Chapitre 7: l'irréparable...

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Ce chapitre peut paraître fort pour certains lecteurs, alors âmes vraiment, très, hyper, mega sensibles, s'abstenir.
Et bonne lecture pour les plus crurieux🤷🏾‍♀️🤷🏾‍♀️😘.
Peeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!! ( let's go)

NB: si vous lisez ceci pendant le mois de carême, merci de sauter les chapitres 7, 8 et 9.
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Plongé dans l'obscurité, au milieu de son lit, il regarde dans le vide. Pourquoi a-t-il écouté cette prostitué qui ne vaut pas un clou? Pourquoi l'a-t-il écouté bon sang! Il passe la main sur son visage comme pour se réveiller de ce mauvais rêve.
Son téléphone sonne, le nom de Assaïta s'affiche, il regarde le téléphone un long moment puis descend de son lit sans prendre la peine de répondre à l'appel.
Elle insiste deux à trois fois, puis ne fait plus sonner son téléphone.
-Papa, tu peux venir manger! Ça risque de refroidir ! Coralie se trouvait au seuil de la porte mi ouverte, elle allume la lumière de la chambre. Francis s'adapte difficilement à la lumière.
-Je n'ai pas faim! Finit-il par lâcher sans regarder sa fille qui commençait à s'inquiéter de l'état de son père.
-Qu'est-ce que tu as? Ne sois pas contrarié à cause de l'attitude de monsieur chérif! Le repas va refroidir !
-Je n'ai pas faim! Vas te coucher! Il le dit en gardant difficilement le ton paternaliste!
-D'accord papa! J'espère que demain ton humeur massacrante s'estompera ! Bonne nuit !
-Bonne nuit princesse ! Il lui adresse un faible sourire qu'elle lui rend avant de rejoindre sa chambre à elle.
Il s'assoit sur le lit et saisit son téléphone, le regarde un long moment puis il le ré dépose avant de s'étendre toujours aussi rongé par son problème.

C'est en sursaut qu'il se réveille en plein milieu de la nuit, il venait de faire un cauchemar. Il était poursuivi par des hommes sans visages, l'instant d'après il se retrouvait dans une pièce sombre, puis la seconde d'après il se retrouve dans un autre cadre tout aussi étrange que le précédant. Ça n'avait ni tête ni queue, mais il avait l'impression d'avoir couru des marathons, sa respiration était saccadée et surtout irrégulière, il fait atrocement chaud dans sa chambre malgré que la climatisation soit en marche.
Il commence à suffoquer, une crise de panique ? Non, quelqu'un l'étrangle ! Mais qui? Il ne voit personne, pourtant il sent des mains fortes presser son cou. Son oreille chauffe, un souffle chaud accompagné d'une voix lointaine donnant la migraine lui chuchote : «  Fais le ! Fais le! Ah ah! »
Il se bouche les oreilles de toutes ses forces mais la voix se fait plus forte et plus insistante! Suivit de rires sarcastiques qui donnent des frissons.
-Oh Seigneur viens moi en aide! Fit-il apeuré de plus en plus, lui qui n'a jamais prié Dieu, le voilà qui lui demande de l'aide. Il devient pathétique, c'est juste un mauvais cauchemar et bientôt il s'en réveillera.

***** 1h plu tard*****
Hélas ! Rien ne change, son calvaire au lieu de s'estomper, bien au contraire s'accroît. A bout de souffle, il se lève d'un bond comme désormais guidé par une force invisible, il se dirige vers la chambre de sa fille.
Lorsqu'il l'ouvre, elle était endormie confortablement, elle ressemblait tellement à un ange. Il reste figé à la regarder un bon moment, incapable de la toucher, son esprit refuse d'accepter cette idée, mais cette force mystérieuse prend le dessus. Il est faible, très faible même ! Il referme la porte avec fracas comme pour évacuer toute sa colère.

En sursaut, coralie se réveille et observe son père qui la regardait d'une drôle de façon.
-Papa? Tu vas bien? Fit-elle à moitié endormie, mais il ne répondit rien et s'approche plus avant de prendre place près d'elle.
-Je suis désolé! Vraiment désolé !
-Pourquoi ? Dit-elle confuse en se redressant mieux, pour regarder son père qui était tout en sueur. Tu ne te sens pas bien ? Réprit-elle !
Il ferme les yeux, pose sa tête entre les mains et lutte pour ne pas commettre l'irréparable.
-Papa...elle termine pas sa phrase, ce qu'elle lit dans les yeux de son père l'effraie! Il a changé soudainement d'expression, pourquoi sent elle comme-ci il s'apprêtait à lui faire mal?
Il se rapproche d'elle de plus près et saisit sa nuque.
-Pardonne-moi ! Sache que c'est pas de mon plein gré!
-Qu'est-ce que tu racontes ! MAIS Qu'est-ce que tu fais papa! Arrête... il se retrouvait au dessus d'elle, elle réalise ce qu'il s'apprête à faire, alors elle se débat de toutes ses forces sans rien lâcher mais il la maintien clouée et entame de la déshabiller sans douceur et tremblant.
-Papa...je t'en supplie ! Tu as bu! Ce n'est pas toi! Arrête ! Papa... elle se met à le griffer, à le taper, même à le mordre! la vue qui commence à être aveuglée par les larmes lui fait voir flou.
-AH AU SE... il lui ferme la bouche, le père doux c'était comme volatilisé, l'homme qui se trouvait le pantalon baissé en haut d'elle nue était un parfait inconnu. Elle se débat encore mais abandonne très vite, lorsqu'il la gifle violemment et qu'il s'introduit en elle sans douceur, désormais il ne savait que parler le langage de la brutalité.
Elle se tord de douleur, tandis que lui il s'ondule durement en elle, j'aimais elle aurait imaginé qu'elle se ferait violée pour son premier rapport sexuel, par son père qui plus est ! Elle ferme les yeux, ne voulant plus voir le visage de cet inconnu qui la chevauche si brutalement dont le visage se crispe d'un plaisir malsain, il déversait toute sa colère en elle.
Il se surprend à en tirer du plaisir dans cet acte ignoble et répugnant, son être le plus profond désir arrêter mais sa perversité sans doute cachée prend le dessus et comme s'il avait reçu les instructions sur comment détruire la vie de cette gamine de 14 ans, il se montre le plus brutal possible et illuminé d'une inspiration perverse il presse ses mains fortes sur les hanches frêles et en développement de Coralie et appuie sur le chevauchement.
On entendait plus les gémissements douloureux de Coralie, elle était à bout de forces, pleurer lui était impossible, elle est dégoûtée par ce qu'elle vit. Lorsqu'il se défait d'elle, elle ne bouge pas du lit, elle reste couchée comme une épave dans le drap salit par son sang, qui montre ainsi qu'elle n'est plus pucelle. Elle a mal partout au corps, mais cette douleur et minime comparé à ce qu'elle ressent dans son amour propre. Elle regarde le plafond sans cligner des yeux, tout est si fade, si éphémère, si rien en fait ! A qui pourrait-elle faire confiance maintenant ?
Elle veut mourir, mais elle est bien trop faible pour se lever. Le jour se fait voir, elle a passé la nuit la plus longue et la plus horrible de sa vie, elle ferme les yeux et des larmes ruissellent sa figure si douce.
Oh! Elle coule des larmes ? D'où proviennent-elles ? Elle qui croyait avoir pleuré toutes les larmes de son corps.

Juste une porte. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant