Je te veux !

Chapitre 8

PDV WES

Je l'ai revue, pour de vrai cette fois ci. Je l'avais déjà vue dans des magazines ou à la télé, mais pas devant moi en chair et en os. Il fallait que je la revois, j'avais ce besoin en moi de lui parler, de la toucher. Et par miracle, elle était la, à mon gala, jamais je n'y aurais cru. Liz, pardon, je devrais dire Ivy maintenant... Ivy était la avec sa belle robe rouge qui la mettait plus qu'en valeur. Elle a changé, elle est encore plus belle. Ses yeux sont plus dur qu'avant, impossible de lire une émotion dans son regard. Ses cheveux sont plus long que ce que j'ai connu. Avant au carré, maintenant ils doivent lui arriver au dessus de ses fesses, puisqu'elle a réussi à faire un chignon. Ses jolies fesses qui m'ont manqué, j'allais en perdre la tête. Il fallait que j'aille la voir. Elle est si belle avec sa bouche parfaitement rouge. Je n'avais qu'une envie, goûter ses lèvres dont leurs souvenirs est lointain. Tout de suite, son parfum met revenu à la figure, cette odeur de framboise sucrée. Face à elle, j'allais perdre tout mes moyens, au final je me suis pris une claque monumentale. Comment ça elle est mariée ? Je l'avais déjà vu avec lui mais je ne doutais pas une seule seconde que c'était son mari.
Putain, Bha ouais je croyais quoi ? Qu'elle allait m'attendre ? Je suis ridicule, en 6 ans, elle a eu le temps de refaire sa vie.

Je frappe le sac de boxe devant moi, j'ai besoin de me défouler, de sentir de autre que de la douleur mentale. Je ne l'ai jamais oublié, je n'ai jamais pus me la sortir de la tête.

Et c'est pas faute d'avoir essayé. Apparament elle, elle a réussi à m'oublier. Quand j'ai vu sa tête se décomposer quand elle m'a vu, je savais que ça ne l'enchantait pas de me revoir. Et son putain d'époux qui ne voulait pas la lâché, comme si je prenais le jouet d'un enfant. Il était trop proche, beaucoup trop à mon goût. Elle est mienne que ça lui plaise ou non.
Elle a refait sa vie ... j'ai mal plus que mal. Je l'ai abandonné une fois mais c'est décidé, plus jamais je ne la perdrait.

PDV IVY

Je me réveille en sursaut, essoufflé, perdue. J'ai encore fait un bond en arrière dans mes souvenirs.
Quand je reprend mes esprits, je sais que je ne suis plus la pauvre fille de 20 ans. Je suis une femme de 26 ans qui a réussi sa vie. Mon crâne me fait horriblement mal, c'est peut être du à mes larmes incessantes d'hier. Je ne veux plus penser à ça, j'ai eu un moment de faiblesse, mais c'est le dernier.

Je ne vais pas me laisser abattre, il en est hors de question.
Je me lève avec difficulté, j'ouvre les volets avec une petite télécommande et descend prendre mon petit déjeuner. Je m'installe devant mon Mac et vérifie mes mails. Je tombe sur les new people où Isaac et moi, sommes en première de couverture.

Une fois mon déjeuner pris, je pars me préparer.
J'opte pour une jupe crayon grise avec un chemisier blanc et une paire d'escarpin noir brillant. Mes cheveux sont relâcher, en cascade dans mon dos. Mon maquillage est léger, mon trait d'eye liner fait ressortir mes yeux bleus et ma bouche est recouverte d'un rouge à lèvre bien rouge, qui met bien en valeur mon sourire de charmeuse.
Une fois prête, je prend mon manteau et mon sac pour sortir de l'appartement. Je descend au parking de l'immeuble où ma voiture est garée. C'est une Jeep noir mat, je l'adore. D'habitude, les femmes comme moi, nous ne devons pas conduire mais avoir un chauffeur comme le dit si bien mon père. Il a insisté mais j'ai tenue tête, il a vite compris que je ne renoncerais pas à ma voiture.

Après avoir pris la route, je m'arrête au Starbucks qui n'est pas très loin de mon lieu de travail. Je prend un smoothie et un petit muffin. Oui, je sais, j'ai déjà déjeuné mais moi et la nourriture, c'est histoire d'amour. C'est un secret pour personne.
J'essaie de ne plus penser à lui et bizarrement j'y arrive. J'ai décidé de passer à autre chose, alors oui, on sait vu, c'est tout merci, mais au revoir.

