Chapitre n°1 - Regards

1.6K 74 19
                                    

CHAPITRE N°1 - Regards

        Hermione et Drago ont tout deux rejoints leur table dans la Grande Salle, suivis de peu part leurs meilleurs amis. Ils eurent droit à la même question : Pourquoi tu souris comme ça ? Le professeur MacGonagall procéda à la répartition, comme chaque année. Le choixpeau chanta, comme chaque année. Les élèves applaudirent les nouveaux arrivants dans leur maison, comme chaque année. Pourtant, deux choses ont changés cette année. Deux personnes ne cessaient de fixer leur ennemis désignés. Blaise Zabini ne cessait de regarder la belle Ginny Weasley. C'était plus fort que lui. La jeune femme ne ressemblait plus à la petite dernière d'une famille nombreuse. Ouh non. Elle avait maintenant des allures de femme fatale, sauvage et puissante. Sa grande crinière d'un roux flamboyant lui tombait sur les épaules, ces yeux azur étaient mis en évidence par un maquillage léger. De longues jambes blanches et laiteuses, une chute de rein magnifique, et une poitrine à en faire pâlir de jalousie les mannequins du monde. Le vert et argent était en totale admiration face à la belle Ginny. Il aurait pu donné n'importe quoi pour un moment seul avec elle. De préférence, seul, dans une chambre insonorisée. 

       Normalement, le grand et majestueux Drago Malfoy aurait passé un savon magistral à son meilleur ami pour relooker une Gryffondor, qui plus est, la petite Weasley. Mais lui aussi, était en pleine contemplation d'un ange. De long cheveux chatains soyeux arrivant sous les épaules bronzées d'une magnifique créature aux formes généreuses et au sourire enjoleur... Un nuage de bonheur était juste au dessus des deux Serpentards, l'un d'eux y étant déjà bien confortablement installé. Le second était torturé entre deux parties de lui même. Une vrai joute sentimentale. Merde Drago reprends toi ! Regarde toi... En train de baver sur Granger pendant la répartition... Oh putain Blaise mec regarde toi, avec ton sourire béat sur les lèvres... Je ne dois pas être mieux à fixer Granger comme si c'était la huitième merveille du monde ! Mais elle est si belle, si sauvage... Ces yeux m'ensorcellent. Dès qu'elle me regarde, tout mon être s'embrase. Je ne veux qu'elle. Mon corps ne réclame qu'elle. Oh mon Dieu, Granger si tu savais toutes ces choses que j'ai envie de te faire... J'ai envie de toi comme jamais auparavant. Je veux t'entendre gémir sous moi, je veux t'entendre soupirer face à mes coups de reins, je veux t'entendre hurler mon nom, je veux que tu me supplie te continuer... Attendez... WHAT !! Je viens de fantasmer sur Granger ? Je viens de rêver que je sautais GRANGER ?! Je ne vais vraiment pas bien... J'espère qu'elle n'a pas vu comment je la regardais... Un aveugle aurait pu voir ce que je souhaitais... Merlin elle est superbe... Merde ! Elle me regarde... Elle... Un clin d'oeil ?! Granger vient de me faire un clin d'oeil !? Merlin, c'est moi où ils ont augmenté le chauffage ici ? 

        De leur côté les deux jeunes femmes écoutaient à moitié la répartition. Ginny tentait vainement de cacher ces joues empourprées du regard d'un beau Serpentard qui ne cessait de la regarder. Jamais un homme ne l'avait regarder comme cela. Même pas Harry. Ce dernier l'avait plaqué, et elle s'en portait bien. Leur histoire ne fonctionnait pas. Non Blaise la regardait avec avidité, et préciosité, comme si elle était un trésor inestimable. Elle avait beau frêner son esprit, elle devait l'avouer, Blaise était un garçon magnifique. Une peau noire extrêment sensuelle, des yeux brillants de malice, une musculature digne d'Hercule... Un canon de beauté. Il dégageait de cet homme une beauté inée, une sauvagerie presque animale, et une puissance de virilité et de protection hors du commun. Et cela, la rousse le savait, elle y était sensible.

        Hermione quant à elle, s'amusait de la situation, bien qu'elle lui parrut assez... Etrange. Blaise regardait Ginny avec intensité pendant que cette dernière lui envoyait quelques sourires, et ces joues étaient encore plus rouges que le blason de sa maison. Mais le plus déstabilisant restait que le Prince des Serpentard avait son regard d'acier planté sur elle, et que rien, ne le faisait ciller. Durant un instant, elle crut voir une flamme ardente danser dans ces yeux pâles, suivit d'un frisson de désir. Presque par instinct, elle lui lança un clin d'oeil évocateur. A sa plus grande satisfaction, l'impénétrable descendant des Malfoy perdit pied, et mis plusieurs secondes avant de se ressaisir, et de reprendre ses activités occulaires. La rouge et or mourrait d'envie de jouer. Oh oui, cette année, elle aller jouer à un jeu auquel elle n'avait encore jamais jouer. Elle faisait de l'effet à Drago, cela crevait les yeux. Mais Drago lui faisait avoir des pensées très peu catholique. Tout comme le couple vert, le couple rouge était partagé : une sur un nuage, l'autre, entre les deux, le cerveau fonctionnant à plus de trois mille à l'heure. Hermione, ressaisis toi bon sang ! Drago est joueur, manipulateur. Il veut juste te sauter pour t'ajouter à son tableau de chasse. A moins que ce ne soit moi qui l'ajoute au mien ? L'année risque d'être triste sans Harry et Ron. Oh merde Gin' ! Tu devrait te voir en train de rougir sous le regard de Zabini. Si Drago voyait ça... Je l'avait oublié lui ! Toujours en train de me fixer. Jamais un homme ne m'a fixé comme cela. Un regard transperçant, mais tellement... Sexy ? Oui, c'est cela, sexy. Je m'imagine bien à califourchon au dessus de lui. Oh oui Malfoy. Tu m'as dominé depuis le début de notre scolarité, à vanté ton sang pur et tes manière d'aristocrate. Cela va changé maintenant... C'est moi, qui mènerais la danse. C'est moi qui te dominerais. Et je veux t'entendre me supplier de te donner du plaisir. Je veux que le plaisir que je te donnerai te face descendre de ton pied d'estale. Putain mais.... STOP ! Je viens vraiment de penser ça ?! Je viens VRAIMENT de m'imaginer dominer Malfoy au lit ? Roh merde alors... Mince, tout le monde se lève, et je dois accompagné les élèves de Gryffondor dans la salle commune.

