Le Poudlard français

Chapitre 12 : Le Ministère de la Magie

Au plein cœur de Paris, bien en dessous des tumultes de la foule parisienne, se trouve le Ministère de la Magie français où Aria David accompagnée de Sabine Sapientae, la Directrice de Grindeliée sont en ce moment. A l'étage du Ministère de la Justice Magique, Aria essaye d'observer tout ce qui se passe devant ses yeux. Les sorciers et sorcières en pleine ébullition qui travaillent d'arrache-pied pour faire régner la loi et la justice dans la France Magique.

   Aria attend patiemment qu'on l'appelle ou bien qu'on lui dise où elle doit aller car elle est assise sur cette chaise depuis une heure. Quant à Sapientae, Aria la voit faire des allers-retours entre elle et l'ascenseur qui permet d'aller au différent étages du Ministère Magique. Aria commence à devenir très impatiente et décide de faire avancer les choses elle-même. Elle déambule dans le Ministère en cherchant le bureau du Ministre de la Justice Magique. Tout au fond du couloir, de belles lettres argentées indique à Aria que Sylvie Voilet est la personne qu'elle cherche. Aria toque plusieurs fois à la porte sans réponse puis l'ouvre lentement.

- Excusez-moi, je suis Aria David et on m'a demandé de venir ici à neuf heures et il déjà est plus de dix heures donc je me demandais si ...
- Oh oui bien sûr ! Aria suit-moi je devais venir te chercher avec Sabine. D'ailleurs ou est-elle ? lui demande une voix.
- Je n'ai aucune idée, Madame la Ministre.

Aria regarde partout mais n'arrive pas à trouver à qui elle s'adresse. Elle sent qu'on lui tient la main et la tire à l'extérieur du bureau. Aria descend son regard plus bas et découvre une toute petite femme habillé d'une élégante robe rose. D'un geste brusque et très maladroit, Aria retire sa main de celle de la Ministre. La Ministre se tourne vers elle et affiche un large sourire. Aria pense aussitôt que la Ministre doit avoir un parent sorcier et un autre gobelin au vue de sa petite taille et de ses grands yeux noirs. Aria suit la Ministre dans le dédale de couloirs du Ministère de la Justice Magique. En chemin, elle croise Sapientae.

- Ah ! Te voilà enfin. Je t'ai cherché partout Aria. Madame la Ministre.
- Ah Sabine ! Ça faisait longtemps !

    Sapientae se baisse pour réussir à serrer la main de la Ministre. Sapientae et la Ministre sont devant et Aria reste en retrait durant le trajet. Plus elles avancent plus elle sent un mauvais pressentiment. Elle ignore pourquoi mais la raison de sa venue ici va lui créer d'importants problèmes. La Ministre s'arrête devant une porte noire.

- Nous vous avons fait venir pour t'interroger sur tes parents Aria. La fille du Premier Ministre a fait part de ce qui s'est passé lors de l'Entretien, tes révélations entre autres mais aussi ton comportement étrange selon elle. Le Premier Ministre a insisté pour qu'on t'interroge, lui explique la Ministre en ouvrant la porte puis fait signe à Aria d'entrer.

   Aria entre et devine aussitôt ce qu'est cette pièce : une salle d'interrogatoire. L'unique présence d'une table et de trois chaises autour font savoir à Aria à deux personnes pour l'interroger. En s'asseyant, Aria maudit intérieurement Clara Paquerel. Si elle est ici aujourd'hui, c'est de sa faute si il se passe quelque chose de grave aujourd'hui se sera de sa faute. Rapidement, Aria ne pense qu'à une chose, répondre à toutes les questions, rentrer et toucher deux mots à Paquerel sur sa langue bien pendue. Soudain deux sorciers prennent place devant Aria l'enlevant à ses pensées.

- Bonjour Aria, je suis l'inspecteur Lucas Bond et voix mon frère jumeau Joshua Bond.
- Euh... bonjour, hasarde Aria.
- Tu dois sûrement te demander la raison de te venue. Et bien...
- La Ministre m'a déjà raconté, coupe sèchement Aria pressé de finir l'interrogatoire.
- Bien. Quels sont les prénoms de tes parents ? demande Joshua.
- Stéphane et Laurence David.
- Peux-tu nous dire où tu étais et ce que tu faisais la nuit du dix juillet, la nuit où tes parents ont disparu.
- J'étais chez moi. Je regardais des films avec mes sœurs, Julie et Marion David.
- Quels films ? ajoute Lucas.
- Des films Moldus, les deux premiers Moi, Moche et Méchant.