Mon patron, Snape - SnamioneFR

Chapitre 19

Snape

Comment ne pas se rappeler de ce bébé ?

Je ne connais pas le sexe de cet enfant et pourtant j'y suis déjà attaché. Je n'étais pas prêt pour devenir père mais avec le temps j'ai finit par accepter l'idée : j'étais même impatient.

Je ne peux plus non plus me voiler la face. J'aime encore Hermione.

Plusieurs années passées à essayer de l'oublier. Effort qui fut vain malgré moi.

Et Pamela.

Ma vie n'a jamais était aussi mouvementer par autant... de sentiment amoureux auparavant et voilà que tout me tombe dessus du jour au lendemain.

Mais l'enfant reste ma priorité. Il ou Elle aura besoin de sa mère ainsi que de son père... et puis Hermione ne veut plus de moi.

Elle n'est maintenant plus que l'assistante que j'avais embauché il y maintenant plus d'un moi. Une mystérieuse femme qui restait pencher au dessus de ma fenêtre probablement jusqu'à pas d'heure sans que je ne sache rien. Une ombre que j'avais par hasard rencontré un soir de pluie...

Je finis de ranger les dernières affaires du cour précédent et commence à prévoir tous ce qu'il faut pour le prochain.

Je crains le pire.

Nous recevons les dernières années de Serdaigle et de Griffondor. J'aurais bien voulu dire que ces bandes d'incapables de Griffondors ont au moins le mérite d'être en compagnie des Serdaigles mais non... M. St-Laurent et parmis eux.

Oui et bien... Si Granger veux que je tienne une certaine distance, elle à tout intérêt de ne pas me mettre à l'épreuve aujourd'hui.

Je n'ai ni la force, ni la foi...

... Mais de quoi ? Me battre pour elle ?

- Severus ? Intervient cette dernière.

Je relève la tête pour lui montrer mon attention.

- Que vont-ils faire juste après ?

Je mis un certain temps avant de comprendre ce qu'elle me disais.

- Comme l'autre classe de dernière année ; une épreuve de début d'année pour évaluer leur niveau, probablement des plus médiocres les uns que les autres...

- Bien sûr, se sont des Griffondor n'est-ce pas ? Finit-elle ironiquement.

Je ne pus tout de même refouler un rictus.

Elle me regarde avec un léger sourire.

Ce moment ressemblait grandement à une espèce de complicité, puisque nous restons un moment à nous regarder.

Elle inspire et finit par baisser la tête vers son carnet qu'elle tenait entre les mains.

- Théorique pour la première heure et pratique pour la seconde ? Demanda-t-elle.

- Oui.

- Je voudrais intervenir pendant la pratique.

La cloche sonne et les premiers élèves commence à entrer. Je m'avance vers elle et parle suffisamment assez fort pour qu'elle seule puisse m'entendre.

- Que lorsque je vous autoriserez...

- Je penses être prête et puis... il seront peut-être beaucoup plus rassurer en ma présence...

Je la fusille du regard.

- Vous osez remettre mes capacités en doute ?

- Vous êtes probablement le plus talentueux sorcier mais pas le plus... délicat si je puis dire.