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- J'AI QUELQUE CHOSE À TE DIRE À PROPOS DE NOTRE NOUVEAU COLOCATAIRE (*゚∀゚*).

Je ne réponds pas, attendant qu'elle crache ce qu'elle à dire. Et puis.. Ça m'est égal, de toute façon..

- C'EST UN DE MES AMIS D'ENFANCE, UN TRÈS TRÈS BON AMI. IL S'APPELLE LIVAÏ ACKERMAN, 21 ANS.

Ackerman.. comme Mikasa? Mais bref, je m'en fou en fait..

- Tu es en train de me dire que tu m'as empêché d'aller retrouver mon cher lit chaleureux pour me dire ça? Mais qu'est-ce que je m'en contre bat les couilles de son nom, de son âge ou de sa relation avec toi.

- Mais laisses moi finir, Eren. IL PEINT! COMME TOI! JE SUIS SÛR QUE VOUS ALLEZ MERVEILLEUSEMENT BIEN VOUS ENTENDRE. LIVAÏ N'EST PAS TRÈS TRÈS SOCIABLE, IL DONNE TOUJOURS MAUVAISE IMPRESSION AU DÉBUT, MAIS C'EST UN VRAI PETIT TRÉSOR, ET VOUS ALLEZ PEINDRE DE MERVEILLEUX TABLEAUX ENSEMBLE, COMME DE VIEUX AMIS DE LONGUE DATE, HOLLY MOTHER OF TITANS, JE VAIS VIVRE AVEC DEUX ARTISTES...- *continue de parler*

*Pendant ce temps, dans la tête d'Eren:
- Mais laisses moi finir, Eren. IL PEINT, COMME TOI, BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLA
BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLA
BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLA
BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLA*

- *continue de parler* ET AUREZ BEAUCOUP D'ENFANTS.

Je hausse un sourcil, comme pour démontrer mon incompréhension.

- Écoute Hanji.. Étant donné que je n'ai rien écouté de ce que tu as dis et que je n'écoute d'ailleurs jamais rien de ce que tu dis, je juge que je n'ai rien à faire ici avec toi dans la cuisine et qu'il est temps pour toi de me redonner ma liberté. C'est pourquoi je te propose de reprendre ton manga et de le lire, des étoiles dans les lunettes et de la mouille dans la culotte.

- Bonne idée.

Elle hoche brusquement la tête pour que ses lunettes, étant au début sur sa tête, atterrissent sur son nez. Elle reprend son manga et je vois des étoiles apparaître sur ses lunettes au moment où elle se met à lire..

Je ne devrais probablement pas regarder sous la table, afin de préserver ma douce innocence.

Je vais donc dans ma chambre, jette mon sac et me rue sur le lit.

J'observe le plafond.

Je n'ai envie de rien faire.

J'ai juste envie de fermer les yeux, de m'envoler loin, loin de la réalité.

Tout est silencieux, je ne peux qu'entendre le bruit de l'horloge.

Tic. Tac.

Et là je repense à ma mère.

Je hais les moments où je n'ai rien à faire. Je pense toujours trop à ma mère et je finis par pleurer.
Je n'aime pas pleurer.

Je me lève brusquement en secouant ma tête. Non. Je ne resterais pas sans rien faire.

Mon ventre gargouille, me donnant une excuse pour quitter ce lit.

Les couleurs de notre amour [Ereri/Riren].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant