Chapitre 28

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Point de vue de Juliette

Je n'ai pas dormi de la nuit. Dès que j'osais fermer les yeux, cette horrible voix revenait me hanter. Sam n'est pas rentré de la nuit, ni les garçons d'ailleurs. Et aucuns d'eux ne daignent répondre à leur maudit téléphone. Après avoir cogiter toute la nuit, j'en suis arrivée à une conclusion. Je dois repartir en France. Si cet homme diabolique m'a vue hier, ce n'est que par simple coïncidence, parce que sinon il m'aurait contacter il y a bien longtemps. Du moins je l'espère.

Je suis entrain de fermer ma valise, prête à partir de cette île paradisiaque, qui c'est transformée en île diabolique dès lors où il a posé ces sales pattes sur moi. Je regarde une dernière fois la chambre, et m'en vais à la réception.

-Bonjour Mme Tanos. Que puis-je faire pour vous?

La réceptionniste me pose cette question avec un sourire de circonstance en attendant que je me décide à lui répondre.

-Euh oui.. Bonjour. Pouvez-vous remettre ceci à mon.. Mari quand il reviendra s'il vous plaît?

Elle regarde l'enveloppe que je lui tend, et elle abaisse son regard sur ma valise posée à mes côtés.

-Bien sûr madame.. Dit-elle avec compassion.

Je me dirige ensuite vers l'extérieur et rentre dans un taxi qui m'attendait. Le chauffeur dépose ma valise dans le coffre de la voiture et me demande une fois installé, ou il doit me déposer.

-A l'aéroport je vous pris.

Je regarde pas la fenêtre et j'imprime toute la beauté de cette île dans mon esprit. Les cocotiers, le sable fin blanc, l'eau turquoise, les néo-calédoniens qui sont très chaleureux et accueillants avec les touristes.. J'aurais aimé passer ces dix jours de vacances avec les garçons, mais le destin en a décidé autrement. Il a fallut que mon douloureux passé resurgisse de la pire des manières. Les menaces que ce fou a proféré ne sont pas à prendre à la légère. Alors je fais ce qui est mieux pour ma survie, la fuite.

Après cinq tonalités, c'est toujours le même refrain qui retentit dans mon oreille. Quand je raccroche pour la quarantième fois peut-être, j'ai le cœur lourd. Ni Sam, ni Stan ne m'a donné des nouvelles. Ils m'ont laisser seule pour leur affaire, hier matin maintenant, et c'est le néant totale. Je ne devais pas être si exceptionnelle que cela finalement. La voix féminine de l'aéroport raisonne, et signale que mon avion est prêt à embarquer les passagers. Me voilà partie pour un peu plus de vingt-quatre heures de vol, avec une escale à Tokyo, le voyage va être long.

Ellipse de vingt-quatre heures

Le taxi me dirige vers le quartier de mon immeuble. En si peut de temps à vivre ici, je n'aurais jamais pensé que ça m'avais manqué. Quand la voiture se gare devant l'épicerie, j'ai qu'une hâte, descende et retrouver mon chien.

J'ai appelais Elisabeth lors de mon escale à Tokyo. Elle a était drôlement surprise que je lui dise que je revenais aujourd'hui récupérer Lorsko. Au début de notre conversation, elle voulait savoir pourquoi je revenais sans les garçons, mais quand j'ai esquivé le sujet, elle n'en a pas rajouté. Cette femme est une perle, au téléphone, elle m'a dit que mon chien était un amour avec elle, et qu'il l'avait aidé à l'épicerie quand des « voyous au pantalon baissé » essayer vainement de la braquer. J'ai toujours eu peur de laisser mon chien a des inconnus dans un chenil, ou à des voisins quand je partais un peu loin; mais bizarrement j'ai tout de suite eu confiance en cette femme. Et puis quand je lui ai amené Lorsko avant notre départ, elle m'avait montré la pièce où il dormirait, avec un coussin et des gamelles qu'elle lui avait acheté. Mon chien ne pouvait être qu'à son aise dans ce petit palace.

L'Appartement 37Où les histoires vivent. Découvrez maintenant