Le Poudlard français

Chapitre 13 : Réconciliation ?

Malheureusement pour Walid, Lola, Alexandre et Sapientae n'apprécièrent guère sa création. Il écopa de six mois de retenues et d'un avertissement. Au troisième, c'est le renvoi immédiat. Pour autant Walid choisit de continuer le laboratoire de Walid mais à une condition : les créations créées soient testées avec l'accord des personnes au préalable. Tout le monde accepta avec joie. Avec toute cette agitation, Aria n'a pas eu le temps de parler à Pablo. Elle était supposé le faire il y a une semaine de cela exactement mais entre les leçons de Sapientae, ses devoirs de plus en plus abondants, l'affaire de Walid et Fred qui est revenue plusieurs fois à la charge, elle ne savait plus où donner de la tête. Elle est heureuse et soulagée que ça soit le week-end, elle va pouvoir se reposer et trouver le temps de discuter avec Pablo. Après le dîner toujours aussi excellent, Aria aperçoit Pablo assis sur banc dans la cour du manoir avec d'autres Cortez. Aria s'avance vers eux.

- Pablo, je pourrais te parler s'il te plaît ?
- Je t'écoute.
- Sérieusement ? Nan mais viens, suis moi.

Pablo se lève à contrecœur et suit Aria qui l'emmène à l'abri des oreilles indiscrètes.

- Je voulais m'excuser pour t'avoir fait coller pendant un mois.
- C'est tout ? s'étonne Pablo.
- Tu veux que je dise quoi de plus ?
- Je sais pas que je suis le plus beau, le plus intelligent et le plus drôle de tous les premières années !
- Ça serait mentir. Si j'ai bien compris je suis pardonnée ?
- Exactement Aria Lucile Catherine David.
- C'est la seule fois où je te laisse le dire, le prévient Aria en entendant ses deux autres prénoms qu'elle déteste.

   Pablo laisse échapper un rapide petit sourire puis retourne voir ses amis Cortez. Aria ne s'attendait pas à ce que tout redevienne comme avant, mais il aurait pu au moins rester un peu parler avec elle que de tout de suite rejoindre ses amis. Elle est déçu, elle doit se l'admettre. Aria rentre dans sa Maison déçue de sa longue et épuisante journée. Finalement, elle ne sent plus heureuse et soulagée mais plutôt triste et accablée. Elle part directement se coucher malgré les appels de Nicolas et Joe installés avec d'autres Bourbon dans le salon. Après plusieurs heures à remuer dans son lit sans réussir à dormir, Aria décide de se lever, prend sa baguette et part de la chambre sur les pointes de pieds. Elle attrape une potion de Sommeil dans l'armoire à pharmacie lorsque soudain, elle entend des cris provenant de l'extérieur. Doucement, elle s'avance sur la terrasse la baguette à la main tout en posant la potion de Sommeil sur un meuble à côté d'elle.

- Lâche immédiatement ta baguette James ! crie une voix féminine.

   Aria reconnaît aussitôt la voix du Professeur Schuffle. Aria se rapproche un peu plus près et arrive à apercevoir malgré l'obscurité, James Thompson dos au Professeur de défense contre les forces du Mal, sa baguette à la main prêt à l'utiliser. Tout à coup, James tourne sa tête vers la terrasse et Aria. Elle se baisse aussi vite qu'elle le peut mais elle pense que James l'a quand même vue.

- Petite David, je t'ai vue. Sors de ta cachette ! TOUT DE SUITE ! hurle James enragé.
- Aria rentre à l'intérieur et va prévenir Sapientae ! lui ordonne le Professeur Schuffle.
- Petrificus totalus ! s'exclame la voix de James.

Aria n'eut pas le temps de bouger qu'elle se retrouva par terre comme si elle était ligoté par une corde invisible. Maintenant tout ce qu'elle pouvait faire était d'espérer que Schuffle remporte le duel ou alors que Sapientae ou un autre professeur vient l'aider. Elle entend le duel battre son plein. Les sorts, les maléfices et les enchantements jasent de tout les sens. Aria note que le Professeur Schuffle semble avoir l'avantage à partir du moment où elle a enchaîné une série de trois sortilèges et que le dernier est Stupefix. À cet instant Aria suppose donc que Schuffle a gagné le duel avec brio mais brusquement, elle entend une autre voix. Une voix qu'elle met un certain temps à reconnaître sauf qu'elle ne connaît qu'une seule et unique personne dire « Riou » en parlant d'elle : sa sœur, Marion David.