Une fois arrivée dans l'agence, je pars directement dans mon bureau. On est samedi matin, tout le monde est en week end, sauf moi, vous vous en doutez bien. J'ai une entreprise à faire tourner.
Je me mets vite au boulot en attendant Jacob.
Oui, Jacob vient le samedi matin parce qu'il sait que j'ai besoin de lui et qu'un jour à force de persévérance je lui donnerais une promotion.
Il arrive après un quart d'heure,  il est habillé plutôt décontracté. Il porte un jean avec un simple polo beige qui lui va très bien au teint.

- Salut Ivy. Dit-il joyeusement. Quand nous sommes entre nous, j'enlève cette barrière un peu stricte que j'ai avec. Je le laisse me tutoyer et être plus amical, on va dire.

- Salut Jacob. Reponde-je en souriant.

- Alors il était bien ce gala ? Me demande t'il avant d'ajouter: Première couverture avec Isaac hein ?

-  Il était pas mal oui, puis j'ai volé la vedette à l'organisateur alors bon. Affirme- je en roulant des yeux. Désolé Anderson, mais les peoples m'adorent.

- J'ai vu ça oui, je n'en doutais pas une seule seconde. Cependant j'ai quoi à faire pour aujourd'hui ?

Après lui avoir énuméré la liste de choses à faire. On se met au travail ensemble. Je regarde les entreprises les plus populaires qui pourrait coller avec l'idée de mon entreprise. Après quelque recherche mon ordi m'informe que j'ai reçu un mail.
Je clique sur la notification, et quand je vois le nom mon corps se fige. C'est pas vrai il me laissera donc jamais.

Anderson Wesley PDG:

Bonjour, Ivy Millers, j'ai été ravie de vous avoir à mon gala. J'attendais depuis longtemps de vous rencontrer. J'ai été informé que vous souhaitez associé votre entreprise. A mon plus grand bonheur, je serais ravie d'associer mon entreprise à la votre.
Je pense tout bonnement que nous pouvons faire de grandes affaires. Est ce vous intéressez par ma proposition ? Que direz vous de nous voir pour discuter de cela en privé ?
J'attend votre réponse avec impatience.

                                                       A.W PDG

Il ne manque pas de culot celui ci, nan mais j'hallucine. Si il croit que je vais m'associer à lui, il rêve. Et puis quoi encore ? J'ai envie de mettre tout d'un coup, respire, reste calme Ivy tout va bien se dérouler. Au moins il est resté professionnel. Je décide de lui répondre par politesse.

Millers Ivy PDG :

Bonjour, Anderson, je suis étonnée de votre mail. D'ailleurs comment l'avez vous eu ? Cependant je suis à mon plus grand regret de vous annoncer que je vais devoir décliner votre offre. Donc pas besoin de rendez vous ou quoi que se soit.
Bien à vous, cordialement.                                          
                                                         M.I PDG

Je suis resté professionnelle et c'est mieux ainsi. Il ne doit pas rentrer dans mes pensées, je ne veux plus de lui que ce soit professionnel ou privé. Sa réponse ne se fait pas attendre.  

Anderson Wesley PDG :

Je n'en ai pas fini avec vous, je ne vais pas abandonner mon projet de m'associer avec vous.
Je ne vais pas vous perdre...pas encore une fois.
Nos chemins non pas fini de se croiser.                                              
                                                 A.W PDG

Quand je lis son mail, je suis dépitée. Comment ça il ne va pas lâcher l'affaire ? C'est terminé, nous deux et il le sait depuis 6 ans. Je décide de pas lui répondre. Il l'a bien chercher, il est aller trop loin cette fois ci. Je me remets au travail avec Jacob pour ne plus penser à tout ça.

Après 2 heures de travail intensif, je libère jacob pour la journée, nous avons bien avancé et j'ai trouvé 2 entreprises qui m'ont l'air intéressante. J'ai pris rendez vous avec eux pour les voir prochainement afin de parler business. Je range mes affaires et pars du bureau.
Il est midi et j'ai rendez vous avec mon père pour déjeuner. Je n'ai pas intérêt à être en retard, mon père est plutôt pointilleux. Je sors de l'immeuble et pars vite à ma voiture. Le ciel est gris et tombe de petits flocons de neige. L'air froid, me brûle le visage. Je monte dans ma Jeep et allume vite le chauffage pour me réchauffer. Je prend la route pour le restaurant.