L'Incident Clos

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Benoît n'arrêta pas, et sous le feu de l'action sûrement, il posa son revolver sur la table et descendit la brettelle du soutien-gorge de Louann. Sekizan aurait pu prendre le pistolet et menacer Benoît mais celui-ci était encore trop proche de son arme. Louann compris qu'elle devait éloigner Benoît de son revolver pour permettre à Sekizan de le prendre. Elle pris la cuisse gauche de Benoît pour l'inciter à venir sur elle.

Benoît : J'ai toujours voulu essayer ça...

Benoît allongea Louann sur la petite table basse et, sans l'écraser, se mit au dessus d'elle. Puis il l'a mordu entre le cou et l'épaule. Louann se retint de faire le moindre bruit, elle fronça les sourcils et ferma ses yeux. Elle savait que Benoît était tout sauf doux. Sekizan quant à lui, avec une discrétion mémorable, pris le revolver de Benoît. Ebumi reprit conscience.

Ebumi : Qu'est-ce que je fiche par terre ?

Ebumi se releva en se tenant l'arrière de sa tête. Benoît se retourna vers Ebumi et vit, quand il voulut prendre son arme, que celle-ci n'était plus sur la table. Avant qu'il n'eut le temps de réaliser que Sekizan l'avait entre ses mains, le capitaine se leva du sofa et pointa le revolver sur Benoît.

Sekizan : Laisse là !

Un silence. C'est la seule chose qui régnait dans la pièce. Ebumi se rendit compte peu à peu de ce qu'il se passait. Louann remercia à ce moment Dieu même si elle n'y croyait pas et Benoît, lui, gloussa. Il s'assit à califourchon sur la taille de Louann et continua de rire.

Benoît : Sérieusement ? Tu crois vraiment que je vais avoir peur de toi ? T'es même pas capable de tirer avec !
Sekizan : Détrompes toi !
Benoît : Ah ouais ? Vas-y. Tire moi dessus.

Benoît croisa les bras. Sekizan ne fit rien.

Benoît : Peut-être que t'as besoin d'une motivation ? Comme la dernière fois ?

Benoît tourna sa tête vers Louann. Il fixa la poitrine de la fille brune avant de la prendre à pleine main. Il malaxa celle-ci. La brune, tétanisée de la tournure de la situation, resta immobile. Elle était juste rassuré de constater que Benoît n'était pas aller plus bas. Sekizan, alors, lança le revolver sur le sol et se précipita vers Benoît pour lui détaché un puissant coup de poing. Benoît tomba par terre, finissant inconscient. Personne ne s'attendait à ça. Le coup fut tellement violent que Louann cru que Benoît était mort. Il saignait, mais Louann ne chercha pas à comprendre si il respirait encore ou non. Elle se leva de la table basse, remonta la bretelle de son soutien-gorge, et pris le revolver au sol.

Louann : On devrait partir.

Sekizan et Ebumi acquiescèrent et ils sortirent tout les trois du motel. Ebumi s'arrêta quelques pas après la sortie et retourna dans l'appartement de Benoît, sans que Louann et Sekizan ne s'en rendent compte. Le garçon blond fouilla dans le meuble sous la télévision et pris un DVD. Il rejoignit Louann et Sekizan peu de temps après.
Malheureusement, en voyant l'heure sur un bâtiment possédant une horloge extérieure, les trois personnes se rendirent compte que le cours extra scolaire de rugby avait pris fin il y avait de ça quelques minutes. Louann demanda à Sekizan d'envoyer à Monsieur Komori un message comme quoi tout allait bien et qu'Ebumi et lui avait bien retrouvé Louann. Ce que Sekizan fit. Ebumi invita ensuite Sekizan à rester un peu de temps chez lui avec Louann. Le capitaine accepta. Après tout ces événements, il ne pouvait pas faire comme si de rien n'était. Et il voulait être présent pour Louann. Les trois amis entrèrent dans l'appartement d'Ebumi et s'installèrent sur le canapé.

Ebumi : Et bien dis donc...

Ebumi tourna sa tête vers Louann qui était entre lui et Sekizan.

Ebumi : ... J'en vis des aventures avec toi.
Louann : Haha.
Sekizan : D'ailleurs ça va ? Benoît n'a pas manqué de culot.
Ebumi et Louann : Oui merci.
Sekizan : Je parlais à Louann.
Ebumi : Ah.

Louann tira la langue à Ebumi.

Ebumi : ... Au fait il s'est passé quoi exactement quand j'étais inconscient.
Louann : Oh... Et bien...

Sekizan arrêta Louann.

Sekizan : Je crois que tu n'as pas besoin de savoir ça Ebumi.
Ebumi : Tss...

Ebumi n'insista pas, il avait une petite idée de ce que Benoît aurait pu faire à Louann.

Louann : T'as plus mal à la tête toi au fait ?
Ebumi : Si mais ça va.
Louann : Oh d'ailleurs.

Louann sortit un objet de son sac d'étude.

Louann : J'ai garder le fling. J'en fais quoi maintenant ?
Sekizan : On devrait le rendre à la police.
Ebumi : T'es intelligent toi ! Tu veux qu'ils réagissent comment si on s'amène avec un flingue à part nous questionner ? Je pense que Louann et moi on devrait le garder. Comme ça si Benoît vient on pourra se protéger.
Louann : Je suis d'accord.
Sekizan : Très bien.

Sekizan s'accouda sur ses genoux et entremêla ses mains.

Sekizan : Quand je repense à ce qu'il a osé faire...

Sekizan serra les dents. Louann lui tapota le dos.

Louann : C'est du passé maintenant. Et en passant, merci de m'avoir sauvé. Encore une fois !

Sekizan fit un sourire très bref, il n'était pas d'humeur à être heureux.

Sekizan : J'ai rien fait au début... Je l'ai laisser faire.
Louann : Et encore heureux sinon on serait tous mort. Nan plus sérieusement, il ne m'as quasiment rien fait, et puis tu pouvais rien faire.

Vu que Sekizan ne répondait pas, Louann tenta d'adoucir l'atmosphère en changeant de sujet.

Louann : Et sinon comme ça on croit que je suis en couple avec Psychopathe ?
Ebumi : Ouais. Pas fut-fut le capitaine de l'équipe hein.
Louann : Tu m'imaginais vraiment avec lui ?
Sekizan : Hum... Oui.
Louann : Mais on va pas du tout ensemble.
Ebumi : Ey !
Louann : Bah quoi c'est vrai.

All Out!! Un autre universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant