Chapitre 32

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Hermione

C'est à croire que même le temps voulait faire de ce moment, le plus triste possible.

Nous sommes tous debout devant cette tombe, parapluie et fleurs fermement tenu entre les mains. Je ne réalisais toujours pas en voyant les noms gravés sur la pierre tombale : Catherine Robert et Pierre Robert.

Je ne voulais pas pleurer. Pas devant autant de monde. Et surtout pas devant Georges. Ce dernier s'était réfugié dans les bras de Severus. Ils étaient accompagnés pour mon plus grand désarroi par Pamela.

Je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas voir dans son jeu...

Tout le monde avait posé les yeux sur moi attentant que je poursuive après mon «S'il vous plaît, j'aimerais dire quelque chose... ». Je prends alors une courte inspiration pour trouver la force de ne pas flancher.

« Je voudrais avant tout m'excuser, auprès de vous tous, commençais-je hésitante. Catherine et Pierre sont aujourd'hui mort, en partie à cause de moi. J'aurais dû les protéger beaucoup plus. Ils étaient mes parents adoptifs... C'était des gens merveilleux et généreux. Aujourd'hui le présent le plus précieux qu'il me reste d'eux c'est leur seul fils, Georges. Je promets du plus profond de mon âme que je le protégerai, et l'éduquerai comme mon propre enfant. Je regrette tellement votre départ. Vous aviez tant d'amour à donner. Un amour tellement grand que j'essaierai à mon tour d'offrir à votre enfant. Je penses que nous sommes tous d'accord que ce village sera bien vide sans vous et que vous êtes bien évidemment des personnes inoubliable. »

Bouleversée, je dépose deux roses blanches sur la tombe en tenant mon parapluie, tremblante. Je reste là en regardant un point invisible, tandis que les personnes présentent à cette cérémonie reproduisent les mêmes gestes que moi en déposant des bouquets de fleur.

-§-

Nous ne sommes pas resté plus longtemps après le départ des gens du village. Georges voulait rentrer à la maison. Severus, Georges, Pamela et moi sommes retournés chez nous à pied sous la pluie. La maison n'était pas bien loin alors nous sommes très vite arrivé devant la porte d'entrer.

En entrant je me suis dirigé directement vers la cheminette sans adresser un mot à qui que ce soit.

Arrivant dans les appartements de Severus où je logeais depuis trois jours, je couru sans attendre dans la chambre, ne prenant même pas la peine de refermer correctement la porte.

Mon corps s'écroula sur le lit.

Je laisse déverser l'océan de larme que j'avais plusieurs fois refouler pour Georges. J'étais effondrée. Je ne pouvais plus me retenir.

J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête avec tous les récents événements.

Quelqu'un ouvrit la porte entrebâillée en laissant un peu plus de lumière pénétrer la pièce. Des pas suivirent et je compris que c'était lui qui s'avançait vers moi. Une masse imposante s'installa près de moi en posant une main sur mon épaule.

Je ne veux pas le voir, ni montrer l'état dans lequel je suis. Mais je ne veux pas non plus rester seule encore une fois. J'ai juste besoin d'un peu de réconfort et ce simple geste avait eu le don de m'apaiser quelque peu.

Dans un élan de cœur, je voulais me sentir entre ses bras. Je me suis alors redressée et n'attendit pas longtemps pour me réfugier contre son cou. Severus se raidi sous la surprise mais referma bien vite ses bras autour de moi ; une main posée dans mes cheveux et l'autre dans mon dos.

- Hermione, murmura-t-il précautionneusement pour ne pas me brusquer. Tu ne devrais pas te renfermer. Tu as vécu des moments difficiles ces derniers temps. Georges à besoin de toi et tu peux compter sur Potter, Weasley et... tu peux aussi compter moi pour t'aider.

Mon patron, Snape - SnamioneFROù les histoires vivent. Découvrez maintenant