Munster Hill

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Chapitre 3

~Zeppelin~

Eloigné du monde. Loin de toute présence humaine, au fin fond d'une foret, voilà le seul remède que j'ai trouver pour avoir un peu de paix.

Les murmures de la nature, me soulagent, m'apaisent. Il me dictent le droit chemin. Paisiblement, j'écoute le chant des merles, le bruit des feuilles qui se décrochent des arbres. Je regarde les rayons de ce soleil éclatant chauffaient ma peau. À quelques kilomètres de la frontière des deux villes, je suis loin de tout conflits sociaux. Pourrissant ma vie, et celle de mes congénères.

C'est pour cela que j'ai décidé de vivre ici, en fin entre guillemets, car ce n'est pas dans une cabane au fin fond d'une forêt qu'on va trouver de l'électricité et de l'eau chaude. Mais si nous vivons en guerre comme au moyen age autant faire les choses bien.

Depuis des années je travaille sur ce cottage. Je l'ai enfin terminé. Malgré l'eau froide et l'éclairage à la bougie, je suis chauffer par une cheminée, et je dors dans un bon lit. Cette maisonnette est littéralement mon havre de paix. Je suis seul, mais heureux. Personne sait ou je réside. Et c'est d'autant mieux.

*****

L'alarme de mon téléphone me réveille brutalement, elle annonce six heure. Il ne me reste plus que deux heures avant le début du premier cours. Je m'habille rapidement.

En arrivant à l'entrer de Tymberwood, la circulation est plutôt calme. Je montre les marches de la cage d'escalier quatre à quatre. Je sonne une fois, puis deux. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur ma Grand-mère, rayonnante comme a son habitude. Elle m'embrasse sur le front, je rentre dans l'appartement et je sens son odeur vanillé que j'aime tant.

Je jette la totalité de mon linge dans la machine à laver. Et fonce dans la salle de bain, histoire de prendre une douche et de ne pas sentir le fauve arriver au lycée.

L'eau chaude coule sur l'entièreté de ma peau nu. Je profite de cette instant de rêve, pendant qu'il en est encore temps.