[Hunter x Hunter] L'amour du danger || Hisoka x Chrollo Lucifuru

Doutes, confusion et sentiments

Après une semaine de cohabitation improbable, Chrollo et Hisoka étaient devenus de plus en plus intime. Même si tout semblait se passer au mieux, le chef avait délaissé un peu trop la brigade, il devrait tôt ou tard remettre en marche les activités de l'araignée. De plus, le magicien n'allait pas rester éternellement inactif... C'était inconcevable, le rouquin avait besoin de bouger, de combattre, de relever un défi une puissance.... Si jusque maintenant, il avait pu rester ainsi « enfermé » dans cet appartement, c'était uniquement grâce à la compagnie du voleur qui s'occupait personnellement de remplir son esprit et son corps d'autres pensées, bien que l'attrait de nouveauté qu'était leur relation jouait beaucoup dans le fait qu"Hisokase tienne à carreau.

Hisoka avait pu beaucoup s'amuser de certaines situation cette semaine et il se prenait de plus en plus au « jeu » de l'amant. Il avait un peu changé, il semblait s'être adouci, son aura meurtrière avait cédé la place à quelque chose de plus doux et de plus tentateur. Ce qui était un peu déconcertant pour le voleur qui ne savait pas vraiment comment identifier ce « nouveau » comportement, son amant changeait-il vraiment ? Ou bien était-ce de la ruse pour qu'il baisse sa garde ? S'il allait retrouver la brigade, resterait-il bien sagement à l'appartement ?

Tant de questions qui torturaient quotidiennement l'esprit brillant du chef de la brigade fantôme. Ce matin ne faisait pas exception, les deux hommes partageait la même chambre et le même lit. Chrollo était toujours le premier levé, il avait prit le réflexe d'observer son amant dormir. Depuis la première fois où il l'avait vu assoupi, il était fasciné par l'expression de quiétude sur son visage et l'improbable innocence qu'affichait son visage. Il semblait si fragile et sans défense que cela en était presque criminel. Cette fascination était des plus dérangeantes pour le chef qui ne comprenait pas pourquoi il aimait tant le dévorer du regard quand il dormait.

Il profitait de ces quelques instants pour réfléchir, parfois que quelques minutes, parfois quelques heures, en fait cela durait le temps qu'Hisoka émerge. Il aimait jouer avec les mèches de cheveux rousses de son amant et parfois caresser la joue de celui-ci. Jusqu'à quand cela pourrait-il durer ? Il ne pouvait plus l'ignorer, une émotion très forte était née chez le voleur, il était attaché à son amant. Le jeu avait prit une tournure inquiétante, il avait maintenant peur qu'Hisoka ne ressente pas la même chose et que celui-ci le trahisse. Il savait qu'il ne serait plus capable de le tuer, il ne saurait pas réagir si maintenant le magicien tentait quelque chose.

Le cœur du jeune chef était vraiment mit à mal, car avec le rouquin on ne savait jamais si rouge était blanc ou noir, il pouvait très bien jouer la comédie et avoir préparé un plan pour supprimer Chrollo. Cette pensée attristait le principal concerné pour quelques obscures raisons...
Il voulait tellement croire que son amant se soit lui aussi trop prit au jeu et que tout ce qu'ils vivaient était réel. Un léger soupir s'échappa des lèvres du voleur qui fixa le visage de son amant qui semblait se réveiller, un léger gémissement se fit entendre tandis que le rouquin se tournait vers Chrollo pour le prendre par la taille. Le brun aimait vraiment quand son amant se comportait ainsi, quand il se montrait câlin avec lui ça le faisait fondre. Il nichait son visage contre le ventre de celui-ci ayant toujours les yeux fermés, puis il dit doucement :

-Bonjour darling~

Hisoka avait prit l'habitude de donner des petits « surnoms » affectueux à son amant, au début, c'était sûrement pour s'amuser de la situation et se moquer du voleur, mais maintenant rien n'était plus sûr...
Naturellement, Chrollo caressa les cheveux de son amant allant doucement caresser l'oreille de celui-ci et dire doucement :

-Bonjour Hisoka... Bien dormis ?

-Hmmm.... Oui, j'ai dormi comme un bébé... Même si j'ai les hanches complètements détruites, tu y a encore été trop fort hier.