Chapitre 5.

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Louis.

L'état de santé d'Harry s'est dégradé d'un coup. Cela fait trois mois qu'il suit son traitement mais depuis une semaine, les maux de tête sont revenus et il passe ses journées dans son lit. Il ne peut plus sortir dehors parce que le fait d'être dans une autre position qu'allonger le fatigue très vite.
Je viens toujours le voir tous les jours et je lui lis un nouveau livre à chaque fois, nous nous embrassons beaucoup et il dort contre mon ventre le reste du temps. Il a vu le médecin hier et il a de nouveaux médicaments, plus fort. Donc il faut attendre pour qu'ils fassent effet et qu'il puisse enfin ressortir de sa chambre.
Je suis en ce moment même avec Harry, je lui caresse les cheveux pendant qu'il caresse mon ventre sous mon t-shirt. Il me parle du dernier livre que je lui ai lu et il me demande si je pourrais lui relire un de ses jours et je lui dis que oui, parce que d'un c'est mon livre préféré et de deux que j'adore lui lire des livres. Je le sens sourire contre mon ventre, et ça me fait sourire à mon tour. Il continue de parler et moi je l'écoute, on ne change pas les habitudes. Il parle moins qu'en temps normal parce qu'il est fatigué et c'est normal.

Je suis en pleine lecture quand une idée me vient.

« - Harry, je peux te poser une question ?
- Oui bien sûr.
- ça te dit de partir un week-end, rien que nous deux ? – il se redresse légèrement pour me regarder.
- Je... je ne suis pas vraiment en forme en ce moment Louis...
- Je ne parlais pas de partir là tout de suite sans réfléchir. Non, je pensais plus partir quand tu iras un peu mieux, que tu puisses au moins sortir de ta chambre.
- Je ne sais pas, je dois réfléchir.
- Oui, je comprends, prends le temps de réfléchir. Je ne te force à rien.
- Merci Louis. »

La fin de la journée est très vite arrivée et c'est le moment pour moi de partir. Je l'embrasse rapidement, en lui disant qu'il est magnifique. Il rougit face à mes mots et il me remercie pour la lecture. Je dépose un rapide baiser sur son front, en lui chuchotant un je t'aime, mais il dort déjà. C'était le bon moment pour moi de partir.
Je dis au revoir à Anne en passant par le salon et je lui dis qu'Harry vient de s'endormir, elle me remercie et me dit à demain.

- - -

Harry a finalement dit oui pour partir en week-end, rien que tous les deux. Nous ne partons pas très loin, à deux heures de route si tout va bien. J'ai réussi à négocier pour avoir la maison de mes grands-parents pour le week-end, vu que c'est leur maison secondaire et qu'en ce moment elle est vide, autant en profiter. Je boucle ma valise, en vérifiant bien trois fois si je n'ai rien oublié. J'ai envie de vérifier une dernière fois mais vu l'heure, Harry doit déjà m'attendre. Je fonce donc en direction de ma voiture sans oublier de dire au revoir au gars. J'envoie un message à Harry pour le prévenir que j'arrive.
Je commence à conduire, assez rapidement, peut-être un peu trop mais je ne veux pas faire attendre Harry. La radio est à fond, mais je ne fais pas attention à ce qu'il passe, je me concentre sur ma conduite. J'arrive très vite devant chez Harry, j'ai tellement hâte de passer les deux prochains jours avec lui. Je frappe à la porte et c'est Harry qui m'ouvre avec son plus beau sourire. Il m'invite à rentrer juste avant de m'embrasser. Il ferme la porte et revient m'embrasser une deuxième fois mais nous sommes coupés dans notre envie par un raclement de gorge venant de derrière moi, c'est Anne.

« - Voyons les garçons, laissez-vous de l'espace un peu, et venez plutôt manger quelques crêpes avant de prendre la route. » – elle rigole.

Aucun de nous deux répond et Harry tire la langue en direction de sa mère pour venir me prendre la main afin aller dans la cuisine, où il émane une bonne odeur. Nous nous installons autour de la table où il trône déjà une pile énorme de crêpes, ainsi que toutes sortes de confitures, de pâtes à tartiner ou de sucre, j'en ai déjà l'eau à la bouche. Harry rigole à côté de moi alors que je mange ma première crêpe, et je lui réponds par un joli majeur et mon plus grand sourire. Il fait semblant d'être outré en posant sa main contre son torse et en ouvrant grand la bouche. Et finalement, je rigole à mon tour parce que voir Harry de cette façon est très drôle. Nous mangeons encore quelques crêpes chacun lorsqu'Harry dit à sa mère que c'est l'heure pour nous de partir.

Le combat.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant