Chapitre 14

1.8K 114 9
                                    

Point de vue de Juliette

Après ce bref échange, Sam s'est rendormi. Cette perte de sang l'a beaucoup épuisé. Pendant qu'il dormait, j'en ai profité pour sortir Lorsko quelques minutes. Puis après cela, j'ai essayé de faire un brin de ménage. Et ce n'était pas du luxe. Le sang qu'avait perdu Sam la veille c'était répandu un peu partout. Sur le pas de la porte, quelques goutte dans le couloir de l'entrée et une flaque sur le sol du salon. Après un bon nettoyage, le résultat est plutôt satisfaisant. Mais je n'ai pas encore vu l'état de mon canapé car Sam dort toujours à point fermé dessus.

Après cela, je décide de prendre une petite douche pour me décrasser. Je rentre dans la salle de bain et me déshabille. Quand je rentre sous le jet d'eau chaude je suis en extase. Voilà ce qu'il me fallait après un vendredi soir agité et un début de matinée intense. Après mettre laver, je sors et m'enroule dans une serviette. Mais au même moment, la porte s'ouvre.

-Ahhh !! Nom de Dieu Sam! La main sur le cœur, je reprends mon souffle. Seigneur faite qu'il n'ait pas vu mon corps et encore moins la cicatrice.

-Je cherche les chiottes.. Me répond t-il en gardant les yeux rivés sur le plafond de la salle de bain.

-Tu aurais pu frapper avant d'entré au moins! Viens je vais te montrer.. Je passe à côté de lui non sans lui frôler le bras droit.

-C'est cette porte là. Je lui pointé du doigt la porte avec écrit « Toilette » dessus avec un regard douteux.

Quand je me retourne pour aller dans ma chambre m'habillai, je me cogne contre son torse. Quand je me recule, je me retrouve coincée entre la porte des toilettes et ce corps musclé. Il me regarde de la tête aux pieds puis il pose ces mains sur le mur de chaque côté de mes épaules. Il rapproche dangereusement son visage du miens, et moi j'ai la respiration qui s'intensifie peu à peu. Il regarde mes lèvres puis..

-On dérange? Je ne pensais pas dire ça un jour mais « merci Tony !!! » pensais-je.

-Mais quel idiot!! Stan se frappe le front. Tu pouvais pas la fermé! On y était presque là! Il tend les deux bras vers nous.

Je ne les ai même pas entendu arrivés!
Sam s'est reculé pour s'adosser au mur en croisant les bras. Ces bras musclés et ces pectoraux qui ... (Oups je m'égare là), et moi je respire à nouveau. Je ne pensais pas que j'étais aussi douée en apnée. Il va peut-être falloir que je pense à faire de la natation.

-On a ramener à bouffer. Japonais, il paraît que tu es une grande adepte du poisson cru Juliette?! Ben me pose la question. Stan a dû les informer de mon amours pour les sushis.

J'hoche simplement la tête car je suis encore toute étourdie par la situation dans laquelle j'étais il n'y a pas deux minutes.

-Tu devrais allé t'habiller Ju' . Pas que cette petite tenue me dérange mais il y en a, ici présent, qui pourrait être tenté.. Stan sourit de toutes ces dents blanches en faisant la danse des sourcils à Sam.

 Stan sourit de toutes ces dents blanches en faisant la danse des sourcils à Sam

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



Sans un mot je pars aussi vite que l'éclair m'habillais. Un teeshirt blanc et un short en jeans feront l'affaires. Quand je retourne dans le salon, les garçons ce sont installés sur la table de salon avec les sacs du japonais du coin. Stan ramène des assiettes et des verres pour tout le monde et Tony allume la télévision.

-Mais allez-y faites comme chez vous hein! Je ne peux pas m'empêcher d'ironiser. Le comble c'est qu'ils ne prêtent aucune attention à ce que je viens de dire.

-Tu vas t'y habituer. Sam vient de me glisser cette phrase presque inaudible, en frôlant mon lobe d'oreille, avant de retourner s'installer à sa place sur mon canapé, sans oublié de pousser les jumeaux pour qu'il puisse s'allongeait.

Je capitule et décide d'aller m'assoir sur un des poufs qui entourent la table. Quand je mets le premier sushi dans ma bouche, je suis au paradis. J'aime tellement cela qu'un petit son sort de ma bouche. Vous savez le petit « Mmm... » qui témoigne le goût succulent de l'aliment. Tout le monde fait ça! Eh bien imaginez une fille faisant ce petit son avec cinq mecs autour d'elle.. Ils me regardent tous puis après de longues minutes à me regarder, ils se mettent à rigoler. Stan est même recroquevillé sur lui-même, les bras autour de son ventre. C'est une honte internationale... A cet instant, je suis sur d'avoir deux tomates bien rouges à la place de mes petites joues pâles.

Les garçons ont passés l'après-midi à regarder des films sur mon canapé. De vrais squatteurs c'est impressionnant. Je comprends mieux maintenant pourquoi Sam m'a dit que ce ne serait que le début. Il est dix-neuf heure quand je décide de faire à manger. J'ai supposer qu'ils resteraient ici ce soir, vu qu'ils n'ont pas l'air de vouloir bouger de mon salon. Et puis je me dis qu'un peu de compagnie ne me ferais pas de mal après tout. Ce soir ce sera canette au four avec des pommes de terre. Quand j'enfourne le tout, Ben arrive dans la cuisine.

-Tu veux de l'aide?

-Merci mais j'ai finis. Si tu veux il y a les assiettes et les verres de ce midi à laver. Je lui tend une éponge et sans broncher il s'y attaque. Et comme, il paraîtrait qu'on ne voit jamais Ben sans son jumeau, Eric arrive quelques secondes plus tard pour essuyer ce que son frangin à laver.

Stan arrive est il me fait un constat qui le choque et l'amuse en même temps.

-Tu as une très bonne influence Ju' . Ça doit faire genre dix ans que je connais les jumeaux et jamais, je dis bien JAMAIS je ne les aient vu avec un torchon ou une éponge à la main.

-Je le prends comme un compliment. Je prends les assiettes et les couverts et lui tends pour qu'il aille les mettre sur la table.

Sam a l'air de se sentir beaucoup mieux puisqu'il se tortille dans tout les sens pour attraper la télécommande de la télé des mains de Tony.

Quand je regarde autour de moi, j'ai cette impression d'être bien entourée, d'être en quelques sortes protéger comme quand on est entouré de sa famille..

L'Appartement 37Où les histoires vivent. Découvrez maintenant