Kibi À L'hôpital !

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Louann : Sinon, je me suis dit que je devrais peut-être arrêter avec ces surnoms ridicules que je vous ai donnés au debut.

Elle sourit.

Louann : Je le dirais aux garçons demain. Je ferais ma petite annonce.

Ebumi n'osa pas demandé à Louann ce qu'elle comptait faire vis à vis de son départ et fit comme si de rien n'était jusqu'au lendemain, mardi. Après la fin des cours, Louann se dirigea au terrain d'entraînement où Monsieur Komori l'interpella.

M.Komori : J'ai une urgence, je te les laisse.

Le coach partit calmement, les dents serrées.

Louann : Tiens, il est bizarre aujourd'hui. J'espère que c'est pas trop grave.
? : Elle parle toute seule la copine du capitaine ?

Louann reconnu la voix de Kamō.

Louann : Ah tu vas pas t'y mettre toi aussi !

Elle lui tapa l'arrière du crâne gentillement.

Louann : Sinon j'ai une annonce à vous faire.

Personnes ne prêta attention à l'assistante qui decida d'agiter ses bras dans tout les sens pour que se faire remarquer. Tout les regards se tournèrent enfin vers elle.

Louann : Et bien enfin !
Gion : Eh vous avez vu ? Quand elle bouge ses bras son gras qui pend danse !

Louann n'était pas grosse mais flasque, oui.

Louann : Désolé de pas avoir décidé d'arrêter ma croissance à un mètre deux juste pour ressembler à Hulk.

Louann tira sa langue et Gion grogna dans sa barbe.

Louann : Donc je disais, j'ai une nouvelle à vous annoncer, j'ai retenue tout vos prénoms ! Yeay !

Les rugbymens exagéraient gaiement leurs enthousiasmes.

Louann : Et Monsieur Komori s'est aussi absenté donc je prendrais sa place. Des questions ?

Gion leva sa main.

Louann : Pourquoi ça m'étonne pas... Oui ?
Gion : Pourquoi il est partit ?
Louann : J'en sais rien. D'autres questions ?

Gion leva à nouveau sa main.

Louann : Oui ?..
Gion : C'est toi où c'est le capitaine qui as déclaré sa flamme à l'autre en premier ?

Il eût comme un chahut d'où sortais des "Ah ouais pas faux.","J'osais pas demandé.","Alalah ces secondes année alors !" d'un peu partout.

Louann : Vous savez quoi ? Vous n'avez qu'à directement demander au concerné.

Tout Jinko se retourna vers le concerné.

Sekizan : Je- c'est- c-comment dire...

Sekizan déglutit et devint pivoine. Louann sourit.

Louann : C'est lui.

Les membres les plus proches de Sekizan vinrent le charier en lui frottant la tête ou en lui donnant des coups d'épaule.

Louann : Maintenant place à l'entraînement !

L'entraînement se termina, un match débuta. Au milieu de celui-ci Louann décida de faire un changement et mis Sekizan sur la touche. Ebumi y était déjà. L'équipe se questionna car il était rare voir impossible que Sekizan soit envoyé sur le banc de touche mais après réflexion, la plupart conclurent que l'assistante voulait juste avoir son chéri pour elle quelques instants.
Louann s'assis à la gauche de Sekizan tendit qu'Ebumi se rapprocha de lui par sa droite.

Ebumi : Lis ça.

Sekizan prit, lut et comprit.

Sekizan : C'est de Benoît ?
Louann : Ça t'étonnes ?
Ebumi : On as trouvé ça hier chez moi. La serrure avait été forcée.
Louann et Sekizan : Ah bon ?

Ebumi se pencha en avant pour répondre à Louann.

Ebumi : Oui, sur le moment je te l'avais pas dit pour pas t'inquièter.
Louann : Il est rentré dans l'appart ?
Ebumi : Non.
Sekizan : Tu dois partir Louann.
Louann : T'es bien mignon, où ?

La discussion se fit interrompre par un cri provenant du terrain. Louann se précipita vers l'amas de joueur qui s'était former et vit le genoux ensanglanté de Kibi.

Noka : Tu vas t'en sortir ! T'en fait pas !
Sumiyoshi : Exagères pas il va pas crever non plus.
Marōdo : Quand même...

Louann poussa les joueurs et s'agenouilla près de Kibi.

Louann : Kibi ! Ça va ?

Elle pris la boîte de premier secours qu'Iwashimizu avait eu la bienveillance d'apporter.

Kibi : Pas trop non !

Kibi gémissait, recroquevillé sur lui même.

Louann : Sur une échelle de un à dix quel est ton degré de souffrance ?
Kibi : Si c'est pas dix ça s'en rapproche !
Ōharano : J'adore les gens qui ne répondent pas directement à une question pourtant simple.
Louann : Bah tiens justement, toi qui est toujours sur ton téléphone, va le chercher et contact nous une embulance stp.

Ōharano s'empressa de se diriger au banc de touche pour prendre son téléphone qui se trouvait dans son sweet.

Suwa : Je crois bien qu'il s'est déplacé un os...
Kibi : Hein ? Quoi !
Louann : Mais non il rigole...

Louann se redressa et pris Suwa à part.

Louann : N'est-ce pas que tu rigole Bigleux ?
Suwa : Honnêtement je crois bien qu'il as dû se déplacer la rotule.
Louann : Misère, c'est grave ?
Suwa : Ça arrive, il s'en remettra.
Louann : Bien.

Louann s'éloigna en direction de Kibi.

Suwa : Je croyais que tu avais arrêter avec les surnoms ?
Louann : T'es l'exception.

Ōharano revint auprès de l'équipe.

Ōharano : L'ambulance ne va pas tarder.
Louann : Merci. Mais dites voir, comment c'est arrivé ?
Mikami : C'est... C'est ma faute. Je l'ai mal plaqué je pense que c'est à cause de mon poid..
Ebumi : ... Ou la fragilité de Kibi. Faut voir.
Kibi : Ey !

Louann cogna Ebumi avec son coude. Quelques minutes passèrent où l'équipe essayait au mieux de rassurer Kibi.

Hirano : Voilà l'ambulance !

Après que tout le monde se soit écarté pour laisser les infirmiers transporter Kibi à l'hôpital, quelques membres les suivirent pour dire à Kibi de tenir bon et récolter quelques informations sur son état et où il allait être placé.

All Out!! Un autre universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant