Chapitre n°8 - Chaleurs

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CHAPITRE N°8 - Chaleurs

        Le sol tremblait, les livres tombaient de leurs étagères, les chaisent furent retournées... L'un dans les bras de l'autre, se dévorant avec ferveur, ils laissèrent la Passion prendre son ampleur, et dépasser l'entendement. C'est sans aucune honte que Drago prit fermement la fesse de son homologue pour la rapprocher encore plus de lui, pendant qu'elle bataillait avec les boutons de sa chemise. Par Merlin seul sait quel enchantement, ils arrivèrent dans la chambre du vert et argent.

        Ce dernier brisa le lien qui les unissait, et regarda la rouge or. Les cheveux désordonnés, les lèvres rougies, les joues roses de désir, elle était irrésistible. Il entoura son doux visage de ces mains, et l'embrassa de nouveau. Il fit passer la chemise de coton blanc de sa belle par dessus sa tête, pendant qu'elle dénudait les épaules du blondinet. Elle portait un magnifique soutient-gorge rouge sang. Il aggripa sa hanche, et pressa son érection contre son entre-jambe. Elle soupira de désir.

"- Oh Granger... Que m'as-tu fais ?" Lui sussura-t-il à l'oreille.

Il la prit en poids, et l'allongea sur ses draps de satin aux couleurs de sa maison. Elle enroula ses longues jambes fuselées autour des hanches de son homologue, et l'attira à elle. Il posa un millier de baiser dans le creux de son cou, puis il entâma une descente vers sa poitrine. Il caressa tendrement les pointes fièrement dressées de son ennemi de toujours à travers la dentelle de sa lingerie. Pendant qu'il faisait son affaire, il fit glisser la jupe de Hermione jusqu'au sol. 

        Comme pour raviver la flamme déjà grande, et il se leva, et contempla la beauté allongée dans son lit. Un ange tombé du ciel.  Quand elle se leva, elle sentit le regard du vert et argent glisser sur ces formes. Tout comme il l'avait fait, elle posa ses lèvres sur la poitrine brûlante du Serpentard, tout en déboutonnant son pantalon. Tout deux en sous-vêtements, ils se carressèrent et s'embrassèrent avec toute l'envie dont ils étaient pleins. 

        Drago grogna de plaisir quand elle libéra enfin son érection de sa prison de tissus, tout comme elle frissonna de désir quand il libéra sa poitrine ferme.

        Ce n'est qu'après plusieurs caresses, que la dernière barrière de tissus que portait la rouge et or rejoignit les autres affaires des deux adolescents. 

        Drago chercha a tâton un préservatif dans sa commode. Il allait exploser s'il ne la prennait pas dans la seconde. C'est alors qu'Hermione frotta son entrée chaude et tentratice au gland de son amant.

"- Je prends la pillule Drago, et je n'ai pas de MST."

Toute l'exitation du roi des Serpentards lui embrumait le cerveau. Il n'avait compris que quelques mots, et sa belle semblait s'impatienté sous lui. Elle le força à la regarder droit dans les yeux, et lui dis sans aucune hésitation :

"- Prends moi Drago."

Un coup de rein plus tard, il était en elle, et elle soupirait. Par Merlin que c'est bon d'être en elle.... Pensa le vert et argent. Hermione ondulait des hanches. C'était le signal. Il commença ses va-et-vient, la sentant se contracter, se détendre, soupirer... 

"- Par Morgane, ne t'arrête pas...." Soupira-t-elle.

Il la remplissait totalement, parfaitement. Leurs corps s'emboîtaient et bougeaient à un même rythme. Ils ne faisaient plus qu'un. Tout en la pillonant, il fit rouler un des tétons de son ange entre ses doigts.

"- Drago...!" 

Ils n'étaient plus que désirs, souffles, soupirs et pleinitude. Tout deux eurent l'impression qu'ils étaient destiné à cela. Ensemble. 

        Elle senti une douce chaleur descendre entre ses jambes. Elle était prête à exploser. Elle y était presque... Et à en juger par la cadence accélérée de son amant et ces soupirs rauques de plus en plus fréquent, il en était au même point. Ils eurent le malheur de plonger dans le regard de l'autre. 

        Putain Drago prends moi comme un homme. Je ne suis pas en sucre, finis toi... Finis moi. Je te veux par Merlin. Vas y plus franchement, plus fort...

        Hermione... Ma belle Hermione... Je veux te faire mienne depuis un petit moment. Je vais être franc et violent... Ne m'en veut pas, mais j'ai besoin de ça. Laisse moi te montrer mon Paradis.

        En accords avec ses pensées, Drago affermit sa prise sur les hanches d'Hermione, et il la pilona avec plus d'entrain, plus de ferveur, allant toujours plus pronfondément en elle. Ne tenant plus sa nature de dominateur, il prit les poignets de sa belle dans sa main et les immobilisa au dessus de sa tête brune. Il lui mordilla la clavicule, et aspira sa peau à un endroit bien particulier de son cou. Elle aura une belle marque... Sa marque. Elle arriva à se défaire de son étreinte, pour s'accrocher à ses épaules. Très bien. Je vais y aller plus fort si tu ne veux te laisser faire. Défiant la limite physique de l'être humain, Drago accéléra encore, et mordit l'épaule de son homologue avec plus de force encore. Pour toute réaction, elle enfonça ses doigts dans son dos, le griffant profondément.

"- Oh oui Drago... Oui..."

Une dizaine de va-et-vient plus tard, il explosa en elle, poussant un grognement digne d'un animal, pendant qu'elle hurlait son plaisir et son nom.

Il roula sur le dos, et elle vint se blottir contre lui. Ils s'embrassèrent tendrement, comme le ferait deux amants - deux vrais amants -. Les deux préfets-en-chef eurent la même pensée : Qu'avons nous fait ?

~

Quelque part, loin de Poudlard....

Quatre mois. Voilà quatre foutus mois que cette garce avait disparue. Un homme aux traits fins mais sévères se leva, un verre de Whiskey-Pur-Feu dans la main. Il regarda par la fenêtre le clair de lune, se demandant où cette pute avait bien pu filer. Un homme, essouflé, entra brusquement dans le bureau du maître des lieux.

"- Maître... Nous avons retrouvés sa trace...

- Où est-elle ?

- A Poudlard... A Poudlard Monsieur..."

Le désigné maître rigola d'un rire aussi sardonique que glacial. Un sourire cruel et satisfait s'étirra sur son visage encadré de cheveux d'un blond platine.

"- Parfait... Ce sera plus facile que ce que je ne pensais.... Mais d'abords, faisons lui regretter son escapade...

- Très bien Monsieur."

Quand le serviteur fut enfin sortit, une étrange flamme dansa dans les yeux orageux de l'aristocrate.

"- Parfait... Absolument, parfait..."

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant