Chapitre 22 : Faire Confiance

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   Le lendemain, après avoir passée une nuit agitée et rythmée par des cauchemars dues à sa journée au Ministère, Aria se dépêcha de manger le midi pour se rendre chez Sapientae. Elle a encore quelques questions pour elle qui ne pourront rester sans réponses. Elle sortit de la Salle Générale sous les regards intrigués de ses amis mais ils continuèrent de déjeuner sachant qu'ils ne feraient que retarder et gêner leur amie dans ce qu'elle voulait faire. Juste en sortant, Aria croise Samuel. Tous les deux se sont lancés un regard peu amicale et rempli de haine. Elle continue son chemin et croise cette fois-ci Anatole Loubega. Elle lui adresse un sourire franc et un peu embarrassée qu'elle ne peut s'arrêter pour lui parler étant trop pressée. La phase fière et triomphante d'Aria et celle rancunier et jaloux d'Anatole terminés après la Première Épreuve, les deux sorciers ont découvert qu'ils nourrissent la même passion pour la moquerie, l'ironie et le sarcasme. Ainsi, ils ont passé plusieurs après-midis, lorsqu'Aria le pouvait, ensemble à se moquer de leurs camarades et professeurs. Anatole comprit sans le moindre mot prononcé par Aria et lui fit un rapide clin d'œil compréhensif. En se trouvant enfin devant le bureau de Sapientae, Aria crut qu'elle n'allait jamais y arriver. Après Samuel et Anatole, elle continua de croiser des camarades. Or, tous n'était pas aussi rapide et vif d'esprit qu'Anatole. Alors, elle dut s'arrêter et faire un semblant de discussion. Aria entre dans le bureau de la directrice après s'y être fait inviter.

- Quelles sont les questions qui te tourmentent ma petite Aria ? lui demande aussitôt Sapientae une fois que son élève se soit assise.

   Aria est une nouvelle fois impressionnée par Sapientae et son aptitude à toujours tout savoir avant que l'on ne lui dise. Elle se reconcentre et pose la première de ses questions :

- Où étiez-vous le jour de l'attaque du Ministère ? Vous étiez avec moi. Puis ... OK. Je suis parti mais quand je suis revenu ni vous ni la Ministre n'étiez là.

Sapientae se lève de son fauteuil et s'approche d'Aria. Elle s'agenouille devant son élève puis les prend les mains.

- J'ai dû extrader la Ministre. Lorsque j'ai voulu retourner te chercher, il était trop tard. La Police avait déjà tout quadriller pour son intervention supervisé par le Professeur Schuffle et Madame Gomez, la mère de ton ami Pablo.

   Le cœur d'Aria s'adoucit à la pensée de Sabine Sapientae revenant la chercher mais se trouvant dans l'impossibilité bloquée par la Police Magique.  La première réponse à la question la satisfaisant, Aria ne veut arrêter son élan et continue de poser ses questions :

- Pourquoi pendant de longues semaines n'avez-vous pas oser m'adresser et la parole ni de prendre de mes nouvelles ?

- Tout simplement que j'étais très occuper à cause de tes parents. Ce n'était pas personnellement contre toi, Aria. Sache que durant un mois, je n'ai passé beaucoup de temps à Grindélié uniquement pour la Deuxième Épreuve et son annonce juste avant. Par ailleurs, la Professeure Schuffle me donnait régulièrement des nouvelles de toi.

- Si, hier, je n'étais pas venu dans votre bureau, est-ce que m'auriez fait venir au bureau ou seriez-vous venu vers moi ?

- Je comptais méditer la proposition de Mademoiselle Morin sur ta participation à la mission et à la fin de la journée, je t'aurais fait venir, en effet, lui répond Sapientae après un court instant.

Les réponses de Sapientae paraissent plausible et tout à fait normale à Aria. Elle décide de ne pas insister sur certains détails qui lui semblent un peu étrange. Dorénavant, elle est certaine de la protection de sa directrice et de la sécurité qui en découle. Fred Chopelin peut continuer à la tourmenter, maintenant elle est sûr que tout ce qu'il dit n'est qu'un ramassis de mensonges visant à l'effrayer. De plus, tout ce qui sort de sa bouche est le fruit de l'organisation.

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