Cela faisait une bonne heure qu'il errait sans but.Ou peut être deux, il ne savait plus très bien. Ni même pourquoi il était ici.
Tout autour de lui n'était que silence.
Et il avançait dans un noir épais. Une forêt ?
Ce qui semblait être des arbres s'étendaient à perte de vues et Ismaïl ne pouvait que se sentir oppressé face à ces géants qui l'observaient, ironiquement.
Mais Ismaïl ne ressentait aucune peur.
Il avait juste l'intime conviction qu'il se devait de continuer et de traverser cette obscurité.
Alors Ismaïl continua.
Aveuglé.