Un Amour Passionnel. #Wattys2019.

Une immense peur et un réconfort.

On était lundi matin, j'avais du mal à me lever, je n'avais quasiment pas dormi de la nuit. En me regardant dans le miroir, je vis à quel point je ressemblais à un zombie. Il fallait que je me motive, et une chose qui me mettait le baume au cœur, c'était que kim-tan avait dû changer de lycée, avec cette histoire, j'étais particulièrement rassuré.

Après avoir déjeuné puis m'être préparée, je sortis de chez moi, pour prendre mon bus. Mince, il était là, comment j'allais faire pour être forte face à lui. En-tout-cas, j'étais dans l'obligation de lui rendre sa bague, je n'étais pas en état de la garder. Nous n'étions plus ensemble et cela n'était pas correct.

Suzy : bonjour, tiens voilà ta bague, c'est logique que je te la rende !
Ji-tae : non, elle t'appartient bébé !
Suzy : ne m'appelle plus comme ça s'il te plaît !

Il se mit à pleurer, et je remarquai que ses yeux étaient rouges. J'étais encore plus perdue, pourquoi était-il aussi peiné, c'est lui qui m'avait quitté ? ?

Ji-tae : pourquoi ?
Suzy : car tu as rompu ji-tae !
Ji-tae : j'ai éventuellement rompu, mais tu seras immanquablement mon bébé !
Suzy : cela n'a pas de sens Ji-tae !
Ji-tae : je ne peux pas être avec toi, c'est tout, mais sache que je t'aime plus que tout !
Suzy : pourquoi tu ne peux pas être avec moi ? ? Je ne comprends pas, explique moi?
Ji-tae : car je ne veux pas que tu découvres, le monstre que je suis !
Moi : quoi, je ne comprends plus rien mon cœur !
Ji-tae : je t'aime comme un fou, mais je sais très bien, que si tu vois le monstre que je suis, tu me quitteras, alors je veux juste que tu gardes une excellente image de moi, c'est tout princesse !
Suzy : tu me caches quelque chose ji-tae ? Dis-moi ?
Ji-tae : rien, je ne te cache rien bébé !

Je sais très bien, qu'il ne fallait pas que je craque, mais cela a été plus fort que moi, je m'effondrai au sol, et pleurai, oui, je n'avais pas la possibilité de m'interrompre de pleurer. Il se mit à ma hauteur et me serra très fort dans ses bras.

Ji-tae : bébé, ne pleure pas, je t'en supplie, non !
Suzy : je t'en prie, ne me quitte pas mon cœur !
Ji-tae : je n'ai pas le choix ma puce !
Suzy : ne le laisse pas gagner mon amour, je t'en prie !
Ji-tae : je n'ai pas le choix bébé ! Crois-moi, j'en meurs de l'intérieur, mais je ne veux pas que tu voies le monstre en moi ! Je t'aime princesse !
Suzy : dis-le-moi s'il te plaît ! Je t'aime également mon amour !

Il me releva et essuya mes larmes, son bus venait d'arriver. Il monta et me laissa là, sans une réponse valable à cette rupture. Je lui en voulais profondément, au fond de moi, de me faire ça. Je n'étais pas en mesure d'aller au lycée, je n'en avais pas le courage. Je pris la décision de rentrer chez-moi en n'omettant pas de verrouiller. Je désirais uniquement m'effondrer dans mon lit et ne plus penser à rien.

Je ne sais pas combien de temps, j'avais dormi. Mais quand je me réveillai, j'avais un mal de crâne atroce. Je pris la décision d'aller prendre un cachet, qui se trouvait dans l'armoire à pharmacie, de la salle de bain. Je pris mon téléphone automatiquement pour regarder l'heure, et vu un appel d'un numéro inconnu, il y avait un message sur le répondeur, "bonjour ma belle, je ne te contraindrai pas à être à moi, mais je suis ravie, que tu ne sois plus lui. Je t'aime ma belle." Il lui avait donné mon numéro de téléphone, je ne parvenais pas à le croire. Comment était-il parvenu à faire en sorte que ji-tae, me quitte ? Je sais très bien, que même si je lui demandais, il ne me dirait rien. J'étais encore plus perdue et encore plus affligé que jamais.

Je pris, mon cachet et descendis en bas. J'avais l'impression que Ji-tae était extrêmement proche. Comment j'allais faire pour vivre sans lui, il était l'amour de ma vie. J'alla chercher un paquet de biscuits, il était déjà 16 heures, et j'avais une faim de loup. Je sursautai, il était en train de travailler, sur la table de la cuisine. Quoi ? Qu'est-ce qu'il faisait ici, comment voulait-il que je tourne la page, s'il était constamment dans les parages.