Je tiens à m'excuser pour mon irrégularité...
Bonne lecture ! :)
___________________________La prochaine intersection à droite. Un virage et j'y suis. Je me retrouve dans une rue avec des maisons plus anciennes que la mienne. Je m'arrête au numéro indiqué sur le bout papier froissé dans mes mains moites. Je suis nerveux. C'est bête hein ? Mais je ne parviens pas à faire autrement. Dés que j'ai trouvé son adresse dans le dossier de la piscine - pas très innovant comme méthode, vous me direz - je me suis mis à stresser. Je pense que j'appréhende sa réaction. Depuis l'histoire du surnom nous ne nous somme pas parlé. De plus, elle a été catégorique : elle ne voulait pas que je vienne, mais moi, comme d'habitude, j'ai forcé.
Je m'arrête devant une petite maison toute mignonne. La mienne est d'un blanc immaculé, sans aucune vie - désespérant - tandis que celle-ci a du charme...
Je pousse le portail noir et m'avance dans l'allée. La porte en bois neuf me parait immense. Le stress... J'inspire profondément avant de toquer rapidement. Quelques secondes passent et la porte s'ouvre sur... un jeune homme à la carrure imposante... Je déglutis. Son air dur et renfrogné m'inquiète encore plus. Il n'a pas l'air commode. Non que j'ai peur mais je vous assure qu'il n'est pas rassurant... Je me reprend et tente de me présenter :
- Bon..bonjour, je suis là pour voir...Elinore...
A la suite de mes paroles son visage s'illumine et il me sourit.
- Viens entre, entre, s'empresse-t-il, je suis désolé, je ne suis pas présenté : Lucas le grand frère d'Eli.
Eli... Je trouve ça mignon. Ah, d'accord son frère. Il n'a pas l'air si méchant en fin de compte...
- Lucas, qui est-ce ?
Cette voix provient de l'ouverture face à moi qui, j'imagine, mène au séjour. C'est bien la voix d'une femme mais pas celle de ma brunette. Je présume donc que c'est sa mère. En effet, une femme brune se tient maintenant devant moi. La quarantaine et un visage d'ange - comme sa fille. La femme me souris :
- Bonjour, jeune homme, qui êtes-vous ?
- Bonjour, je..., commencé-je.
- C'est un ami d'Elinore, me devance Lucas en lançant un regard subjectif à sa mère.
Je me retiens de lever les yeux au ciel : s'il savait qu'elle m'adresse à peine la parole...
La mère d'Elinore sourit avant de reprendre un air sévère :
- Lucas ! Tu veux laisser ce jeune homme finir !
- Oui, pardon maman...
On dirait un gamin de trois ans alors qu'il doit au moins avoir la vingtaine.
- Je t'en prie, reprend-elle à mon égard.
- Euh...je suis Armand, un camarade d'Elinore, je suis ici pour l'aider en maths.
- Ah bon ? Elle ne m'en a pas parler, songe-t-elle, à vrai dire, elle ne me parle pas beaucoup...
Intéressant...
- Maman ! gronde Lucas.
Personne ne relève avant qu'une petite voix ne retentisse :
- Moi je veux être comme ça quand je serais grand !
Je me penche pour avoir vu sur l'ouverture qui mène au séjour. Deux têtes dépassent. Celle d'un petit bonhomme - il me fait penser à Sam au même âge - à qui il manque deux dents de devant. Et celle d'une ado de quatorze ans avec un visage fin. Ce qui est sûr, c'est qu'elle fera des jalouse quand elle aura l'âge de ma brunette... ma brunette, où est-elle d'ailleurs ?
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Passions
RomanceElinore et Armand, deux adolescents aux douloureux passés, sont brisés. Ils vont se rencontrer, se détester, se plaire, se raconter, s'écrire, s'aimer, parviendront-ils à se réparer ? ~ • 1 dans #panique le 24...