elle n'aura pas de torticolis.

Elles étaient surprises de ma réaction. Elle pensait que j'allais faire un scandale et elles faire la victime. Cette technique a été beaucoup trop utiliser. Si juste si l'on insulte ma famille et mes amies, que je craque.

Je trouve Salimata en train de négocier avec son mari. Elle est si faible mais elle veut quand même prier. Ces temps-ci, j'ai remarqué qu'elle laisse quelques mèches de cheveux dépasser de son foulard mais aujourd'hui, nada.

Tout ceci est louche.

J'étais dans mes pensées lorsque je sentis remonter quelque chose. Je me dirige dans les toilettes de l'hôpital, sous les yeux inquiéter des personnes présente dans la chambre.

Ce que je vis dans le lavabo me laissa ébahie....

Qu'a-t-elle vu ?

Pourquoi notre héroïne change-t-elle de comportement ?

Votez et surtout COMMENTEZ !

Bye !

J'ai été maraboutéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant