Les couleurs de notre amour [Ereri/Riren].

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Les couleurs de l'amour sont fades.

8===D~

- MY NAME IS MINHO DIBIDIBIDI.

J'ouvre difficilement les yeux, fortement agressé par ce qui me sert de réveil matin.
PUTAIN MINHO JE T'AIMAIS BIEN, MAIS ARRÊTE DE VIOLER MES MATINS MERDE.
Bon techniquement c'est de ma faute pour avoir mis ce réveil..

Je grogne, ne voulant absolument pas mettre fin à mon sommeil, un dodo des plus exquis. Je recherche encore un peu de chaleur sous mes couvertures en me lovant sur mon matelas. Après trois minutes à m'enrouler partout, je m'assois et m'étire sur mon lit avant de me lever grâce à un effort monstre.

Comme je me réveille tout le temps à la dernière minute, je me dépêche d'aller à la salle de bain afin d'effectuer ma petite routine matinale. Heureusement, Hanji, ma colocataire quitte pour son travail bien avant que je me réveille, et j'ai donc la maison pour moi.
C'est une vrai pie..

Bref. Je pisse et je chie en cas de besoin, je me lave le visage, je me brosse les dents, je me coiffe vite fait, puis retourne dans ma chambre choisir ma tenue. Je ne prend JAMAIS ma douche le matin. JAMAIS. Pas le temps. Je prend la mienne avant de dormir.

Je saisis rapidement mes vêtements: Un pull bleu marine et un jean noir.

Je me fais un matcha latte que je ne prend même pas le temps de préparer aussi passionnément que je le fais d'habitude.

Trop pressé pour prendre le temps, je déguste ma boisson verdâtre debout près de la fenêtre. Et c'est à la vue de ce paysage d'automne que je me remémore ma mère..

Ma mère est décédée l'année dernière suite à un grave accident de la route. Depuis, je vis dans une sharehouse. On était trois, mais Erd, le troisième, à déménagé. Le propriétaire de la sharehouse nous a dit que demain, quelqu'un d'autre viendra habiter avec nous et prendra l'ancienne chambre d'Erd.

Bref, je termine ce qu'il reste de mon matcha latte, prend mon sac, met mes chaussures, mes écouteurs, pars une playlist, et c'est parti pour aller en enfer. L'enfer qu'on appelle école.

8===D~

J'arrive une trentaine de secondes avant le début du cours, comme d'habitude. Je commence en maths, le pire cours de l'univers. Celui qui me donne des maux de tête, celui qui me rend fou lorsque j'essaie de résoudre un problème de mathématique, celui qui me donne l'impression que l'enseignant parle mandarin, celui où on a beau m'expliquer 12 fois la leçon, je ne comprend toujours pas (NDA: J'espère que vous ressentez ma profonde haine envers les maths).

Mais bien sûr, je ne compte pas écouter (: .

Je prend place à côté d'Armin qui me salue.

On se serait bien tapé une discussion, mais bien sûr, le champignon aime beaucoup trop écouter en classe pour prendre le temps de demander à son meilleur ami comment il va.

Pft. Je boude. Je lui répondrais à peine à la fin ça lui apprendra.

Je sors donc une feuille et un crayon pour me mettre à dessiner je ne sais-je, laissant mon imagination aller.

Je ne dessine plus tant que ça pour être honnête. Je préfère peindre. Mais bon, dessiner n'est pas mauvais quand je m'ennuie et que mon matériel de peinture n'est pas avec moi.

Étant habitué à toutes ces techniques de dessin que j'ai pratiquées pendant 8 ans, je balance des coups de crayons sur ma feuille, une certaine image brouillée en tête.

Je découvre entièrement mon dessin à la fin du cours, ayant même eu le temps de le colorier: Un jeune enfant aux traits fins, cheveux noirs et les yeux d'un bleu-gris orageux, déballant un cadeau qui semble être une peluche sur les genoux de sa mère.