Dentelle Noire

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Ebumi se leva de bonne heure. Il se rendit compte que Louann n'était pas dans le salon, il se dit qu'elle devait sûrement dormir. Il ne pris pas la peine de vérifier. La brune quant à elle, déverrouilla la porte d'entrer et rentra dans la maison en voyant Ebumi levé.

Louann : Psychopathe ? T'es déjà debout ?

Louann tenait deux sac en papier et un sachet du même matériau. L'atmosphère de la pièce s'enveloppait d'une odeur agréable de choses chaudes.

Louann : Je nous ai pris des trucs.

Louann se reprit.

Louann : Enfin je t'ai pris un truc. J'ai un petit peu manger le mien sur le trajet. Oh et j'ai fait les courses aussi.

Ebumi resta immobile une nouvelle fois, comme vendredi.

Louann : Eh oh ? Ça va ? Depuis hier j'ai l'impression de parler à un mur.
Ebumi : Oui... C'est juste que je croyais que tu dormais.

Ebumi se secoua la tête pour se réveiller.

Ebumi : C'est sympa, je vais te rembourser.

Ebumi se leva et se dirigea vers la table de la cuisine. Aucuns murs ne séparait la cuisine du salon. Il pris un porte monnaie posé sur la table.

Ebumi : J'ai avec moi quelques sous combien est-ce que t'as coûté le-
Louann : Il est hors de question que tu me rembourses.
Ebumi : Pourquoi ?
Louann : On ne rembourse pas les cadeaux voyons ! Et puis si c'est pour que tu me rembourses après autant ne pas me déplacer et te laisser faire tes achats toi même.
Ebumi : Te connaissant je vais pas insister...
Louann : Si tu veux vraiment me rembourser fait moi un sourire, Psychopathe.

Louann sourit suivit d'Ebumi.

Louann : Tu vois c'est tout bête en plus d'être tout simple. Bon maintenant j'y vais, je vais à la salle d'arcade. Tu veux venir ?

Ebumi était sur le point d'accepter avant de se rendre compte que l'appartement était dans un désordre absolu.

Ebumi : Nan je vais nettoyer l'appartement.
Louann : Bon bah a plus.
Ebumi : Bye.

Louann referma la porte.
Ebumi commenca par nettoyer la cuisine, puis le salon, puis sa chambre qui maintenant était la chambre de Louann. Il fût étonné que Louann n'eût pas sortit ses affaires de sa valise. Il se dit que c'était car elle ne se sentait pas assez à l'aise chez lui.
Ebumi continua de nettoyer avec un aspirateur, puis un bruit inquiétant provenant de l'appareil l'obligea à stoppé la machine. En regardant le tube de l'aspirateur, il se rendit compte qu'une culotte en dentelle noir s'était coincée dans la brosse. Il retira le sous-vêtement mais le déchira en voulant l'extraire.

Ebumi : Et merde... Tant pis. Je lui en acheterais une autre.

Plus il nettoyait l'appartement, plus l'idée d'aller dans une boutique de lingerie féminine le rechignait. Surtout qu'il se demander comment Louann allait réagir en voyant Ebumi lui offrir une culotte car soit disant « l'autre s'est déchiré à cause de l'aspirateur ». Il allait passer pour un mec louche. Mais il avait confiance en lui et en la future réaction de Louann. Et il savait que si il voulait la rembourser en liquide, elle refuserait.
Il pris son double de clé, et partit. Il entra dans un petit bâtiment de lingerie.

Vendeuse : Bonjour.
Ebumi : Bonjour. Hum...

Ebumi hésita avant de demander sa requête à la vendeuse, intrusive. Les employés de magasin au japon se doivent de suivre le client pour répondre à toutes ses éventuelles demandes, qu'ils en aient ou non.

Ebumi : ... Vous n'auriez pas des culottes en dentelle noir ? C'est pour une amie.
Vendeuse : Oh... Pour une amie ?

Ebumi acquiesça d'un hochement de tête. La vendeuse pris son micro.

Vendeuse : Cindy, viens à la caisse, on a un client qui demande où sont les culottes en dentelles noires.

La vendeuse rajouta avec un ton aux bort du rire.

Vendeuse : ... C'est pour une amie !

Les quelques femmes parfois accompagnées de leur mari se retournèrent vers la caisse pour voir l'adolescent dont parlait la voix émise par le microphone. Ebumi devînt rouge de gêne et fut en colère mais la fameuse Cindy vînt pour lui montrer le rayon où se trouvait ce qu'il cherchait.
Avant de partir avec le jeune garçon blond, Ebumi avait entendu Cindy dire « T'es vache... »,  à sa collègue et d'une voix exaspérée.

Cindy : Voilà le rayon où se trouve votre demande Monsieur. Avez-vous encore besoin d'aide ?
Ebumi : Et bien... Ouais. Je ne sais pas quoi prendre.
Cindy : Quels goûts à votre amie ?

Ebumi essaya de se souvenir de la culotte qu'il avait déchiré. Mais à part que la matière était en dentelle, il ne se souvînt de rien.

Ebumi : J'aimerais juste une culotte pour une ado.
Cindy : Et bien les adolescents ne vont généralement pas dans ce rayon.
Ebumi : Ah bon ?
Cindy : Oui, généralement la dentelle, c'est pour les femmes.

En écoutant les propos de la vendeuse, Ebumi se rendit compte que Benoît considérait réellement Louann comme une femme, comme la sienne.

Cindy : Sinon je vous propose cette culotte là, avec la dentelle en forme de fleurs. C'est tendance pour cette saison.

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