Jour 3 partie 1

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Alice s'étira dans son lit, souriant quand elle sentit le corps de Fred pressé contre le sien. Elle soupira de plaisir et se blottit dans ses bras, ouvrant les yeux doucement. Elle fut surprise de le trouver déjà réveillé. Il la regardait, un doux sourire aux lèvres.

« Bonjour. » dit-il simplement en l'embrassant. « Joyeux Noël. »

« Mmmm, cette journée commence parfaitement bien. » dit Alice en lui rendant son baiser.

« Et pourtant on n'a pas encore ouvert les cadeaux. » rit doucement Fred en laissant ses mains se balader sur le corps de sa bien aimé.

« Je m'en fiche des cadeaux. Depuis hier, j'ai absolument tout ce qu'il me faut pour être heureuse jusqu'à la fin de ma vie. Je t'aime, Fred, et j'aurais dû te le dire il y a bien longtemps. » dit Alice en l'attirant sur elle.

« On oublie ce qu'on a fait ou ce qu'on aurait dû faire dans le passé, et on se focalise sur maintenant et le futur, qu'est-ce que tu en dit ? »

« J'en dis que je suis tout à fait d'accord avec toi. Et que je ne te connaissais pas cette fibre romantique, presque poétique. » rit Alice en lui caressant doucement le visage.

« Oh mais tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur moi. » dit Fred en l'embrassant.

« Je ne demande que ça. » répondit Alice.

Les baisers se firent plus passionnés et les caresses plus appuyées. Après un moment intime des plus tendres, Alice entendit son fils commencer à pleurnicher dans son lit. Elle s'apprêtait à se lever pour aller le chercher quand elle entendit son père marcher dans le couloir et ouvrir la porte de la chambre du petit.

« Et ben alors mon petit bonhomme, tu as fini ta nuit ? » entendirent Alice et Fred à travers le baby-phone. « Je vais m'occuper de toi moi, on va laisser maman et Fred dormir encore un peu. Ils ont certainement pas mal de sommeil à rattraper, ils n'ont pas beaucoup dormi. Et s'ils voulaient être discrets, c'est raté. Il ne fallait pas laisser la porte de la chambre de Fred grande ouverte sur un lit bien fait. » ajouta Jacques, faisant rougir Fred et rire Alice dans leur chambre.

« Tu crois qu'il sait qu'il y a le baby-phone dans la chambre. » demanda Fred.

« Évidemment qu'il le sait. Il fait même exprès. » rit Alice.

« Je ne pourrais plus le regarder en face. » dit Fred en mettant les mains devant son visage.

« C'est exactement ce qu'il veut. Il te fait marcher. Il veut te culpabiliser comme un ado qui lui pique sa petite fille. » dit Alice en prenant ses mains dans les siennes. « Et tu as prouvé plusieurs fois que tu n'avais rien d'un ado. » ajouta-t-elle en l'embrassant avant de se lever.

« Tu es sûre qu'on est obligé de descendre, là ? » demanda Fred en se redressant dans le lit.

« Si tu veux un petit déjeuner au lit il peut te monter un plateau mais ça risque d'être encore plus gênant. » dit Alice en éclatant de rire à la grimace de Fred à la simple pensée de la situation. « Je vais te chercher ton sac. » ajouta-t-elle en enfilant un pantalon et son sweat. « Il va falloir penser à rapatrier toutes tes affaires ici, il est hors de question que je me sépare de toi. »

Quand Alice et Fred descendirent quelques minutes plus tard, Jacques était en train de donner le biberon à Paul dans la cuisine.

« Alors les jeunes, bien dormis ? » demanda-t-il avec un sourire en coin.

« Parfaitement bien. » dit Alice en venant l'embrasser avant d'embrasser son fils.

« Il y a du café de près si vous voulez. Et de l'eau chaude aussi. Tout le reste est déjà sur la table. »

Premier NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant