1 Les Bellators

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Le monde Hépic appartenait aux habitants Hépilain. Ils vivaient dans les montagnes. Leurs maisons ressemblaient à des cabanes. Elles étaient tellement bien camouflée qu'on pourrait confondre la ville Épique à une forêt. Mais, les habitants ne ressemblaient pas à ceux qu'on pense. Ils étaient tous différents. Cette ville était peuplée d'animaux imaginaires, d'autres inconnaissables, d'autres encore fantastiques... Mais, il n'y avait pas que des animaux, bien au contraire, la majorité sur les hommes gagnaient. La nuit était tombée et le ciel bleu indigo s'étendait sur le Monde Épique. La lune semblait tellement proche de la Terre que s'en était effrayant, mais personne ne semblait s'en soucié gère. La neige tombait sur les arbres sans feuilles et sur les vastes étendues de montagnes.

Un homme grand marchait dans la forêt. Les arbres étaient noueux, d'autres avaient des racines qui faisaient des bosses. On avait l'impression que la forêt était hantée. La lune en était très proche, mais l'homme qui marchait ne semblait pas y faire très attention. Il avait une tenue viking, avec des chaussures en peau d'animal. Il avait les cheveux noirs, bouclés avec de grands yeux bleus-gris. Ses cuisses comportaient un pistolet de chaque côté. Ses mains étaient munies de gans en métal.

Il marchait précipitamment vers un petit arbre qui semblait fragile. En un geste rapide, il tira avec son pistolet sur une feuille de l'arbre. Un passage souterrain s'ouvrit et l'homme y entra. Il descendit les escaliers de terre, et atterrit dans une petite salle où crépitait un feu de cheminée. Elle ressemblait à un jardin, mais couvert par de la terre et des pierres. Une petite table en bois était posée au milieu de la salle.

-Tu en es sûre ? demanda une voix d'homme.

-Je ne sais pas... Je n'ai pas bien vu... répondit une voix de femme.

Trois personnes étaient déjà dans la salle : une lisait un journal dans un fauteuil près de la cheminée, la deuxième faisait du chocolat chaud et la dernière accueillit gaîment le nouveau venu :

-Al ! s'exclama-t-elle, une femme blonde au carré et aux yeux marrons clairs.

-Mélissa, où est Grégoire ? demanda précipitamment le dénommé Al.

-Sans doute mort, répondit l'homme qui lisait le journal dans son fauteuil.

-Émeric ! s'étouffa Mélissa.

Il se leva de son fauteuil, le journal à la main. Celui-ci était plus petit que Al, habillé d'une armure en métal, ses manches terminaient en piqué sur le dos de ses mains, un casque remonté sur sa tête et des chaussures en métal, pointues aussi. Ils avaient tous des égratignures sur le visage.

-Non... Pas Greg... C'est impossible, balbutia Al.

Il s'assit doucement sur le fauteuil d'Émeric.

-Ça a commencé hier. La bataille, je veux dire, dit-il. J'espère qu'ils ne recommenceront pas. Ils ont fait de nombreux morts...

La femme qui faisait du chocolat chaud en apporta à Al. Elle avait de grandes ailes blanches qui ressemblaient aux ailes d'un aigle dans son dos, portant un ruban doré autour de son front, ses longs cheveux bruns presque noirs ondulé tombants dans son dos.

-Merci Lucy.

-J'ai apporté un bébé démonzémerveille blessé. Je l'ai laissé près du four pour qu'il se réchauffe.

-Bien, nous allons en avoir besoin, dit Émeric.

Mélissa posa le plateau qu'elle ramenait à la cuisine si violemment que tout le monde se tourna vers elle.

-Il viendra, j'en suis sûre, dit-elle.

-Puisque je vous dit qu'il est mort Mélissa, s'énerva Émeric. Je l'ai vu.

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