Chapitre VI

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Rorick et ses deux amis descendirent en saluant le capitaine. Quand ils quittèrent les quais pour se diriger vers la route de la reine, ils furent assaillit par le barde emplumés qui était présent sur le navire.

- Messieurs attendez moi ! haleta l'emplumés rendant l'âme.

- Oui ? demanda Ragnar, le nordique était plus petit que Rorick d'une dizaine de centimètre cependant il était beaucoup plus massif musculairement et possédait une longue chevelure d'or tressé. D'une main il tenait son paquetage auquel était accroché son bouclier ou se dressait un loup gris et sa meute hurlant à la pleine lune. Son épée au cotée, rien qu'à ses habits on voyait qu'il ne roulait pas sur l'or, il était vêtu d'un gambison et d'une côte de maille de qualité modeste.

- Excusez-moi mais pourriez-vous me faire l'immense honneur de me laissez-vous accompagner jusqu'à la capitale ?

Les trois amis ce regardèrent et acquièrent.

- Nous acceptons vous paierez en chansons j'imagine. Dit Rorick.

- Certes oui ! Répondis l'autre.

- Parfait, cependant il nous faut trouver un archimage à ce que m'a dit le teneur du magasin seul l'un d'entre eux pourra l'examiner sans danger et avec précision. J'imagine que vous êtes du pays.

- Oui, Tolen l'imprudent pour vous servir, je me ferais un plaisir de vous indiquer un archimage à la capitale.

- L'imprudent ? interrogea Rollon, l'autre nordique qui n'était autre que le petit frère de Ragnard leur visage était semblable en tout point à la seule différence que Rollon possédait une chevelure rousse. Il se battait avec un bouclier semblable à celui de son frère et une hache à une main.

- Disons que mes chansons ne sont pas au goût de certains noble qui se trouvent être les principaux visé par ces dernières.

- Je vois, raison pour laquelle tu demandes notre protection.

- Effectivement.

- Et j'imagine aussi que le voyage ne sera pas de tout repos.

- C'est fort possible. A ce propos j'ai déjà évité les mercenaires chargés de m'assassiner sur les quais, donc si nous pouvions nous hâter...

- Mais certainement.

Ils partirent d'un pas rapide et sortirent bientôt de la ville.

Le troubadour ne cessa de parler durant les premières heures de trajet. Mais rapidement il se rendit compte qu'il parlait un peu trop et que le crâne de ses compagnons commençait à être douloureux. Il prit donc la sage décision de se taire et préféra jouer de sa vielle.

Des bruits de cavalcade survinrent, en premier lieu on ne s'en inquiétât pas. Mais quand les cavaliers les dépassèrent et mirent pied à terre et dégainèrent leur lames. Etrangement l'attention qui leur fut porté s'accrut. Le troubadour s'était caché derrière Rorick.

- Messires, commença l'un des cavaliers à l'allure de brigand, ils étaient cinq et armé d'épée et de gourdin. Pourriez-vous nous confiez le troubadour.

- Non et je vous conseille de ne pas insister.

- C'est bien malheureux car je ne voulais pas recourir à ce genre de moyens. Tuez-les !

Les trois nordiques qui avaient pris leurs armes en mains au préalable s'avancèrent à pas lent vers les quatre « combattants » le chef s'étant réfugié derrière ses hommes qui étaient quand même intimidé à l'idée d'affronter pareil monstres. C'est alors que l'un d'entre eux se jeta sur Ragnard en braillant ce qui donna un élan de courage aux autres. Ce dernier s'évanouit une seconde plus tard quand le corps de leur camarade s'écroula dans la poussière la gorge ouverte. Le sang forma une flaque qui peint les pavés de la route. Les trois autres bandits firent un pas en arrière mais hélas trop tard les nordiques passèrent à l'action et les taillèrent en pièces. Le chef du groupe prit ses jambes à son cou et aurait pu sauver sa vie si Ragnard n'avait pas lancé son épée. La tenant tel un javelot à la seule différence que ses doigts tenaient la garde de l'épée, il fit trois petit pas. Puis le jeta de toute ses forces, l'épée sifflât dans l'air et alla s'enfoncer dans la gorge du fuyard qui se noya dans son sang en tombant face contre terre.

- Joli lancé. Complimenta Rorick.

- Merci. Il alla ver s le cadavre et enleva son épée de la gorge du chasseur de prime.

Après une fouille en règle ou ils trouvèrent une dizaine de pièces de cuivre ainsi qu'une bourse contenant cinq pièce d'or.

- Et bien dis-moi mon amis tu vaux plutôt cher.

- Ça ne peut être que le duc de Navarre seul lui paierait aussi cher pour ma tête.

- Quelle chanson as-tu pu chanter pour qu'il te voue une telle haine ?

- Je vous la chanterai tantôt.

Sur quoi le barde entonna un air et reprit la route vers la capitale.

- Ou vas-tu ? Demanda Rollon

- Et bien vers la capitale ?

- Libre à toi d'y aller à pied. Ou alors d'utiliser les chevaux que ces messieurs nous ont gracieusement cédés. Le barde revint sur ses pas, ses trois compagnons l'attendaient chacun sur un cheval. Par chance ces derniers étaient plutôt grands et musclés, sinon ils n'auraient pas fait long feu.

- Ragnard pourriez-vous m'aidez à me mettre en selle ?

- Mais certainement Tolen. Il attrapa le troubadour d'une main et le mis sur le plus grand et le mieux battit des deux chevaux restant.

- Le voyage sera plus court de cette manière et conservera nos oreille de tes trop nombreuse parole mon ami. Si Rorick avait dit cela en voyant le troubadour effrayé par la bête qu'il montait.

- A mon humble avis ses vauriens ont écoulés une bonne partie de la bourse pour s'offrir pareil monture.

- Effectivement ce sont de bien belle bêtes même si les grands loups du nord sont meilleurs montures.

- Je propose que nous partions sur le champ pour éviter de tomber encore sur des importuns.

- Oui allons y

Le groupe s'en alla vers la capitale à vive allure.

Les sang-mêlésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant