J'étais franchement déterminé à trouver de quoi épicer nos soirées avec Sonia. J'avais donc regardé quels étaient les meilleurs sex-shops de la ville. Celui qui avait le plus attiré mon attention se nommait « sex addict », un genre de Toys'R'us de la baise selon les commentaires laissés sur le site.
Arrivé devant le magasin je me mis à penser que la devanture n'avait rien d'accueillant. Mais le froid mordant m'encouragea à entrer. Je fus étonnament surpris et plutôt satisfait de l'allure intérieure du sex shop. L'ambiance était chaleureuse et sexy sans être vulgaire. Je me déplaçai donc dans les rayons, amusé de voir tant d'objets insolites de formes toutes plus extravagantes les unes que les autres. Je fus surpris de voir que des godes d'une telle longueur existait. Toujours en me baladant entre les étalages de vibromasseurs et autres vagins artificiels, mon regard s'arrêta sur un petit objet en forme de ballon de rugby assorti d'une télécommande. Après avoir regardé de plus près, je compris que l'objet en question s'insérait dans le vagin et que la télécommande servait à activer les vibrations à distance. Je me mis à imaginer Sonia avec ce truc dans la chatte au restaurant, et moi en train d'activer les vibrations, la rendant complètement folle d'excitation. Mais l'image d'elle à quatre pattes avec un inconnu me revenait sans cesse en tête.
- Je peux vous aider ? Fit une voix féminine.
Je fus tiré de mes pensées par l'arrivée d'une vendeuse.
- Oh merci mais je regarde juste. Dis-je, les yeux toujours fixés sur le petit objet dans ma main.
- Vous avez l'air intéressé par l'œuf vibrant. Me dit-elle en souriant.
C'est en levant les yeux vers elle que je me rendis compte de la beauté de la femme en face de moi. C'était une jolie brune, cheveux très foncés, de même que ses yeux. Sur son sein gauche on pouvait lire « Laura », écrit sur une étiquette. Joli prénom, pensai-je. Elle était fine mais possédait tout de même une belle poitrine mise en valeur par un grand décolleté duquel j'eus du mal à détacher les yeux. Je me mis alors à bégayer et à rougir d'avoir un tel objet dans la main.
- On appelle ça un œuf vibrant alors... je... je vais... eh bien je vais réfléchir merci. Dis-je en me balançant d'un pied sur l'autre comme un enfant qui aurait volé des chocolats.
- Pas besoin d'être gêné. Je travaille dans ce magasin, je ne vais pas juger les clients. Vous savez, la plupart des gens qui viennent ici sont un peu perdus au début. Mais pas de honte à vouloir tester de nouveaux plaisirs...
- Mais... aucun problème pour moi. Je...
Une voix rauque coupa net notre conversation.
- Laura ! Ramène ton cul. Cria un homme depuis l'entrée du sex shop.
Le sourire radieux qu'affichait Laura s'effaça en un clin d'œil.
- Euh... excusez-moi, je reviens à vous dans un instant.
Elle avança d'un pas rapide et assuré vers l'homme en question.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu vois bien que je suis au travail là ! Et puis comment tu me parles ?
D'où j'étais on n'entendait pas parfaitement, mais la présence d'un conflit était clair.
- Il faut qu'on parle toi et moi. Je m'en fous que tu travailles.
- Bon écoute, je t'ai déjà dit que je ne voulais plus te voir. Alors maintenant dégage !
Elle tourna les talons et marcha dans ma direction. Mais à peine eut elle fait trois pas que l'homme agrippa violemment son épaule.
- Tu m'as dit quoi là ? Ses yeux sortaient littéralement de ses orbites.
- Je t'ai dit d'aller te faire voir ! Dit-elle d'une voix soudainement moins assurée.
L'homme recula calmement de deux pas, faisant mine de partir. Toujours face à elle il s'arrêta, et d'un geste ample, lui colla une gifle d'une force incroyable qui la fit tomber par terre.
- Salope !
Je courus immédiatement dans sa direction.
- Non mais ça va pas ! Laura, tout va bien ?
Son prénom était sorti tout seul, de façon très naturelle, comme si je la connaissais. Elle parut d'abord surprise mais se releva d'un coup et m'enlaça avec amour.
- Oui ça va. C'est lui, mon ex. Le fou dont je t'ai parlé.
- C'est qui lui ? Demanda l'inconnu.
- Lui c'est marc. Mon mec. Alors dégage sinon il te casse la gueule. Lui répondit-elle.
L'homme parut douter un instant, probablement en voyant l'étonnement sur mon visage. Pour confirmer ce qu'elle venait de dire, elle attrapa mon visage et m'embrassa fougueusement. Le baiser dura plusieurs secondes avant qu'elle ne décolle ses lèvres.
Lui casser la gueule ? Et moi qui venait faire mes courses de noël, j'étais dans de beaux draps...
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Les boules de Noël
RomanceLe plus coquin des Noëls ! Ceci est un roman érotique, vous êtes priés de prendre du plaisir en le lisant. Bonne lecture...