Les sang-mêlés

Chapitre IV

Astrid patientait calmement au côté du prince Charles. Vêtue de sa robe pourpre qui se mariait à merveille avec ses cheveux roux qui ressemblaient fort à des flammes. Mais avait ont déjà vu des flammes cascader ainsi le long d'un dos si joliment dessinés, Astrid était une magicienne des flammes. On disait souvent que les mages de feu était souvent roux ou rousses ce qui était tout à fait vrai la magie des flammes agis énormément sur la chevelure, comme la magie de la terre agis sur les muscles, celle de l'eau sur les yeux et celle de l'air sur les cinq sens. Astrid était un demi haut elfe, sa mère était une humaine et son père un haut elfe c'est de son père que lui venait toute sa puissance magique mais elle ne possédait que la magie des flammes, alors qu'un magicien ainsi que toute personne possède au moins une once de toutes les autres magies mais non elle ne possédait que la magie des flammes. Elle était certes la plus puissante magicienne des flammes et ceux alors qu'elle n'était âgée que d'une vingtaine d'année, c'est ce qui lui avait valu d'être magicienne du roi Henry le bon de Francilia. Elle possédait aussi deux grands yeux orange étincelants et d'un visage au trait fins et d'une bouche souriante. A son cou était pendue une pierre rouge ou était gravé une flamme qu'on lui avait remise quand elle était devenue la championne de l'école de magie des flammes.

Soudain on frappa à la porte du bureau.

- Entré ! cria le prince.

La porte s'ouvrit et deux jeunes-hommes entrèrent et la porte se ferma derrière eux.

- Vos deux amis vont-ils bien ? Questionna le prince.

- Oui messire l'un n'a subi qu'une blessure sans gravité d'après le guérisseur tandis que l'autre ne fait que dormir. Répondit Khorn immédiatement.

- Il dort ?

- Oui messire disons que nous avons eu une soirée plutôt forte en boisson et que notre compagnon a bu plus que de raison et évidemment le sort de dégrisement suivit d'un combat l'a quelque peu épuisé.

Aethorn avait dit cela d'une seule traite on voyait que le fait de se trouver face à un prince qui pouvait vous faire riche un instant et vous faire exécuter juste après l'effrayait quelque peu de plus la magicienne n'était pas là pour le rassurer non plus.

- Et pour quelle raison êtes-vous passés par les quartiers royaux en pleine nuit ?

- Car nous voulions retournez à notre dortoir le plus rapidement possible étant donné l'état dans lequel se trouvait notre ami nain, messire.

- Et quand vous êtes arrivés près des quartiers de mon frère vous avez aperçu les assassins et les avez attaqués c'est cela ?

- Oui messire sachant que le prince Torek était en danger nous avons fait de notre devoir de pourfendre les marauds qui tentait de s'introduire dans sa chambre messire.

- Je vois vous avez bien agis, mais comment avez-vous fait pour que à vous seul vous soyez parvenus à tuer et immobiliser sept assassins.

- Un vieil homme nous à enseigner tous les quatre à nous battre il disait être l'ancien champion du roi messire.

- Vraiment ! Étonnant ! Comment se nommait-il se brave homme ?

- Gaël Solige messire.

- Gaël Solige !

- Vous l'avez connu messire ?

- Si je l'ai connu, c'est lui qui m'a enseigné l'art de l'épée. Et vous dites que c'est lui qui vous à former, intéressant.

Le prince réfléchit pensivement, le prince Charles était un homme de trente à trente-cinq ans avec des yeux bleus semblables à ceux des jumeaux mais il possédait des cheveux châtains et une barbe de deux semaines frisées. C'était le chef des armées Francilienne, il était le fils du roi le plus doué dans l'art de la guerre c'est pour cette raison qu'il a été nommé à ce poste. Pendant que le prince réfléchissait Astrid analysa les deux jumeaux et ce qu'elle découvrit la troubla énormément elle discernât chez eux une présence magique hors-norme et différente chez chacun d'eux ou plus tôt n'était pas spécialisé dans la même magie ce qui n'était pas normal chez deux jumeaux quoi qu'elle ne le sût même pas se dit-elle.

- Êtes-vous jumeaux ? demanda-t-elle.

- Oui ma... Khorn ne sut comment l'appelé s'il l'appelait madame elle pourrait mal le prendre se dit-il.

- Appelle moi Astrid. Dit-elle en voyant Khorn embarrassé.

- Très bien ! s'exclamât le prince en sortant de sa réflexion. J'ai décidé que vous quatre formeriez la garde personnelle de mon frère, le chef en a été décidé vous serez donc cinq il n'est sensé en avoir une que quand il aura atteint l'âge de vingt ans mais avec les événements de tout à l'heure.

- Messire nous en serions honoré mais êtes-vous sûr que le roi et le prince seront d'accord avec vous ?

Le prince fut pris d'un long rire tranquille et reprit la parole.

- Mon père aurait sans aucun doute fait la même chose que moi mais étant donné qu'il n'est pas là j'en prends l'entière responsabilité. À ce propos Astrid avez-vous fait part à William de ce que je voulais qu'il fasse ?

- C'est fait messire.

- Parfait ! Sebastian !

La porte du bureau s'ouvrit et le serviteur du prince entra.

- Sebastian mon brave peut amener ces jeunes gens à leur nouvelle chambre, donne-leur celle voisine à celle de mes gardes personnels.

- J'y vais de ce pas messire. Suivez-moi messieurs.

Les deux frères suivirent Sebastian et la porte se ferma derrière eux.

- Que pensez-vous d'eux messire ? Les croyez-vous capable de protéger votre frère ? Interrogea Astrid

- Je ne les connais pas, mais j'ai une confiance aveugle envers Gaël Solige et je ne pense pas qu'il aurait appris le maniement des armes à des personnes qu'il ne jugeait pas bonne intérieurement. De plus s'il les a formés cela fait d'eux de véritable virtuose du combat. Je n'ai aucun doute à leur capacité de protéger mon frère car s'il l'on fait quand l'ennemis était à sa porte et en surnombre alors ils seront capables de tout. De toute façon ils seront dirigés par Jean de Roch il n'y a aucune inquiétude à se faire.

- Pour revenir à William êtes vous certains de vouloir avoir recours aux « Chats noirs » ?

Certains seuls eux peuvent nous fournir lesinformations concernant la tentative d'assassinat de ce soir.