8 Le monstre des eaux

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Il était dans une prairie. Au loin, une jeune femme était allongée dans les pissenlit et du pollen se répandait autour d'elle. En entendant ses pas, elle se releva et ses yeux verts brillèrent de bonheur. Ses cheveux roux reflétaient au soleil.

-Maman ?

Sa voix résonna dans toute la prairie. Il courut vers elle qui avait les bras écartés pour lui faire un câlin. Il faillit la toucher quand elle disparut.

Des larmes coulèrent alors sur ses joues et du feu apparut derrière lui.

-Cours ! dit une voix.

Sans hésiter, il se mit à courir à l'entrée de la forêt en s'éloignant le plus possible du feu. Mais celui-ci s'approchait très vite et bientôt il se retrouva sur une colline avec un vide en bas où le feu crépitait.

-Saute ! cria la voix.

Il se retourna et vit sa mère en esprit qui flottait devant lui.

-Maman ! hurla-t-il.

Harold se réveilla en sursaut. Personne ne l'avait entendu. Pas même Félix.

Il haletait et respirait bruyamment. Sont front était remplis de sueur et Harold enfila ses chaussures. Il regarda le réveille : 1 : 32 du matin.

Il pris le livre qu'il avait trouvé dans la cabine de Émeric, son épée et sortit de sa cabine en refermant doucement la porte derrière lui. Il se dirigea vers les escaliers qui menaient sur le pont avant.

Le bateau avançait lentement et personne ne conduisait. Harold avait l'impression que le bateau se dirigeait tout seul. Il s'appuya contre la proue et regarda le petit livre qui ressemblait à un journal. «Elle peut briser n'importe quoi et cache quelque-chose que personne n'a jamais sût...»

Elle peut briser n'importe quoi...

Il posa le livre au sol et donna un petit coup d'épée au livre. Le lierre se dégagea en s'enroulant sur lui-même. Il allait enfin savoir ce qu'il y avait dans ce livre. Il le ramassa et l'ouvrit. Un grand titre était marqué à la première page, écrit par quelqu'un : Le monde caché.

Harold n'en croyait pas ses yeux. Le livre contenait une centaine de pages qui disaient des informations sur le monde caché.

Il tourna la page et vit l'arbre dessiné comme celui sur la couverture. Il vit qu'au tronc de l'arbre une ombre y était dessinée cette fois. Il regarda attentivement : quelqu'un l'avait dessiné aussi. Il lut ce qu'il y avait sur la page d'à côté :

J'ai appris beaucoup de choses ces derniers temps. On m'a dit qu'il existait un monde caché qui renfermait tous les secrets. On dit que seul l'élu pourra y aller en cherchant les sept épées. J'y ai vraiment cru quand Anaïs me l'a dit. Elle voulait qu'on y aille ensemble mais, je voulais être seul. Je veux que l'élu soit moi. Mais, il fallait bien que je trouve l'élu. Mais qui ?

Harold faillit perdre la tête en voyant le nom de sa mère. Anaïs. C'était sa mère qui lui avait dit qu'il existait un monde caché. Mais, qui était ce lui ?

Il existait un élu. Tout ce que lui avait raconté Lucie existait vraiment. Enfin, c'est ce que cette personne a cru quand il a écrit son journal.

Je me servirait de ce monde rien qu'avec mon intelligence. Je serais le plus fort de tous les Épilains. Je pourrais détruire tous ceux qui ne sont pas Épilains. Le monde sera recouvert d'Épilains et je découvrirait le secret de ce monde.

Il fallait qu'il découvre qui a écrit ce journal, comment sa mère a sût qu'il existait un monde qui renfermait tous les secrets et empêcher cette personne de trouver les sept épées. Sinon, ce sera la catastrophe.

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