        Alors qu'elle se levait, la professeur de métamorphose l'intercepta, elle et son homologue.

- Laissez les préfets se charger de cela. Suivez moi plutôt.

Et elle tourna les talons. Les deux étudiants n'eurent d'autre choix que de suivre la directrice adjointe.

- Comme vous le savez, les préfets-en-chef ont leurs propres quartiers. Pour accéder aux votres, vous devrez emprunter le passage qui se trouve derrière le tableau d'Eleanor Gryffintard, au septième étage, dans un endroit tranquille, loin des salles de classes. Votre mot de passe est hated lust. Sur ce, bonne nuit. Et pas de tuerie ! Je ne tient pas à ce que les élèves aient droit à une démonstration de pugilat dès le premier jour !

        Les deux adolescent partirent en direction du plus haut étage. Mais Drago était perplexe. Eleanor Gryffintard... Jamais il n'avait entendu ce nom avant. Pourtant, Hermione ne semblait pas du tout inquiète, et savait même où se trouvait le tableau, vu ses pas rapides et assurés.

- Tu sais qui c'est cette Eleanor Gryffintard ?

- C'est donc à sa que tu penses depuis tout à l'heure ? Moi qui te pensais intelligent... Cela t'arrive d'écouter en cours d'histoire de la magie ?

Face à son regard vide de tout, Hermione souffla, et continua son monologue.

- On ne sait pas si cette femme a réellement existée, c'est plus une légende. Mais d'après le mythe, son nom de jeune fille est Evans. Elle serait tombé amoureuse de Salazar Serpentard bien avant que celui-ci ne commence à fréquenter les autres fondateurs. Mais après une énième dispute, Eleanor est parti du foyer qu'ils partageaient, et ne serait jamais revenu. Salazar était déchiré de voir que son seul amour était parti. Il rejoignit les fondateurs peu de temps après. Quelle ne fut pas sa surprise de voir son ex, Eleanor, au bras de Godric Gryffondor ? On dit que leur rivalité est uniquement fondée la dessus, sur une histoire de coeur. Mais Eleanor, déchirée de voir son petit ami et son ex se battre pour elle, décida de se donner la mort. Mais avant cela, elle changea son de jeune fille pour Gryffintard, montrant alors son appartenance aux deux hommes... On est arrivé. Hated lust.

Sans un mot, le portrait pivota, laissant devant eux un passage assez petit. Hermione passa la première, suivit pas un Malfoy plus que content de la vue. En sortant du passage, il effleura les flancs de la jeune femme, lui arranchant un frisson. La salle commune était superbe. Très grande, avec une grand bibliothèque sur un côté, une table pour travailler, une table basse, des canapés en cuir noirs, une cheminée déjà en route... Une très belle salle, chaleureuse et accueillante. Deux portes étaient présentes sur le mur du fond. L'une décorée aux amoiries des rouges et or, l'autre au blason des verts et argent. Ils entrèrent dans leurs chambres, l'une aux couleurs de Gryffondor, l'autre aux couleurs de Serpentard. Et enfin, la salle de bain, absolument gigantesque. Une baignoire qui ressemblait plus à une piscine, une douche, de grands miroirs... Le paradis. 

        Quand Hermione retourna dans la salle commune, elle tomba sur Drago en pyjama.. Ou plutôt, torse nu et en short. Oh. My. God. Ce mec est vraiment bien foutu... 

- Et bien Granger tu as perdu ta....

Sa phrase resta en suspend. Il venait de voir comment était vêtue son homologue. A savoir, une nuisette quelque peu transparente et assez courte, imprimé léopard. Oh merde... Elle veut me tuer ou quoi ?! Sans aucune gène elle s'assit dans un des fauteuils de la salle, un livre à la main, et commença sa lecture. Ce n'est qu'une demie heure plus tard que la jeune se leva pour aller se coucher. Drago se leva d'un bond, et se posa devant elle, son regard plongé dans le sien. Par inadvertence - ou presque - son regard se posa sur la poitrine d'Hermione. Il veut jouer. OK. Jouons. La jeune femme se mit sur la pointe des pieds, et vint poser un baiser délicat sur la commisure des lèvres du Prince des Serpentard, avant de lui sussurer un "Bonne nuit Drago" d'une voix suave et sensuelle dont elle avait le secret. Elle se réfugia alors dans sa chambre. Drago lui, était resté figé sur place, telle une statue de marbre. Il tourna sa tête vers la porte close menant à la chambre de son homologue, et tourna finalement les talons, et parti dans la sienne. Il souffla dès que la porte fut fermée, encore secoué par ce qu'il venait de vivre. Pourtant, un seul regard vers son pantalon lui prouva ce qu'il craignait : Granger l'avait chauffé, et le pire... C'est qu'elle avait réussis.

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant