Depuis plusieurs années maintenant, les Humains et les Monstres cohabitaient en paix. Cette harmonie s'était davantage accentuée avec l'arrivée au pouvoir de Asgore Dreemurr et Gaheris Droysen. Deux rois amis depuis l'enfance dirigeant chacun son propre peuple dans la paix et le respect de l'autre. Ni les humains ni les monstres ne pouvaient espérer mieux.
Entre temps, Asgore s'était marié, offrant une reine au peuple des Monstres, mais Gaheris n'avait pas le cœur pour ces engagements. Depuis quelques années maintenant, à cause de son ennui, il avait entreprit d'élaborer des stratégies militaires, en imaginant comment cela se passerait si une guerre devait survenir. Bien sûr, aucune guerre entre humains et monstres n'était envisageable. Pour le moment. Mais cette idée commença à germer dans l'esprit de Gaheris, jusqu'à ce que ce simple passe temps devienne alors un véritable plan malveillant.
Tout d'abord, Gaheris vint à calculer le nombre d'hectares que les Humains pouvaient gagner en rasant ce village de monstres qui se trouvait non loin de son château. Puis, avec l'aide de ses conseillers, il imagina le territoire monumentale qu'il pourrait gagner s'il se débarrasser de toute trace de monstre dans la région.Puis il poussa plus loin, en imaginant un monde où les monstres n'existaient plus, où seuls les Humains régnaient. Après tout,qu''est-ce que les monstres apportaient de plus à ce monde ?
Bien que dotés de pouvoirs magiques et ayant une armée, les monstres étaient des créatures tellement vulnérables. Leurs Âmes n'avaient même pas la force de persister après la mort, contrairement aux Âmes humaines. Une nouvelle preuve de leur faiblesse.
Les faibles n'ont pas leur place dans ce monde. Telle était la nouvelle philosophie du roi Gaheris. Ce besoin excessif de pouvoir ne fit que croître de plus en plus au fil du temps. Cela avait commencé lorsqu'il avait assassiné son propre père afin d'accéder plus rapidement au trône. Il avait agit peu après que Asgore ne soit couronné roi des Monstres, alors qu'il était de plus en plus rongé par la jalousie. Bien sûr, l'assassinat de son père était un secret que Gaheris emporterait dans sa tombe. Gaheris avait juste eu à mettre du poison dans la boisson de son père (poison facilement obtenu clandestinement grâce aux scientifiques royaux) et cela se fit en quelques heures seulement. Tout le monde cru alors quel'ancien roi était mort dans son sommeil de causes naturelles, dû à son âge avancé.
Mais ce premier meurtre dans le but d'obtenir le pouvoir n'était que le début de son oppression.
Cette paix n'avait plus aucun sens pour lui. Elle l'ennuyait plus qu'autre chose, et il était temps de prendre les choses en mains. Il n'y avait qu'une seule race qui méritait de dominer le monde. Gaheris commença à comploter dans son coin, sa stratégie militaire prenait forme et le roi des Humains avait une totale confiance en ses capacités. De plus, ses propres pouvoirs magiques se développaient et il comptait bien s'en servir pour gagner. Bientôt, seul son peuple vivrait sur ces terres. Ce n'était qu'une question de temps.
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Depuis quelques temps, Asgore avait un mauvais pressentiment au sujet de Gaheris. Bien sûr, il espérait qu'il se trompait. Mais cela faisait un moment que son ami agissait étrangement. Il se montrait froid et distant, reportait de plus en plus ses visites, et les rares fois où Asgore avait pu se trouver en sa compagnie, le roi des humains semblait absent, comme préoccupé par quelque chose. Et à chaque fois que Asgore essayait d'en savoir un peu plus sur ses états d'âme, Gaheris se renfermait. Jamais Asgore ne l'avait vu comme cela et leurs rapports se firent tendus.
La tension entre les deux rois ne tarda pas à se faire ressentir par leur peuple respectif. Les Humains et les Monstres commencèrent eux aussi à se diviser. Des désaccords de plus en plus virulents éclataient entre eux. Certains en venaient même aux mains, ce qui ne fit qu'accentuer cette tension déjà grandissante.
Asgore se trouvait sur le grand balcon qui donnait une vue panoramique sur le royaume. Il venait d'envoyer un messager au château du roi Gaheris afin de le convoquer pour une réunion au sujet de leurs peuples. Cela faisait trop longtemps que le roi des humains avait cette attitude étrange, et leurs peuples en payaient les pots cassés. Il était grand temps que les deux rois se réunissent afin d'apaiser les tensions.
Asgore attendait alors le retour de son messager, impatient de connaître la réponse de son ami. Il entendit soudainement des pas derrière lui. Il tourna la tête et reconnu son épouse, Toriel. Cette dernière se plaça à côté de lui et se mit à regarder l'horizon l'air soucieux.
"Cela fait un moment que le messager est parti", constata-t-elle.
Asgore hocha la tête, l'air grave. Il appréhendait la réponse de Gaheris, mais d'un autre côté, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir l'espoir que son ami répondrait positivement à son invitation. Après tout, il était question de l'harmonie entre leurs peuples. Et puis, Gaheris restait un de ses plus fidèles amis.
Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Toriel se mit soudainement à pointer quelque chose du doigt.
"Là !" s'écria-t-elle.
Au début, Asgore ne vit rien, mais très vite il aperçu deux silhouettes humaines à dos de cheval galoper jusqu'à la grande allée du château. Un garde royal vint à leur rencontre, et un des humains donna un sac de toile au garde. Ils échangèrent quelques mots, puis les deux humains repartirent aussitôt.
"Qu'est-ce que ça signifie ?", demanda Asgore, plus pour lui-même.
Toriel ne répondit rien. Elle suivit son mari alors que celui-ci se dirigeait dans la salle du trône, où les attendait le garde qui tenait le sac de toile. Le garde s'inclina avec respect devant leurs Majestés et leur tendit le sac :
"De la part du roi des Hommes Gaheris Droysen."
C'est Toriel qui prit le sac. En le touchant, elle fut parcouru d'un frisson, sans savoir pourquoi. Elle l'ouvrir lentement, et ce qu'elle vit la terrifia au point de hurler et de laisser tomber le sac au sol dans un bruit sourd. Le contenu du sac se déversa, révélant une tête décapitée qui roula sur le sol jusqu'aux pieds d'Asgore. Le roi se décomposa littéralement. Le visage du pauvre monstre était atrocement mutilé, à tel point que Asgore eu de la peine à le reconnaître. Il s'agissait de la tête du messager envoyé chez Gaheris Droysen. Le pauvre avait été décapité vivant en réponse à la proposition d'Asgore. Horrifiés, le roi et la reine restèrent là à regarder cette tête qui les fixait de ses yeux vides.
Asgore comprit ce que cela signifiait, même s'il ne voulait pas l'admettre. Il s'agissait d'une déclaration de guerre. Le roi des Humains les avait trahis.
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♡ Une lumière entre les âmes ♡
ParanormalIl s'agit de ma vision personnelle des événements antérieurs d'Undertale : la guerre entre les humains et les monstres, l'après-guerre, la vie des monstres sous terre, les états d'âmes des personnages, le Premier Humain tombé... Je fais en sorte de...