Harry Potter et les Jumeaux Malefoy

Chapitre 13:

Valentin Rogue

-Bonjour Valentin. Comment vas-tu ?

-Bonjour Papa. Moi ça va et toi ?

Je m'avance dans la salle et m'asseois sur un des bureaux du premier rang. Mon père, quand à lui, est assis à son bureau.

-Je vais bien comme d'habitude. Que fais-tu ici ? Aux dernières nouvelles tu as tes ASPICS et ne vas plus en cours.

-Je ne reste pas, je pars pour deux missions avec Adam. Ça fesait plusieurs mois qu'on ne sait pas vu donc j'ai voulu venir te voir.

Mon père me sourit, chose qu'il ne fait que pour ses fils.

-D'ailleurs, je suis désolé de ne pas avoir été là quand tu es venu pendant les vacances.

-Ne t'excuse pas d'avoir été en mission pour l'Ordre, mon fils. Tu es leur meilleur espion et je comprends qu'ils aient besoin de toi. J'aurais fait comme toi.

-Merci. Je tiens de toi quand ça concerne le boulot, l'espionnage...

-Tu tiens beaucoup de moi, Valentin.

-Je sais Papa.

On se lance un regard appuyé et nous nous sourions. Nous savons de quoi nous parlons. Lorsque ma mère est morte, mon père et moi, nous sommes construits une carapace, un bouclier. Mon père, parce qu'il aimait et aime encore ma mère d'un amour indestructible et que ça l'a brisé quand elle est morte. Quand à moi, je suis le seul à me souvenir de la mort de ma mère, de son assassinat. Les seules personnes autorisés à traverser notre carapace sont notre famille et pour moi Adam, mon meilleur ami. Seuls eux voient qui nous sommes vraiment, ce n'est qu'avec eux que nous nous laissons aller, baissons notre garde. Je suis le seul à me souvenir de la mort de ma mère, Christian étant dans une autre pièce, à l'abri avec Andrew qui était trop petit pour se souvenir de ce jour qui détruisit notre famille. J'avais vu ma mère recevoir le sort de mort de mes propres yeux comme mon père. Voilà la différence avec mes frères.

-Tu as des nouvelles de Andrew ?

-Oui, il a fini sa mission ce matin. Il arrivera après Wizhid.

-Est-ce qu'il est blessé ?

-Non quand je lui ai parlé, il n'en avait pas l'air.

-Bien.

Quelqu'un toque à la porte. Mon père lance :

-Entrez.

La porte s'ouvre pour laisser entrer mon frère Christian.

-Salut Pa'.

Il s'avance pour venir s'appuyer sur la table à côté de moi. Mon père demande :

-Que puis-je faire pour toi, Christian ? Tu m'apportes les options de tout le monde ?

-Ouaip. J'ai même une feuille.

Mon frère sort une feuille froissée de sa poche de veste. Je lui sors :

-Tu pouvais pas t'empêcher d'abîmer la feuille !

-Maiiiiis ! C'est pas de ma faute si la feuille s'abîme toute seule !

-Pffff... On dirait un gamin de 4 ans qui essaye de se justifier.

Le dit-gamin me tire la langue ce qui nous fait rire, mon  père et moi. Il marmonne :

-Même pas vrai.

On éclate encore de rire avec mon père. Quelqu'un d'autre toque à la porte, mon père s'exclame :