Partie 5

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Le pied de Temari remuait frénétiquement, accompagné de ses regards persistent sur l'horloge près d'elle, elle allume son téléphone et le réteint la seconde d'après, indécise et agassée elle soupirait lourdement. Aucun de ses collègues n'osaient l'approcher, sachant éperdument que lorsqu'elle est dans cet état la dernière chose a faire c'était de la dérangée, une petite pensée pour la pauvre stagiaire qui avait fait les frais du dernier excès de colère de la blonde leurs traversent la tête. Seul Han s'approcha, sans redouté la réaction de son collègue,pour la simple et bonne raison qu'il est son chef, elle se calma et se leva en le voyant s'approcher d'elle, l'homme était connu pour être très froid et sa tendance à viré en une seconde chaque personne qui pourrait nuire à la boîte, dans son sens.

- Temari, j'ai finalement trouvé un remplaçant pour tout a l'heure, vous pouvez rentrer chez vous.

- Quoi? Mais j'ai annulé mon jour de congé exprès pour ça !

- Je suis désolé mais vous aviez déjà dépassé votre nombre accordées d'heures supplémentaires, je vais donc vous demander de rentrer chez vous.

Elle vira au rouge, sa valait bien le coup de gâcher son samedi matin pour ça, mais ce qui l'agace c'est qu'elle ne pouvait même pas passer de temps avec son fils puisqu'il était parti passer la journée et dormir chez les Yamanaka.
Elle sort du bureau et se fait surprendre par la pluie, journée de merde, Temari cours sous la pluie avec pour seul protection sa veste haut dessus d'elle qui se débat pour ne pas se faire emporter par le vent pour tenter de rattraper son bus, sans succès..
La blonde se retrouve maintenant planté comme une cruche, trempé, désespérée, elle passe devant une brasserie et décide de s'y acheter quelque chose a grignoter mais impossible de retrouver son portefeuille, sûrement tomber pendant sa course, est-ce le monde qui s'acharne sur elle?

Elle finit par se réfugier sous un porche de l'entrée d'un immeuble, assise sur les marche, au sec heureusement, une femme avec une capuche s'approcha d'elle et lui tendit son portefeuille en souriant, Temari allait remercié la personne avant de se rendre compte de qui elle était.

- Temari, ça fait si longtemps, j'aimerais que nous discutions si vous êtes d'accord bien sûr.

- Yoshino?

La femme sourit, puis montre sa voiture du doigt et propose a Temari d'y monté, celle-ci déclina poliment la proposition, trouvant cela très gênant mais Yoshino insista et la blonde finit par accepter, elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en la matriarche Nara mais c'est ce dont elle allait lui parler qui l'a gênait, car il était évident que ça concerne Shikamaru. Le chauffeur emmena les deux femmes au manoir Nara, Temari se surpris a être coincé entre l'admiration et la nostalgie, tout les dîner et nuit qu'elle passait ici, ça lui rappelait de beaux souvenirs, la maison était vide, à part le couple de majordome il n'y avait personne a part elles.
La Nara avait fait demandé qu'on prépare la table du petit salon pour qu'elles dégustent des tartes et autres pâtisserie en buvant du thé, quand cela fut fait et qu'elles débutèrent le repas, le silence régnait, mais Yoshino non gêné de cela interrompus l'harmonieuse absence de sons.

- Comment va Shikadai ?

Temari était surprise que la brune connaisse le prénom de son enfant, a ce moment là Temari pu constater son impuissance a répondre sèchement a la mère Nara, comparer au fils.

- Bien, il reste dormir chez son ami.

- S'il se porte bien je ne peux être que saine d'esprit.

Elle bu le liquide chaud aux tamarins avec une pointe de tristesse que la No Sabaku réussi a décelé avec difficulté, même si elle connaissait que trop bien la mimique implanté au visage par ce sentiment de regrets. Temari prit un biscuit aux caramel et le mangea, puis elle posa un regard sévère sur la femme.

- Arrêtons de tournez autour du pot, voulez vous ?

Yoshino garda le silence et baissa la tête, cette vision agassa Temari, comme si son interlocutrice fuyait la conversation, pourtant elle y était, Temari l'avais accompagné et avait déjeuner, l'ambiance était saine mais elle avait du mal a achevé ce qu'elle avait entrepris. La blonde poussa un long soupir de désespoir accompagné de sa voix tremblante avec un sombre de confiance peu révélateur.

- C-C'est Shikamaru qui vous a demandé de me parler ?

La Nara leva la tête avec surprise a l'évocation de son fils, a son tour elle tremblait et ne pouvait répondre, Temari se leva sans oublier de prendre son sac a bandoulière pour s'en aller, a peine qu'elle tourna les talons et offrit son dos à la brune que celle-ci se jetta a terre et attrapa le bas de la veste de son invitée pour la retenir, Yoshino tremblait toujours retenant ses larmes, Temari la regardait avec inquiétude et se baissa pour s'assurer qu'elle allait bien. La matriarche lui attrapa l'avant bras et lève la tête pour plongée son regard noisette dans le vert de son interlocutrice qui ne pût ignorée l'abondance de l'arme qui inondaient ses joues.

- S....s'il.....s'il te plaît......

- Yoshino, vous allez bien? Demande Temari en se doutant que ce manège est pour but de l'a prendre en pitié

- Ne puni pas Shikamaru pour une erreur que j'ai faites !!!

Temari la regarde incrédule, la vieille délirait totalement, ce n'était pas elle qui l'avait abandonnée après l'avoir mise enceinte, à moin qu'elle ne parle d'une autre erreur dont la blonde n'aurait pas eu la connaissance.

- De quoi vous parlez Yoshino ?

- C'est ma faute si-

Elle fût coupée par le claquement de la porte d'entrée, puis Shikamaru et Shikaku firent leurs entrés dans la pièce, les deux Nara furent choqué de voir Yoshino en larmes dans les bras de Temari, Shikaku vint allégé la blonde de sa femme en la soutenant par le bras pour qu'elle puisse se levé. Le bras de la brune était d'une minceur effroyable et la difficulté qu'elle avait à tenir sur ses jambes attristait son mari, depuis peu elle se délaissée de toute forme d'entretien au dépit de sa santé.
Shikamaru n'osait pas regardé Temari dans les yeux, elle s'était levé et regardait le brun avec interrogation.

- Maman, quesqu'elle fait là ?

- "Elle" à un prénom !

- Maintenant qu'elle est là tu pourrais peut-être lui parler. Dit posément son père

- Me dire quoi?!

Personne n'osait lui donner de réponse, Yoshino commençait a désespérée et Shikaku à s'ennervé, Temari voulais des réponses et Shikamaru et refusait d'en donner.

- Fils! Répond lui!

- Désolé que ma mère tes fait venir pour rien Temari... Je te raccompagne jusqu'à la porte ou tu ne préfère pas?

- Je préférais qu'on m'explique ce qu'il ce passe ici, parce que je suis perdu.

- Femme galère, je suis mourrant.




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C'est bientôt la fin les gars, j'espère que la fic vous plaît toujours autant !
N'hésitez pas à me faire des retours, positif comme négatif, j'accepte les bras ouvert la critique

Ma famille? C'est un peu compliqué...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant