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- MY NAME IS MINHO DIBIDIBIDI.

Je me réveille lentement au son de mon réveil matin. Je m'étire, baille puis me lève.

Tout en grognant, encore fatigué, je me dirige vers la salle de bain afin d'effectuer ma routine matinale.

Aujourd'hui, je met un gros hoodie noir et un jean (chevalloljeristoutseul):) bleu délavé.

C'est bien au chaud dans mon gros vêtement confortable que je descend rejoindre ma future tasse de matcha latte dans la cuisine et..

IL Y A CETTE PERSONNE QUI.. QUI..
LIVAÏ QUI..
QUI EN FAIT EST TRÈS PETIT.

- Bonjour Livaï, tu es réveillé?

Il lève les yeux au ciel, avec la même tête blasée.

- Non, je dors.

Je me mord l'intérieur de la joue, honteux d'avoir posé une question si stupide.

- Désolé..

- Tch.

Tch? C'est en quelle langue ça?

Je prépare mon matcha latte pendant que lui se fait une tasse de thé noir.

Nous sommes tous les deux assis dans le salon, en train de boire nos boissons du matin.
La manière qu'il a de tenir sa tasse est si étrange..
Franchement, qui boit son thé comme ça? Il s'est cru en 1469?

Je le regarde, prenant le temps d'observer chaque détail de son apparence si soignée.

Je ne l'ai pas remarqué ce matin, la première fois que je le vais vu, mais il est vraiment beau..

Ses cheveux noirs, rasés sur les côtés, on l'air soyeux. Ses yeux qui tranchent le coeur comme des lames. Sa mine fatiguée. Son visage fin mais son corps visiblement musclé. Il a la peau si claire, sans imperfections, et elle me semble de là où je suis plus que douce. Il porte une chemise blanche aux manches retroussées, un foulard blanc noué autour du cou, un pantalon noir et des chaussures classiques.

Il est classe.
Même dans sa manière de boire.
C'est vieux, mais c'est élégant.
C'est un charme.

Je ne me rend compte qu'après avoir accidentellement tourné la tête vers l'horloge que JE SUIS EN RETARD PUTAIN DE MERDE.

J'avale ce qui reste de mon breuvage et cours chercher mon sac. Il reste moins de 5 minutes avant le début des cours, et marcher jusqu'à l'école me prend 10 minutes.

C'est pendant que j'avais l'espoir de courir et de pouvoir peut-être arriver à temps que j'entends Livaï parler, comme s'il avait lu dans mes pensées.

- Que tu cours ou pas, tu arriveras en retard. Je t'y emmène en auto.

Je reste planté en plein milieu du salon en le regardant, un peu confus.

Il regarde ailleurs, fronçant ses sourcils qui ont hélas tout le temps l'air froncés.

- Eh morveux, si t'es pas complètement prêt dans 5 secondes, je te jure que je ne t'y emmènerais pas.

He.. il m'a appelé morveux??
Pour qui il se prend ce nain?

- EH, JUSQUE-LÀ J'AI ÉTÉ RESPECTUEUX ENVERS TOI. SI TU ES RENDU À M'APPELER MORVEUX OU À ME CONSIDERER COMME UN ENFANT, ON NE VA PAS BIEN S'ENTENDRE TOUS LES DEUX.

Mon colocataire se lève et croise ses bras sur son torse, me défiant du regard.
Mon dieu, ses yeux..

- 5, crie-t-il en perçant toute mon âme (NDA: Je ne sais pas si ça se dit, mais j'ai trouvé ça beau).

Les couleurs de notre amour [Ereri/Riren].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant