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* OUI SUR LE MÉDIA LIVAÏ A UNE TÊTE QUI NE LUI CORRESPOND PAS. FAITES COMME S'IL AVAIT SON AIR BLASÉ YOU KNOW? MERCI *

Je n'ai même pas besoin d'attendre deux secondes que je sens déjà ses bras s'enrouler autour de ma taille.

Je me sens rapidement apaisé et enroule les miens autour de son cou. Il me tire vers lui pour nous rapprocher et me serre un peu plus fort. D'une main hésitante et tremblante, je passe légèrement ma main dans ses cheveux. Ce geste ne semble pas le déranger, donc je me met à lentement caresser sa chevelure d'ébène.

Ses cheveux sont tellement doux et fins, comparés aux miens. J'aime la sensation procurée par ses cheveux rasés sur les côtés de sa tête sur ma main.

Je sens son souffle chaud contre mon cou, ce qui me fit mordre ma lèvre inférieure. C'est beaucoup trop agréable d'être dans ses bras. Ça fait un bien fou, un bien que je ne pense même pas mériter.

Nous restons ainsi pendant de longues minutes, avant de nous séparer à contrecœur.

- Oï, on devrait aller se coucher.

- Maieuhhh..

- Si je te réveille à 5h demain matin pour sortir, tu viendras avec moi?

Merde. Si je réussis à dormir cette nuit, je ne voudrais probablement pas me lever à 5h..
et puis.. Sortir? Pour aller où?

- J-

- Si tu n'en a pas envie, je sortirais tout seul. Je ne te forcerais pas.

- Pour aller où?

- Un parc où j'aime bien aller pour peindre.

Huh.. Je veux aller peindre moi aussi..
En fait, veux l'accompagner.
Même si ça signifie de se lever à 5h du matin.
C'EST À CE PUTAIN DE MOMENT QUE JE RÉALISE QUE JE ME SUIS PEUT-ÊTRE ATTACHÉ UN PEU TROP VITE.
Mais.. il m'est impossible de résister au regard qu'il me lance tout le temps. Même si des fois, il peut vraiment faire peur, être près de lui dans des moments comme ceux-ci sont des choses qui m'apaisent énormément, avec la peinture. C'est la première fois que je ressens ça, c'est la première fois que quelqu'un, après ma mère, arrive à me sentir rassuré juste comme la peinture le fait.

- Réveille moi, je viendrais.

- Bien. Va dormir alors.

- Toi aussi.

- Tch.

Il se lève et me tend sa main -que j'accepte volontiers- pour m'aider à faire de même.

- Bonne nuit, gamin.

- Bonne nuit.

Nous nous séparons pour chacun se diriger vers nos chambre.

Je me jette sur mon lit et ferme les yeux, repensant à la douce étreinte d'il y a quelques minutes. Je n'avais pas envie que ça s'arrête.
Je tente m'endormir en évitant de penser au jeune homme de la chambre d'à côté, mais c'est impossible. Il fini quand même pas tout le temps revenir dans ma tête.

BON. URGH, IL FAUT QU'JE DORME. SI JE VEUX POURVOIR ME LEVER À 5H, IL FAUT QUE JE DORME.

Ça va, je le verrais demain..

Les couleurs de notre amour [Ereri/Riren].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant