Juste une porte. [TERMINÉ]

Chapitre 12: L'arrivée de Aïssata!

Deux semaines passent et la petite s'habitue à son rôle de la marie couche toi là de Francis. Au tant de fois que l'envie lui prend, au tant de fois la petite satisfait ses pulsions perverses.
-Aujourd'hui j'ai quelqu'un à te présenter ! Dit-il en changeant de chaîne.
-D'accord !
-Tu ne veux pas savoir qui c'est ?
-Je le saurai aujourd'hui ! Fit-elle lasse, il la regarde et ne répondit rien à cela.
-Tu peux aller réviser !
Elle ne se fait pas prier et rejoint sa chambre pour en ressortir deux heures après pour saluer la personne que Francis doit lui présenter.
-Je te présente ma fille Coralie! Coralie, je te présente Aïssata ma fiancée!
-Enchantée madame!
-Appelle là maman!
-Enchantée maman !
-De même ! Aïssata lui sourit largement, Coralie lui rend un sourire fade.
-Désormais elle vivra avec nous !
-Bienvenue !
-Merci !
-Fais lui visiter la maison !
-D'accord ! Elle se lève et fais signe à Aïssata de la suivre, elle lui fait faire le tour de la propriété sans grand enthousiasme. Aïssata avait les yeux pétillants, elle voyait déjà comment elle allait disposer les choses dans le jardin, à son goût toute la décoration est à refaire.
-C'est vraiment joli! Ici je mettrai des statues et je couperai les fleurs.
-Quoi? C'est le potager de ma défunte mère, elle l'a fait avec amour et il lui a fallu des années...
-Elle est morte et c'est moi la nouvelle femme de cette maison ! Tu as une objection ?
-J'ai plus qu'une objection ! Tu ne toucheras rien des fleurs de ce potager est-ce clair ? La petite avait méchamment haussée le ton, Aïssata la regarde ahurie, mais très rapidement un sourire étire ses lèvres.
-Dès demain je couperai ces herbes !
Sur ce elle tourne les talons pour rejoindre sans doute Francis, mais Coralie la suit déterminée. Personne ne coupera les fleurs de sa mère, même pas en rêve.
-Francis ! Francis! Crie Coralie une fois au salon, il sort de la bibliothèque en alerte.
-Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ?
-Pourras-tu s'il te plaît dire à ta fiancée de ne pas oser toucher au potager de ma mère !
-Qu'est-ce que tu racontes ? Personne ne touchera aux fleurs de ta mère !
-J'aime pas ces fleurs ! Alors dès demain je les brûlerai, elle sont trop vilaines!
-Coralie rejoint ta chambre d'accord ? Aïssata suis moi !
Il rentre dans le bureau exaspéré, elle le suit énervée et s'assoit vulgairement sur une chaise.
-Aïssata écoute prends sur toi parce que personne ne brûlera ces fleurs !
-Pourquoi ?
-Ma défunte épouse les affectionnait et Coralie passe le clair de son temps là-bas, c'est sans doute une façon à elle de se rapprocher d'elle ! Alors non je n'enlèverai pas ça à ma fille !
-Et mon autorité alors ? La petite ne me respectera pas !
-Elle est très respectueuse !
-Tu as vu comment elle a parlé sur moi? Genre je suis trop sa camarade ! Elle me parle comme ça encore je vais la gifler même. très sauvagement wallay !
-Non Assaïta je n'ai pas entendu comment est-ce qu'elle a criée sur toi! Et non tu ne lui porteras jamais main! Tu fais ça je te ramène dans le trou d'où tu viens !
-Carrément !
-Et tâche de bien t'exprimer désormais ! Tu n'es plus dans les rues bordéliques de yopougon ou de Marcory! Ici tu représentes une famille prestigieuse !
-Pourquoi tu me parle comme ça ayi! C'est grâce à moi si tu es redevenu riche!
-C'est grâce à toi que je suis dans cette vie de merde! T'as pas idée de ce que je fais alors me demande pas une quelconque reconnaissance parce que ce n'est pas ton âme à toi qui est prisonnière !
Aïssata se tait, Francis parlait sérieusement comme ce Francis sensé qui revient à lui.
En effet il lui arrive d'avoir ce genre d'absence et de revenir à la normale, de regretter ce qu'il fait à sa fille mais cela ne dure jamais bien longtemps car le nouveau lui gagne toujours.
-Tu as compris ?
-Oui!
-Ok! Il se lève et va jusqu'à la chambre de Coralie qui regardait la photo de sa défunte mère, lorsqu'elle le voit elle range la photo et essuie ses larmes. Il s'approche et prend place près d'elle.
-Ne pleure pas ma chérie ! Aïssata ne touchera pas à ces fleurs d'accord? Elle hoche la tête sans rien répondre, là présentement en le regardant elle avait l'impression de parler à son père et non à ce pervers.
-Ce n'est pas pour ça que je pleure! Je pleure parce que...j'en peux plus! Je ne supporte plus d'être ton jouet sexuel tu sais? Pourquoi tu ne me tue pas?
-Je...te...te tuer? Je ne pourrai jamais te tuer! Tu es ma fille unique et je t'aime vraiment! C'est juste que...
-Un père ne peut pas faire ça à sa fille!
Il baisse les yeux et là il fond en larmes, elle ne fait rien et le laisse pleurer, il lève les yeux vers elle et la regarde tristement.
-Je suis faible! J'ai été faible! Et tu paie les peaux cassées j'en suis désolé!
-Je veux retrouver mon père! Celui avec qui j'ai grandit!
-Il est là!
-Oui mais juste pour une heure voire moins! Tu as deux personnalités! Papa peut-être que tu es malade, vas voir un psychologue! La mort de maman, la ruine de la famille a sans doute...
-Oh ma chérie, personne ne peut m'aider! Mais c'est décidé je ne te ferai plus jamais de mal! Au grand jamais! Si ma deuxième personnalité comme tu le dis fait surface, en ferme toi à clef....
-Tu as besoin d'aide! Je suis incapable de t'aider! Tu vois sans doute maman en moi!
Il l'écoute et ses larmes ne cessent de couler, elle veut trouver une excuse à son comportement honteux, mais rien ne peut justifier ça et il le sait ! Soudainement son regard change automatiquement elle recule.
Ça y est son père est parti, il la regarde puis sort de la chambre irrité.

-Ca va? Tu as fini de soulager ta petite princesse ?
-Tais toi!
-Je ne veux plus de cette fille ici!
-Et où veux-tu qu'elle soit ?
-A la rue!
-Tu es malade ?
-Ne m'insulte pas ! Si je suis malade envoie moi à l'hôpital trchrrr, n'importe quoi !
Agacé il saisit son téléphone et sort.
-Tu vas où ?
-Ça ne te regarde pas ! Alioune! Alioune!
-Oui missié!
-Monsieur Alioune ! On dit monsieur!
- Oui mensieur !
-Bref ouvre moi ce portail je sors et dit à Jacqueline de faire la cuisine que sa patronne décidera !
-Patronné?
- Oui, Aïssata vient !
Elle s'approche et il pose sa main sur le bas de son dos et la présente comme étant la patronne de la maison et que tous les domestiques devraient se plier à sa volonté. Elle se sentit fière d'être la conjointe d'un homme aussi beau et élégant que Francis, Alioune sourit bêtement.
-Bienvenue madame!
-Ouvre moi ce portail! Ordonne Francis en montant dans sa voiture.