02.
-
ISAÏAH.
— Papa arrête !
Mon père: Ne t'en mêle pas Isaïah !
Les pleurs de ma mère se faisaient entendre dans toute la maison, tandis que mon père ruait ma mère de coup de mon coté je tentais de calmer Maïra qui pleurait après avoir reçu des coups venant de mon père il y'a environ quelques minutes.
Ma mère saignait horriblement, alors je me suis interposé jusqu'à recevoir un coup sur la tête....
***: Isa' ! Isa' !
— Hum ! Laisse moi dormir Maïra
Maïra: Réveille toi tu vas être en retard au travail ! Et j'ai besoin que tu m'emmènes en cours s'il te plaît j'ai raté le bus.
— C'est Samedi Maïra je travaille pas, mais bon laisse moi 15 minutes et j'arrive.
Je me lève difficilement de mon lit, prends mes médicaments et file me préparer. Un jogging et un t-shirt feront l'affaire.
— On y va Maïra !
Ilonna: Tu peux nous déposer chez Inès aussi s'il te plaît le meilleur grand frère du monde ?
— Oh Seigneur, allez prendre vos affaires !
Ma mère: Hum yaya y'a bana tika peh Kelia teh ? *le grand frère des enfants dépose aussi Kelia non ?*
— D'accord maman, je l'a dépose ou ?
Ma mère: Chez sa copine la Germinade soki peh Jemima elle passe le week-end là-bas et en rentrant fait moi quelques courses s'il te plaît la liste est sur la table dans la cuisine
— Et dire que c'est Samedi aujourd'hui ! Les filles on part dans 5 minutes ! *Ioanna* tu peux me ramener la liste de course quand tu auras fini s'il te plaît princesse
Elle part sans ronchonner me laissant ainsi seul dans le salon avec ma mère, je vais donc m'allonger sur ses genoux comme j'aime le faire.
Ma mère: Encore un cauchemar cette nuit ? Dit-elle en me caressant les cheveux
— Comment tu sais ?
Ma mère: Je suis passée te voir cette nuit et tu transpirais à grosses goutes j'ai tout de suite compris
— Hum, merci pour les comprimés
VOUS LISEZ
« Et si on inversait les rôles ? »
General FictionDans cette société le plus souvent, la femme est considérée comme la victime tandis que l'homme est considéré le méchant. Stéréotypes ou Réalités ? Et si c'était différent ? Pour une fois, inversons les rôles. Isaïah Ramena. Nous sommes responsable...